Internet a-t-il tué le journalisme ?
À l’heure de la révolution numérique, le journalisme vit des bouleversements profonds. Faire simple, faire court et de préférence, « faire anglais » via les hashtags et les tweets, dans une langue friendly, tel semble être le credo du nouveau journaliste.

Dans ce petit livre rouge, Lauren Malka, donne à voir un débat en marche 
L’auteure  montre dans un premier temps que chaque avancée technologique depuis l’imprimerie a été accompagnée par ce genre de vent de panique, cette atmosphère d’apocalypse imminent. Ne devient-on pas journaliste en songeant à Hemingway, Albert Londres… « Il y a la presse telle qu’on nous la décrit depuis toujours, menacée par « l’internet », vouée à « décliner » et disparaître, sacrifiée à la tyrannie des mot-clés de google, des hashtags de twitter ou des blogueurs, complotistes, irresponsables, amateurs ou totalement incapables… Les réseaux sociaux, ennemis absolus et incontrôlables qui font et défont les réputations et dont la propension à diffuser l’instantané ne permet pas les réflexions plus profondes, plus sérieuses, pour entendre le monde ». Alors, que faire ?

Lauren Malka  propose une plongée historique dans le monde du journalisme qui n’a sans doute pas fini de se réinventer. Le choc profond du 13 novembre 2015 a permis de comprendre qu’une collaboration entre les journalistes professionnels et amateurs pouvait porter ses fruits et produire des miracles sur le web. Il faut inventer un journalisme ouvert aux élans de solidarité, « un journalisme tissant des liens entre Kessel et Google ».
Enfant de Kessel et du Web, Lauren Malka déconstruit les nombreuses mythologies qui s’attachent à une vision souvent idéalisée de cette profession toujours en mouvement.

Les journalistes se slashent pour mourir : La presse face au défi numérique Lauren Malka Ed. Laffont

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