On ne dit pas « depuis quatre z’années ».
Votre journaliste lors d’un entretien avec une créatrice de mode :
Au lieu d’employer le mot « recycler » que tous les auditeurs vont comprendre, elle parle de « upcycler »…
Fervente auditrice de France Inter, je suis trop souvent agacée et indignée par l’usage quasi systématique d’une langue de plus en plus relâchée (beaucoup de mots d’argot), agrémentée d’un trop grand nombre de fautes de français de la part de vos présentateurs et présentatrices.
D’autre part et surtout je m’insurge contre l’utilisation d’un nombre croissant d’anglicismes là où l’équivalent en français existe, sans donner cet équivalent chaque fois que nécessaire pour tous les auditeurs qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare.
Je précise que, d’une part, je suis loin d’être rigoriste et que d’autre part je n’ai pas de problème de compréhension de ces anglicismes car je suis professeur d’anglais.
France Inter est une radio publique qui a toujours été d’un niveau honorable mais je trouve que ce relâchement linguistique lui nuit.
Un certain nombre de personnes de mon entourage partage mon opinion.
Il serait souhaitable, me semble -t-il, d’essayer d’y remédier.
Je vous remercie.
Dans vos émissions : des discours bourrés d’anglicismes tels que “care”, “backlash”, “redflags”… Vos émissions sont faites pour des snobs parisiennes mais pas pour des femmes de mon village qui ne parlent pas l’anglais.
Je vous écoute tous les matins et je trouve que votre traitement de l’information est juste. Cependant ce matin vous utilisez et participez à banaliser un mot qui discrimine une partie de la population. Le mot « marseillisation » m’est insupportable, ce ne sont pas les marseillais qui sont responsables de la montée de la délinquance dans les autres villes de France.
Ce mercredi matin vers sept heures et demie, après un topo sur l’effet des pesticides sur les vers de terre, votre journaliste nous invite à retrouver ce sujet « en replay »… avant de nous annoncer que c’est la journée de la francophonie. Une minute plus tard, un de ses collègues nous parle de « mesure waouh ». Je suppose que sur France Inter on ne connaît ni l’expression « en réécoute », ni l’adjectif « spectaculaire ». Pauvre francophonie ! et pauvre français !
A propos de l’affaire Miller, je voudrais signaler à vos journalistes que parler de « comportement inapproprié », c’est utiliser une traduction littérale de l’anglais, en un mot, un anglicisme. Qui plus est, c’est euphémisant ! En français, on parle de comportements, de gestes ou de remarques « déplacés ». Et pour affiner, on ne manque pas d’adjectifs : choquant, inconvenant, grossier, incorrect, malsain, indécent, etc…
Un auditeur critique l’usage du mot chiffre au lieu de « nombre », voici son message :
« Je me permets de signaler une erreur : votre journaliste vient de dire : “il y a eu 400 arrestations et ce chiffre pourrait encore augmenter…”
Or 400 n’est pas un chiffre, mais un nombre, c’est le nombre d’arrestations et non le chiffre d’arrestations. Les chiffres étant les composants du nombre. »
Cette critique est absurde, car la définition du mot « chiffre » au sens de « nombre total » est donnée par TOUS les dictionnaires, Robert, Larousse, Littré et même le Dictionnaire de l’Académie qu’on ne peut certes pas soupçonner de laxisme. Je le cite ici – comme dans les autres dictionnaires, il s’agit du 2ème sens du mot « chiffre » :
« 2. Le nombre que figurent les chiffres ; le montant total. Le chiffre de la population d’un pays, le nombre de ses habitants. Ses dépenses se montent à un chiffre très élevé. Chiffre d’affaires, montant des recettes d’un exercice annuel. La taxe sur le chiffre d’affaires. Augmenter son chiffre d’affaires. »
Il serait utile de publier une mise au point pour mettre un terme à ces critiques stériles. Nul besoin pour cela de faire appel à un linguiste, tous les dictionnaires que j’ai cités étant unanimes à ce sujet.
Bonjour aux journalistes de France Inter !
France Inter se présente comme la première radio d’actualité généraliste et culturelle, alors faîtes un effort pour supprimer de l’antenne les nombreux « du coup » et « j’ai envie de vous dire ».
J’ai une écoute très régulière de votre station et ces tics de langage reviennent très régulièrement dans les journaux d’information ou les émissions.
Quand la France et les Français vont-ils cesser d’angliciser toute la Francophonie, d’employer des anglicismes et des mots anglais !! Pour les Français, l’avenir de la langue française, c’est l’anglais !! Vous êtes ridicules, vous êtes seuls à comprendre l’anglais que vous employez et prononcez mal !
Pourquoi pas mode jetable ?
QUI comprend « fast fashion » ?
J’ai 66 ans et j’aime bien entendre des langues étrangères dont l’anglais (licence à Paris 7 quand j’étais jeune).
Mais s’il vous plaît, STOP à l’abus d’anglicismes et de mots tronqués en français pendant vos émissions (combinés à des débats non maîtrisés pendant lesquels tout le monde parle en même temps, elles deviennent inaudibles et pénibles à écouter).
Et Notre-Dame, ou n’importe quelle autre cathédrale, sont-ce aussi des « mega church »? Pourquoi faut-il toujours inventer des anglicismes, pour évoquer n’importe quel phénomène, qui ne semble pas « main stream »? Curieuse époque, qui considère comme une anomalie, une forte affluence à un culte religieux.
« La victoire du 15 de France face à l’ennemi anglais »
Personnellement je n’ai aucun ennemi en Angleterre, mais j’en ai davantage parmi les gens qui inventent des ennemis imaginaires en utilisant le vecteur des compétitions sportives.
Ce verbatim est à mettre dans le sac des expressions violentes qui ont accompagné et préparé l’esprit humain à dominer et violenter les femmes et les hommes, au service des puissants, plutôt que vivre dans l’harmonie et le jeu.
Car le rugby comme tout autre sport doit rester un jeu et un accomplissement au service du bien-être.
J’écoute avec grand plaisir votre émission et les chroniques qui la nourrissent.
Ce dimanche matin, votre chroniqueuse a partagé une réflexion très intéressante sur « Maire et Mère ». Elle a employé l’expression « TOMBER ENCEINTE » pour parler de la grossesse de l’élue de Poitiers.
Je pense qu’au XXI° siècle, peu de femmes “TOMBENT enceintes”.
Je suppose que l’élue n’est pas « TOMBÉE » enceinte mais a délibérément choisi sa grossesse. Cette expression me semble inappropriée à notre époque. Evidemment ce minuscule détail n’enlève rien au grand intérêt que j’ai porté à la chronique.
Lorsque je lis auteure, metteure en scène, cela me fatigue.
Autrice, metteuse en scène, retrouvons notre français, langue latine, riche de son masculin et de son féminin.
De même, j’apprécie que France Culture fasse une large part au matrimoine (les Résistantes, Halimi, Veil, Angela David…). Pourquoi le nommer patrimoine quand il s’agit de ce qui nous est légué par les femmes ?