Un certain nombre d’animateurs de France Culture semble sombrer dans la facilité du langage populaire. En effet l’expression « pas que » a trouvé sa place dans la plupart des émissions de la radio. Je me permets de rappeler qu’il est tout à fait possible de la remplacer par « pas seulement ». Soyons exigeants envers nous-mêmes, envers les autres et que la facilité reste l’apanage des médiocres.

Pourquoi dire régulièrement sur France Inter et parfois sur Culture : « Est-ce que les historiens pourraient-ils nous renseigner ? » alors que  » Est-ce que les historiens pourraient nous renseigner ? » est tout fait normal et clair.
On pourrait choisir évidemment : « Les historiens pourraient-ils nous renseigner ? ». Sans pédantisme aucun il est normal de dire : « Je me demande si le parlement ne fait pas du zèle » mais « Je me demande est-ce que le parlement ne fait-il pas du zèle”. Non non non !!!

Auditeur assidu de France Inter et de France culture, je craque, je n’en peux plus, je suis à bout de l’usage excessif, abusif, exclusif de « du coup ». Que ce soit par les animateurs, les invités, les chroniqueurs, etc., c’est 10 fois par heure qu’on entend « alors du coup », « du coup il faudrait », « bon du coup », etc, etc, etc. Alors, comme disent nos amis italiens, Basta, s’il vous plait, prenez un dictionnaire des synonymes, mettez à l’amende les personnes qui utilisent plus d’une fois par émission le « du coup », cela fera le plus grand bien à mes oreilles qui saignent de douleur. Merci de prendre en considération ce message.

Je suis horrifié par le charabia utilisé sur vos antennes sur toutes les chaînes les « comment est-ce que » ; les « où est ce que » etc etc l’imitation des tics des politiques :
Ex les sontttt ; les iye à la fin des mots etc
La grammaire oubliée
Le franglais propagé : ex « je n’ai pas le remaining d’avoir dit … » alors que vous devriez être le temple de la langue française.
Et je ne parle pas des interviews dirigées dans le sens des opinions du journaliste.
Ex : au lieu de demander : « que pensez-vous sur tel aspect du sujet  » on questionne : « diriez-vous que ».

Assez de vous entendre, vous journalistes intervenant sur les antennes de radio commettre cette faute insupportable et récurrente : un AÉROPAGE (mot qui n’existe pas !) quand il s’agit de ARÉOPAGE.
Aér.. se réfère étymologiquement à l’air (aérien, aéroport)
Aré.. (latin are) évoque au contraire une surface : une aire, une arène. L’Aréopage était le tribunal de juges siégeant à Athènes sur la colline consacrée au dieu Arès, désignant par la suite une assemblée de personnalités choisies.

Juste pour vous rappeler que 5 (cinq) n’a pas de « S » à la fin, donc « la compagnie italienne assure 5 allers-retours quotidiens entre les deux villes. » ne se prononce pas « …assure cinq Zallers-retours… ». Merci

Je voulais remercier un de vos intervenants pour avoir abordé le problème de cette particule “EST-CE QUE” employée à chaque début d’intervention, pour chaque question, par les journalistes, interlocuteurs… enfin, tous. Personne, je ne dis bien personne, ne fait l’effort de formuler une question correctement – pourquoi est-ce que, comment est-ce que, est-ce que vous ne pensez pas. Je vous laisse le soin de trouver la bonne formulation.
-Autre point « épineux » Ce qui se passe ou ce qu’il se passe . Dernièrement j’ai entendu à propos de ressortissants Ukrainiens qui souhaitaient retourner dans leur pays « sans savoir ce qu’ils les attendaient »
-Autre point. Bulletins météos — Sur l’estE du pays, sur l’ouestE de la France, c’est systématique Pourquoi ? Météo nationale, inutile d’ajouter la suite, tout le monde comprendra.
En directE du ParquE des Princes, les parquEs de loisirs, les testEs du covid, les oursES blancs à croire qu’il n’y a que des mots féminins et j’en passe beaucoup, beaucoup… J’en arrive à fermer la radio ou la télé tellement c’est insupportable.
-Pourquoi les intervenants commencent toujours leur intervention par oui, effectivement, en fait… Alors qu’aucune question ne leur est posée.
Un de vos auditeurs pourrait-il m’expliquer comment de JUIN nous sommes arrivés à JOINT. Grand mystère pour moi. Un de vos auditeurs avait, pour plaisanter, souhaiter que le mois de JOINT se termine pour passer au mois de JOUILLET
Il suffit qu’un « hurluberlu » lance ce genre d’ineptie pour que ce soit repris sans savoir ni comment ni pourquoi notre si belle langue est dénaturée à ce point. Je ne suis pas professeur de Français, mais j’aime la langue Française, quand elle est bien employée. Et non avec ces « nouvelles variantes » que l’on veut nous imposer.

Entendu lors d’un bulletin d’information de France Inter, à propos du dénombrement des manifestants contre la réforme des retraites. « 96614 manifestants, le chiffre s’améliore ». D’abord il s’agit d’un nombre et non pas d’un chiffre. Pour autant, un nombre peut-il « s’améliorer » ? Si tant est que la quantité soit une qualité, un nombre supérieur au précédent pour un évènement donné, peut-être « meilleur » pour les uns (l’opposition) et pire pour les autres (le pouvoir). Que je sache, France Inter se doit de rester neutre dans ses appréciations. On sait aussi de quel côté penche France Inter, mais c’est une autre histoire. Une fois de plus, cette journaliste a fait preuve de parti-pris, auquel il faut ajouter un énième mésusage de la langue française. Première radio de France, en nombre d’auditeurs peut-être ? En matière de respect de la langue française, il y a encore du grain à moudre.

Je voudrais juste rappeler à votre journaliste que « sosie » est un nom masculin donc il doit dire : « dénicher des sosies plus ou moins parfaiTS » pas comme il l’a dit et comme c’est écrit sur le site d’Inter « dénicher des sosies plus ou moins parfaiTES ».

Je trouve que de plus en plus de personnes utilisent des mots anglais dans les émissions. Je ne parle pas anglais et je ne comprends les interventions. Ils pourraient au moins traduire à chaque fois. Ont-ils honte de parler notre belle langue où trouvent-il que ça les rends plus intelligents ? Idem pour les chansons où il y a de plus en plus de chansons en anglais. Savez-vous qu’il existe d’autres langues en Europe, Afrique, Asie et autres ? Bonjour la diversité. Vos programmateurs sont vraiment limités. Cela est valable pour toutes les chaînes.

De manière répétitive sur le fil info, à propos de l’accident impliquant Pierre Palmade, on nous parle de personnes « gravement blessées ». Vos journalistes ne connaissent-ils pas l’adverbe « grièvement » ? Je pense que ce vocabulaire devrait être maîtrisé en CM2. Alors, sur une radio nationale, c’est vraiment pitoyable.

Le titre : Qu’est-ce que cette crispation autour de la réforme des retraites « dit-elle » de notre société ?
La tournure est fautive : « Qu’est-ce que » est une formule qui, à elle seule, marque l’interrogation directe et est suivie, à ce titre, d’un point d’interrogation ; « dit-elle » est donc inutile et il suffit d’écrire ou de dire : « Qu’est-ce que cette crispation autour de la réforme des retraites dit de notre société ? »
On pourrait retenir aussi une autre tournure, plus expressive, surtout à l’oral, dans laquelle « dit-elle » aurait sa place : « Cette crispation autour de la réforme des retraites, que dit-elle de notre société ? »
Et, selon ce qu’on veut mettre en valeur, on pourrait aussi choisir la tournure inverse : « Que dit-elle de notre société, cette crispation autour de la réforme des retraites ? »
Une autre formulation encore est possible, nettement moins heureuse, et qui évacue la belle tournure « qu’est-ce que », ce gallicisme irremplaçable et si précieux : « Que dit de notre société cette crispation autour de la réforme des retraites ? »

Aujourd’hui dans l’émission consacrée à la cuisine bretonne, l’émission est un introduite par un « food trip iodé » !!! On croit rêver ! Pourquoi pas « une promenade iodée » Par ailleurs l’émission est passionnante.

Je suis une auditrice assidue de France Culture particulièrement et il s’avère malheureusement que nombre de vos invités ignorent que le verbe PALLIER est un verbe transitif.
Une suggestion parmi d’autres : Afficher aux murs de tous vos studios, et éventuellement aussi dans les couloirs, la cantine et les toilettes, de grands panneaux portant l’inscription : PALLIER À (un problème) avec le À barré d’une énorme croix rouge. Et le rappel du mode de fonctionnement de ce verbe. Je vous remercie par avance pour tout ce que vous pourrez faire.

Un auditeur écrit :
« Je remarque très fréquemment des erreurs grammaticales concernant les nombres. Pour exemple : Un millier de personnes sont présentes….Il y a là faute d’accord. C’est 1 millier qui est présent, donc : un millier de manifestants est présent… »
Cette protestation linguistique est sans objet car cette analyse est abusivement restrictive. Et généralement fausse.
Car le sujet du verbe n’est pas ici « millier » (effectivement singulier) ; mais la locution complète « millier de personnes » (nom+complément de nom).
Dire « un millier de personnes est présent » est aberrant, au sens mathématique du terme, car « un millier » est un multiplicateur de « personnes ». Il serait absurde de dire « 1000 personnes est présent ». Ce ne l’est pas moins pour 1002 ou 986 personnes ; donc pour « un millier de personnes ».
Si l’on doit parfois dire « un millier de personnes est présent », c’est uniquement lorsque ce qui importe dans le propos est ce millier, et non les personnes dans leur pluralité.
Par exemple pour une telle information : « dès qu’un millier de personnes est atteint, on ferme les grilles ». Car le sujet est alors ce millier fatidique.

Ce matin, le 11 février, lors des infos de 10h, une de vos journalistes parlant des difficultés rencontrées par une femme ne pouvant soutenir la grève à cause de problèmes « pécuniers » ignore que ce mot n’existe pas… on dit problèmes pécuniaires…. C’est une faute souvent commise mais quand on parle à la radio, on se doit de ne pas la commettre !

En tant que grande consommatrice du contenu de Radio France, je me permets de vous contacter afin de vous partager un combat qui me tient à cœur.
En effet, cela fait plusieurs années que j’essaye de militer au sein de mon entourage pour remplacer le mot « américain » par « états-uniens/étatsuniens », comme le font les hispanophones et les lusophones, car il me semble plus approprié.
Cela fait des centaines d’années, que les États-Unis exercent une influence sur le monde entier, notamment en matière économique et culturelle, et cette hégémonie se reflète notamment par le choix de s’appeler « américains » (eux-mêmes n’ont pas prévu d’alternative plus précise que l’emploi du qualitatif « Americans »).
Or, les États-Unis ne sont qu’un pays sur le vaste continent américain et je trouve cela inéquitable, et irrespectueux envers les habitants des autres pays du continent, d’attribuer ce gentilé à un seul pays. À cet égard, je vous fais remarquer que les habitants d’Afrique du Sud sont dénommés « sud-africains », et ce, à juste titre.
Par conséquent, c’est par le biais du service public, plus précisément celui le plus écouté en matière de radio, auquel je suis fort attachée, que je souhaite poursuivre mon combat en vous soumettant cette requête.

Je fais partie de ces myriades de sreugneugneux de la langue, ces ombrageux gardiens du temple qui veillent sur le bon usage du français sur leurs ondes favorites ! Je me suis toujours abstenu de réagir jusqu’à ce qu’un « déceptif « , employé par votre chroniqueur à la place de « décevant » vienne me perforer les tympans. Votre chroniqueur n’a pas l’exclusivité de cet anglicisme erroné ; je l’ai entendu dans la bouche d’un invité sur France Culture. Mais pourquoi diable aller chercher dans l’anglais un mot qui existe dans notre langue et importer de surcroît un faux ami, puisque « déceptive » signifie « trompeur » et non « décevant » ?

Être sous l’emprise de quelqu’un mais sous l’empire de quelque chose. Être sous l’empire de la drogue.
Les fautes de français sont de plus en plus fréquentes. Même France Culture…

Il est très désagréable d’entendre sur France Culture des anglicismes comme « Challenger » dont je ne connais pas la signification, encore souvent « impacter » au lieu du français « affecter » ou encore « versus » au lieu du français « contre »… Une mise au point entre les producteurs et les invités serait souhaitable avant chaque émission.

Utilisation d’anglicisme en hausse sur France Inter, Culture : STOP !! Pouvez-vous passer la consigne à tous les journalistes, chroniqueurs d’arrêter d’utiliser de plus en plus d’anglicismes. La langue française est en danger ! Il faut vraiment tirer la sonnette d’alarme et Radio France en sortirait grandie d’initier cette campagne !

Votre chroniqueuse a déploré que l’administration de différents pays utilisent le terme de « congés » pour parler de la période pendant laquelle une mère (ou un père) s’absente de son travail pour s’occuper d’un enfant nouveau-né, arguant que ce n’est pas une période de tout repos. J’attire l’attention de votre chroniqueuse que le terme de « congé » signifie « permission de s’absenter, de quitter un service, un emploi, un travail » et ne préjuge en rien de l’activité pendant cette période. Non, personne ne pense qu’une femme ou un homme qui prend un congé pour s’occuper de son enfant nouveau-né va se la couler douce, de même s’il s’agit de s’occuper d’un parent dépendant.

Nous avons été submergés de stand up ce matin…N’y a-t-il pas une expression de langue française qui pourrait être utilisée par votre antenne, comme seule en scène par exemple ???? Ce globish utilisé avec délectation jusqu’à saturation est tellement irritant ! Un effort de langue française est-il inconcevable pour une antenne comme la vôtre ?

Pourquoi les journalistes font-ils des liaisons qui ne s’imposent pas et qui empêchent parfois la compréhension transformant des phrases affirmatives en phrase interrogative ? Exemple : les pluies sont-elles tombées en abondance ? Alors qu’il eut fallu entendre : les pluies sont-elles, tombées en abondance. Auditrice de longue date je suis toujours aussi gênée par ces liaisons.