Les journalistes interrogent un représentant de Médecins du monde qui évoque la responsabilité d’Israël dans le blocus des postes de passages et l’impossibilité d’approvisionner la bande de Gaza. Il parle de la stratégie d’Israël sans jamais évoquer que cette stratégie peut inclure la libération des otages. Comme s’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter du sort de ces otages.
Et que toute la responsabilité de cette situation est du ressort du mouvement terroriste (merci de le rappeler) Hamas, qui ne veut pas d’un cessez-le-feu. Merci, à l’avenir, de le dire.

On entend à longueur de journée (7 janvier) ce que vivent certains Israéliens déplacés. OK, c’est dommage. Mais franchement ce genre d’infos est indécent vu ce que vivent les Palestiniens. Votre souci consiste à regarder des deux côtés : OK, mais la comparaison n’est pas décente.

Je vous écris pour manifester ma stupéfaction et, pour tout dire, mon dégoût pour le reportage fait par votre correspondante en Israël sur une association qui s’occupe du bien-être des animaux domestiques des Israéliens qui ont perdu leurs maîtres après le 7 octobre… On croit rêver : votre correspondante s’occupe du « traumatisme » (le mot a été utilisé dans le reportage) des animaux, quand il y a environ 22 000 morts à Gaza sous les bombes. Votre correspondante n’a-t-elle pas saisi le décalage ? J’espère que vous vous remettrez du traumatisme de la chienne très bien décrit par votre correspondante.

Fidèle auditeur de Franceinfo depuis ma plus tendre enfance, je suis profondément choqué par le reportage entendu cette semaine sur la reprise des spectacles humoristiques en Israël. Alors que l’armée israélienne est en train de commettre des massacres sans précèdent dans Gaza, alors que les colons israéliens harcèlent et chassent de leurs domiciles les habitants de Cisjordanie, voilà que Franceinfo nous offre un reportage sur la difficile (sic) reprise des spectacles humoristiques à Israël. Quelle indécence ! S’il fallait encore le rappeler, de nombreux médias (BBC, WSJ, etc.) reportent qu’entre 50% et 70% des bâtiments de Gaza ont déjà été détruits ou endommagés. Pour rappel, encore, plus de 20 000 personnes, dont une immense majorité de civils, ont été tués depuis le début des attaques.
L’accès à l’eau, l’électricité, la nourriture et les services de santé sont compromis pour l’ensemble de la population de Gaza. La population vit dans l’angoisse permanente des bombardements et ne peut s’échapper. Mais alors que ces massacres sont commis, nous devrions nous préoccuper, voire nous attrister de la difficulté des humoristes israéliens à se produire sur scène ? Ou du malaise des Israéliens à aller au spectacle se fendre la poire pendant que leur armée efface une population de la carte ? Nausée.

Quand cesserez-vous de parler du « ministère de la santé du Hamas » ? ?? (encore ce matin aux infos de 9 h) Et pourquoi pas le ministère de l’économie de Daech, le ministère de l’intérieur du groupe Wagner ??  Cela présente le Hamas non comme une organisation terroriste mais comme un État ordinaire. C’est insupportable !

Je constate que depuis les événements survenus dans la bande de Gaza, Radio France se fait le porte-parole du Hamas en donnant des chiffres de morts, blessés issus du pseudo ministère de la santé des barbares du Hamas. C’est comme si lors de la 2ème guerre mondiale, les services de communication des nazis avaient eu micro permanent sur les radios du monde entier. De plus, ce jour, les chiffres sont donnés comme vrais sans aucune référence à quiconque, ce qui signifie que le Hamas semble faire désormais parti de la rédaction de Radio France. Par souci d’équité dans le traitement de l’information vous pourriez rappeler qu’il n’y a plus de nouvelle des 130 otages aux mains du Hamas ! Sont-ils morts ? Ont-ils été torturés ? Vous pourriez au minimum dire combien cette situation est le fait d’une idéologie barbare et que les démocrates et le monde civilisé exigent leur libération s’ils sont encore en vie !

Alors que selon l’ONU un génocide est en cours dans la bande de Gaza, j’étais choqué en écoutant le 7/9 ce matin de n’entendre qu’un seul reportage d’un journaliste “embedded” au sein de l’armée Israélienne. Je ne comprends pas ce choix de traitement d’actualité totalement déséquilibré selon moi alors que de nombreux journalistes sur place, dont certains francophones collaborent avec les grands journaux, de Haaretz au New York Times et que nous avons plusieurs milliers de (bi)nationaux à Gaza qui pourraient témoigner. Bref, j’ai rallumé France Inter pour voir si cela allait me donner envie en ce début d’année, et j’ai clairement trouvé le niveau du traitement journalistique insatisfaisant.

Je suis absolument choqué par la pastille faite sur les difficultés des habitants de Tel Aviv à fêter Nouvel an ! Les pauvres devront faire modeste, l’enthousiasme n’est pas là… Sans doute, évidemment, mais pas un mot des conditions de vie à Gaza !!
Qu’il faille de temps à autre équilibrer les propos, mais à ce point ! Quelle idée de faire un sujet là-dessus. J’aime ma radio et pour la première fois elle me scandalise. Portez-vous bien dans ce monde hors sol.

C’est gentil de se préoccuper de la façon dont les Israéliens vont passer le Nouvel an. Et à Gaza, comment ça se passe ?
Tout va bien là-bas ?

Il est scandaleux que vous vous penchiez sur les difficultés des fêtes de cette fin d’année dans un Tel Aviv intact alors qu’à quelques kilomètres Gaza est dévastée et sa population décimée… Écœurant de partialité…

Je suis une fidèle auditrice de France Inter dont j’apprécie en général le traitement équilibré des sujets d’actualité. Néanmoins, ce matin, et notamment de nouveau au journal de 10h, un sujet particulièrement développé sur les célébrations du Nouvel An à Tel Aviv me fait sursauter. J’attendais, à la suite, une évocation du sort des populations palestiniennes ce même jour… mais, rien ! Votre journal est ensuite passé à l’Ukraine. Depuis le 7 octobre et les horreurs commises par le Hamas, toute personne peut souffrir chaque jour d’entendre jour après jour la succession des faits de guerre insupportables et la perspective plus que chimérique d’un cessez le feu proche. Alors, pourquoi aujourd’hui, ce traitement déséquilibré de l’info évoquant la retenue des habitants de Tel Aviv ce 31 décembre et les baisses de chiffre d’affaires attendus des restaurateurs ce soir ? Et…rien sur Gaza ?

Je constate une fois de plus que le peuple palestinien n’existe pas à vos yeux. Nous assistons à un véritable génocide de la part d’Israël, des milliers d’enfants sont tués sous les bombardements, des hôpitaux sont détruits avec leurs occupants, des journalistes sont tués, des médecins sont tués, des dizaines de milliers de personnes vont mourir de faim, de maladies provoquées sciemment par le régime israélien que vous soutenez bec et ongles, mais au lieu de vous y intéresser, vos journalistes préfèrent parler du chiffre d’affaires des restaurants israéliens qui risque d’être en baisse en cette fin d’année car moins de clients pour réveillonner.
Comme on dit, qui ne dit rien consent. Vous soutenez donc le massacre de tout un peuple, vous soutenez un régime fasciste, vous soutenez un régime d’apartheid. Evitez à l’avenir d’employer des mots dont la signification vous dépasse, comme « démocratie » et autres « droits de l’Homme » que vous martelez en permanence pour mieux vous convaincre.

Je viens d’écouter l’interview effrayante de votre invitée. Guillaume Erner lui a posé les bonnes questions, on ne peut que l’en remercier… mais on est surpris d’entendre à cette heure matinale les propos décontractés et désinvoltes d’une négationniste, d’un nouveau Faurisson. L’interviewée est professeur à l’Université, spécialiste de droit international. Et bien ça fait peur ! La négation du 7 octobre en direct ?! La mauvaise foi et le déni de réalité à ce point donnent le vertige. Qu’y a-t-il dans la tête de cette personne pour faire un tri aussi partial et déformé des faits qu’elle réorganise à sa convenance. Il reste le désir d’accuser Israël de génocide. Quelle victoire ce serait de transformer officiellement un des peuples victimes de génocide en peuple génocidaire. Une interview difficilement supportable.

Je suis un auditeur assidu, des émissions de France Culture et de France Inter, qu’elles soient d’aujourd’hui ou plus anciennes. Je les vois comme une formidable, source d’ouverture sur le monde, sur ses enjeux et traiter toujours avec une grande qualité.
J’ai été en revanche, particulièrement choqué par l’émission du 3 janvier 2024 des enjeux internationaux. Les propos tenus par votre invitée m’ont paru insoutenables, relevant d’une forme certaine de négationnisme sur les « événements du 7 octobre ». La réaction de Guillaume Erner a heureusement été à la hauteur. Son malaise palpable a tout à fait contrebalancé le ton dilettante employé par l’invitée. Son intervention scandaleuse a plus traduit ses opinions personnelles que sa compétence en droit. Votre traitement global de cet épineux sujet du conflit israélo palestinien m’a agréablement surpris par son impartialité. A ce titre une condamnation fermes des propos me paraîtrait tout à fait légitime.

J’écoute loyalement votre émission tous les matins en différé depuis les États Unis, et ce depuis des années. J’apprécie la façon dont vous et votre équipe parvenez à transmettre le “sérieux” et la bonne humeur. En écoutant Les Matins sur France Culture, j’apprends toujours quelque chose et je peaufine mon esprit critique. Je vous écris aujourd’hui au sujet de votre interview d’hier censée répondre à la question “Cour Internationale de Justice : Israël peut-il être accusé de génocide contre les palestiniens de Gaza ?”.
L’intitulé étant une question, une réponse objective aurait été utile ou alors peut être un débat, mais à la place, nous avons eu droit à un véritable réquisitoire de la part de votre invitée. Vous avez bien fait – quoique timidement – de questionner les propos scandaleux qu’elle a tenue au sujet du pogrom du 7 octobre, qui ne sont ni plus ni moins que du négationnisme.
Je suis un défenseur de la liberté d’opinion et de la liberté d’expression. Cela dit, je considère que le contexte de cette rubrique sert à donner des réponses objectives à des questions, et que les opinions de votre invitée auraient dû faire l’objet d’un débat. Votre invitée était à l’évidence motivée par une idéologie et ne pouvait en aucun cas éclairer cette question.
Cette émission m’a laissé un goût amer toute la journée – donc l’inverse de ce que j’attends de votre programme.
Je vous remercie pour la qualité exceptionnelle de votre travail et vous encourage à rectifier ce faux pas, et à l’avenir, mieux évaluer vos invités et ce qui les motive.

Je suis atterrée par les propos de vos deux invités qui ne veulent pas utiliser le terme approprié de génocide qui se déroule actuellement à Gaza.
Il y a d’évidence une volonté de destruction des populations palestiniennes sous couvert de détruire le Hamas.
Je ne reprendrai pas stricto sensu les termes utilisés mais l’un de vos invités dit presque désolé « on ne peut pas les déplacer en Jordanie et en Égypte « !
C’est un génocide au regard de la définition de ce terme.
Usez d’euphémisme c’est quelque part cautionner ce qui se passe.

Je suis une auditrice très fidèle de France Culture dont j’apprécie particulièrement la matinale avec la voix de Guillaume Erner qui accompagne mes réveils depuis des années. Je suis très peinée de comprendre aujourd’hui que l’information sur l’antenne de France Culture est partiale dans son traitement de l’information au sujet de la guerre à Gaza. Ce matin nous avons eu le droit à une visite interminable au sujet des interminables tunnels à gaza, moins d’une minute sur la mort des deux reporters tués volontairement par l’armée israélienne et qui viennent grossir le nombre des journalistes palestiniens tués lors de cette guerre : vos collègues !!! Je ne parle même pas de la population gazaouie décimée, affamée, malades, amputées et sans abris, des centaines de milliers de personnes dont vous évitez (pour quelle raison ?) de parler.

Merci, pour cette émission Talmudiques, je ne suis pas juif, et je suis heureux d’entendre « enfin » une voix critique vis à vis d’Israël ! Le vrai pays du judaïsme c’est la France qui à la révolution avait comme projet que toutes les religions et les autres courants de pensée (dont je suis) vivent ensemble dans le cadre d’un état laïque. C’est aussi le lieu de rencontre en Europe des courants ashkénazes et séfarades, vous n’avez pas abordé cet aspect et c’est dommage. Quant à la montée de l’antisémitisme dans les courants de gauche, c’est vraiment à cause d’Israël, un peu comme des voisins bienveillants qui en auraient assez des turpitudes de l’enfant « d’à côté ». Cela n’est pas non plus admissible, mais si nous avions plus souvent une critique implicite des dérives d’Israël, je pense que ce serait plus facile pour tout le monde.