Votre journaliste remercie son invité par la formule : merci d’avoir été l’invité de France Inter. Je pense qu’il devrait plutôt dire : merci d’avoir ACCEPTÉ l’invitation de France Inter.

Entendu le 15 octobre sur Franceinfo : Colère des éleveurs de lait…Heureusement, les buveurs de vaches sont contents…

Votre journaliste et producteur sur France Culture a enchaîné pas moins de trois anglicismes en moins de 30 secondes dans son émission, qui porte un nom anglais !
Voici les anglicismes en question et quelques solutions de rechange pour y remédier. Quand les journalistes francophones, du service public de surcroît, ne sont plus en mesure de penser et de dire le monde en français, vous avouerez que c’est justement le pouvoir d’influence (le « soft power” comme vous dites) américain qui s’accroît au détriment de la France et de la Francophonie !
Voici le script de la phrase entendue sur France Culture : “On n’a peut-être pas éviter le name dropping mais c’est un peu le genre qui le veut […] On a essayé de mêler des journalistes, des chercheurs, des diplomates, des think tankers, des think tanks, mais aussi des academics » …
NAME DROPPING : balançage de noms, énumération abusive, esbroufe nominale, listage.
THINK TANK : cellule de réflexion, équipe de réflexion, groupe de réflexion, institut de recherche, laboratoire d’idée.
ACADEMIC : Du nom l’anglais « academic « , « professor” : chercheur, enseignant, membre de l’université, professeur, universitaire
SOFT POWER : diplomatie d’influence, manière douce, pouvoir de contraindre, pouvoir intelligent.

Je suis régulièrement étonné d’entendre, comme ce dimanche matin votre journaliste sur Franceinfo, parler de la maman et du papa comme si elle s’adressait à des auditeurs enfants, alors que son sujet traitait de l’écart de salaire entre les femmes et les hommes cadres. Pourquoi ne pas dire, la mère et le père ?

Promotion sur Inter du nouveau film d’animation « Sauvages ». Une « AUDE à la nature ». Combien de fois faudra-t-il répéter que « ODE » se prononce comme « COMME », « COMMODE », « ETOFFE » ? Merci.

Entendu dans la bouche de votre spécialiste des séries samedi : elle s’est « faite passer » pour une survivante du Bataclan. On dit : « elle s’est fait passer ». Cette personne ne s’est pas « faite » elle-même, elle a « fait passer » elle-même pour une survivante, le pronom « se » n’est pas complément de « faire » mais de « passer ».

Fidèle auditeur des programmes diffusés par Radio France en général, et « Inter », en particulier, que j’écoute toujours avec plaisir, je remarque une « inflation » importante (et injustifiée ?) de l’utilisation fréquente, par l’ensemble des intervenants des mots « voilà », et « etcetera », qui sont sensés remplacer des « trous » dans les propos.

Utilisation intempestive de l’anglais dans une émission sur France Inter. Merci d’utiliser un terme français plutôt que « skroler » « skroling »…

Dans une émission l’animateur parle de « casting » et non de « distribution », pourquoi ?
D’autant que le verbe anglais « To cast » = [attribuer, assigner un rôle à un acteur] utilisé dans sa forme progressive signifie que le producteur est à la recherche d’acteurs, or dans le cas d’espèce, le film étant terminé, la forme progressive ne devrait plus être utilisée.
Cet animateur n’est pas le seul à utiliser ce regrettable anglicisme, les amis du « Masque et la plume » en sont malheureusement coutumiers !