« La baisse de la natalité est un problème majeur pour l’avenir de l’Italie, vieillissante et dépeuplée. En août 2020, la population est descendue au-dessous de la barre symbolique des 60 millions d’habitants pour la première fois depuis 2013. Quel futur pour un pays en baisse de natalité ? » Le sujet d’Interception ce dimanche 9 avril a fait réagir les auditeurs :

Pourriez-vous nous expliquer quelles seraient les arguments pour encore faire des enfants en 2023 ? Il faut vraiment avoir une vision occidentale pour accepter d’avoir des enfants contre rémunération, de penser qu’un système d’allocation puisse encourager les naissances… Faire un enfant selon les critères politiques occidentaux d’aujourd’hui, c’est penser au futur… des caisses de retraite, de la sécu… bref à l’entretien d’un système révolu dont surtout les jeunes générations ne veulent plus…

Je suis épatée par les Italiens. Je leur dis “Bravissimo” mille fois.
Ils ont les pieds sur terre eux ! Et nous n’avons absolument aucune leçon à leur donner avec nos chômeurs jeunes, nos miséreux, nos incohérences politiques. Je les admire. Merci pour ces témoignages intelligents et sensés.

Cette diminution de la population est une excellente nouvelle, mais ce n’est pas que l’Italie qui doit le faire, c’est le monde entier. Il faut une diminution drastique de la population mondiale. Plus de vieux que de jeune, ben oui mais ça c’est juste un mauvais moment à passer car cela s’équilibrera, je suis effaré du raisonnement de nos soi-disant intellectuels, et autres penseurs. Bah normal, le comportement de la vie les rattrape, la vie c’est l’expansion toujours l’expansion. C’est ça la vie. Manque de main d’œuvre, ben voyons des millions de chômeurs, les machines et autres robots sont déjà là. Avec moins de monde actuellement on produit dix fois plus qu’autrefois.

Nos ressources tirées de la Terre sont de plus en plus limitées, l’espace vital par être vivant se réduit, l’être humain détruit tout sur son passage… Il faudrait se réjouir de voir la population de la planète diminuer, même à l’échelle d’un pays, mais non, c’est un problème. Décidément, nous vivons à court terme.

Émission intéressante qui occulte l’une des raisons de ce manque d’enfants. Les Italiennes subissaient la procréation par une soumission aux hommes sans contraception, la religion catholique très oppressante sur la notion bénédiction des enfants. Les familles pauvres avaient beaucoup d’enfants et les mettaient souvent au travail très jeunes pour aider la famille pour soulager la misère. L’éducation sexuelle, le réveil des femmes qui prennent en main leur sexualité et leur indépendance en étant non plus soumises mais respectées comme individu sont selon moi des raisons à considérer pour avoir vécu plusieurs années en Italie du sud. Les femmes ne sont plus des objets, des ventres. Croyez-moi. Il faut voir le fond de la question. Même si les autres motifs que vous évoquez sont à considérer.