Ce personnage s’est révélé être un démagogue de premier ordre, demi-escroc et truqueur, égocentrique, méprisant de toutes les valeurs morales et démocratiques dont le monde politique européen se gargarise ; et voilà que tous les observateurs, journalistes et même historiens invités nous en dressent un portrait émerveillé et admiratif : c’est à ne plus rien comprendre… Que le peuple italien se soit laissé berner par ce politicien qui s’est largement moqué de lui, a détruit ce qui faisait la grandeur de la culture italienne, passe encore, mais que les analystes théoriquement instruits et réfléchis viennent nous vendre « l’œuvre » de ce sinistre fossoyeur, là les bras m’en tombent.

Je suis choquée et déçue par le traitement fait au décès de Silvio Berlusconi dans votre journal. Vous rappelez dès le début que ce monsieur a eu des scandales sexuels et fiscaux, mais vous passez un témoignage d’un monsieur qui dit « il aimait les femmes c’est la nature »… Sérieusement, à une heure de grande écoute il serait bon de ne pas véhiculer l’image de ces délinquants sexuels qui « aiment trop les femmes ». Ce n’est pas de l’amour, c’est de la violence et de l’exploitation. Ça suffit de véhiculer ce type de message en 2023. Vous auriez pu vous contenter de nous informer de son décès sans faire à ce point son éloge.

Je suis ulcérée et dégoûtée par le traitement que les journalistes font du décès de Berlusconi… que des louanges ! Entrepreneur dynamique communicant novateur politicien avant-gardiste du populisme… Quel part pris ! Quelle honte ! Des louanges pour ce mafieux pédophile qui a entaché l’image de l’Italie pour longtemps.

Combien de temps de brosse à reluire allez-vous consacrer à ce fasciste qui vient de trouver la dernière façon d’éviter la prison ?

Pourquoi donner autant d’importance à Berlusconi ? Je suis déçu de votre ligne éditoriale pour faire de l’audimat. Napoléon, Hitler, Pétain et bientôt Poutine ?? Il faut arrêter de donner de l’importance à ces personnes sans foi ni loi qui sont adulées ; stop ça m’écœure. Vous avez d’autres sujets à traiter. Je ne pense pas que la plupart de vos collaborateurs sont d’accord avec ça !

Bravo pour votre couverture en Italie à la suite du décès de Berlusconi. Complémentarité des approches et analyse sur la vie politique italienne.

Pourriez-vous demander aux journalistes de Radio France de cesser de parler de « Premier Ministre » à la tête du gouvernement italien ?
En Italie le gouvernement est dirigé par le président du Conseil des ministres (en italien : Presidente del Consiglio dei Ministri) qui est le principal détenteur du pouvoir exécutif. Ça n’a rien à voir avec un « premier Ministre ».

Non mais, je rêve !?!? Berlusconi, mafieux et pédophile notoire, et vous lui consacrez du temps d’antenne !! C’est la meilleure nouvelle de la journée. Un pourri de moins, passons à autre chose.  C’est qui le suivant ? Il y en trop pour tous les citer.