J’aime beaucoup votre émission, j’ai juste les oreilles qui saignent à chaque fois que je vous entends dire que « ça fait sens ».
Cet anglicisme fait des ravages en particulier en entreprise mais il est vraiment malvenu et à combattre.
Prononciation : France Info nous apprend que les indépendantistes néo-calédoniens transférés pénitentiairement en Métropole s’en déclarent abasourdis, le mot étant prononcé comme « abassourdis ». C’est une erreur, phonétiquement c’est « abazourdis ». Venant de l’argotique verbe “basir”, puis “basourdir”, signifiant zigouiller quelqu’un. Cela étant dit, loin toutefois de toute notion de surdité, espérons que ma présente intervention réitérative ne tombera pas encore dans l’oreille d’un « zourd ».
“Backlach”. Qu’apporte votre concept ? Rien du tout. Qu’on utilise une autre langue pour mieux expliquer ou définir, je suis pour. Quoique c’est toujours l’anglais.
Mais dans ce cas, ça n’apporte rien. IL y a une réaction à l’écologie, c’est clair. La langue française fait bien le boulot.
Ce côté blingbling de la Terre au carré est sa faiblesse. Dommage.
“Backlash” = retour de flamme. L’incapacité à maîtriser sa propre langue, à l’enrichir, à la faire évoluer, voilà certes le résultat de dizaines d’années de propagande molle, venu d’un pays qui est en soi une catastrophe écologique. Allez donc constater sous d’autres cieux la catastrophe qu’est le colonialisme culturel dont vous êtes le vecteur (avec vos amis de Sciences Po, par exemple). Votre émission partage tous les défauts de France Inter : élitisme, mépris des classes populaires, refus de traiter les questions fondamentales, notamment la relation entre pseudo démocratie et catastrophe environnementale. A France Inter, on ne parle pas même la même langue qu’en France. Honte à vous.
“Va-t-être” ou “devra-t-être” ne me paraît guère en usage dans notre belle langue.
Alors deux fois dans le même journal de 7 heures c’est un soupçon excessif…
Sans parler des “Du coup” omniprésents sur votre chaîne de France Culture !
Comment voudriez-vous perpétuer notre belle langue au sein des plus jeunes ?
Pour ce qui concerne le déplacement d’un prévenu ou d’un condamné, on ne parle pas de transfert mais de “transfèrement”. C’est un mot spécifique utilisé uniquement dans ce cas-là.
Ce serait bien si votre producteur de France Culture parlait d’une « ode » et non d’une « aude »…
S’il veillait à toujours accorder le verbe avec son sujet (et non avec le substantif le plus proche).
Mais il faut qu’il continue à parler soigneusement « des historiennes et des historiens » car cela nous a valu « des Néanderthaliennes et des Néanderthaliens »… qui n’ont pas fini de faire rire dans les chaumières !
Au cours de votre émission du vendredi 21, vous avez une fois de plus massacré les règles élémentaires de la phonétique, brouillant par la même le sens des mots. On ne dit pas » aude « , avec un O fermé, pour parler d’un poème lyrique mais, ode avec un O ouvert.
Vous disposez de la parole publique et donc il vous appartient de respecter les règles du langage afin de rendre le discours intelligible. C’est là, la moindre considération que vous devez aux auditeurs de France Culture.
Pourquoi “Saint Christophe en… Oisans” ? Vous ne connaissez pas les liaisons ?
Merci pour vos journaux, mais de grâce, cessez d’utiliser « à l’est de l’Ukraine » pour « dans l’est de l’Ukraine » ! Vous donnez à entendre que ce territoire n’appartient plus à cette victime déjà amputée d’un cinquième de son territoire ! Soyez conscients que tout le monde vous entend !
Il est question de pédocriminalité. Pas de « pédophilie »…
Merci. Par respect pour les victimes.
Entendu ce jour 22 juin dans vos interventions :
- « il s’en est suivi »… pourquoi couper le verbe « s’ensuivre » en deux ? Il se conjugue comme « s’enfuir » donc on doit dire « il s’est ensuivi »
- « abasourdi » prononcé « abaSSourdi », un seul « s » donc on dit « aba(Z)ourdi »
Mon message est bref, veuillez m’en excuser mais j’en ai marre du massacre quotidien du français sur des ondes qui devraient être exemplaires et de perdre du temps à réagir.
Il est indispensable de réapprendre à presque tous les journalistes la meilleure façon de poser les questions. Ils ont besoin d’un bon professeur de grammaire. La manière de base est : « Qu’est-ce que… ? ». Exemple : « Qu’est-ce que tu penses ? » (Et non « Tu penses quoi ?), « Qu’est-ce que tu feras demain ? » (Et non : « Tu feras quoi demain ? »). De ce « qu’est-ce que » est formé le mot question. (« Qu’est-ce-tion »). Voici ce que l’on peut entendre quotidiennement sur les ondes :
« C’est quoi la suite ? ». (C’est lourd ! Journaliste de France Inter. Je lui apprendrai que « Quelle est la suite ? » est nettement plus audible.
« Ça vous dit quoi ? ». France Info. 17 juin 2024. 20h04.
« Ça vous inspire quoi ? »
Et je pourrais en remplir des pages.
Commencer une phrase que l’on sait interrogative par « Qu’est-ce que… ? » c’est informer dès son début l’interlocuteur que l’on va poser une question. C’est donc mieux informer.
À bon entendeur ou à bonne entendeuse de questions inélégamment posées… Plus cordialement quand ils poseront mieux leurs questions.