Petit message à votre chroniqueur qui a utilisé « quarantenaire » au lieu de
« quadragénaire ». Il fallait dire : « une bande de quadragénaires qui se prennent pour des gens de vingt ans… ». Aïe ! J’ai les oreilles qui saignent depuis vendredi ! Un quarantenaire désigne un événement qui dure 40 ans ou qui a duré 40 ans. On fête ainsi le quarantenaire d’un événement. Même chose avec « quinquagénaire » et « cinquantenaire ». Fils de prof de français, on ne se refait pas. Je vous écoute tous les jours depuis Madagascar et je rigole bien… Mes oreilles vont mieux…
Serait-il possible de demander à l’ensemble des journalistes de France Inter (voire Radio France) de se passer de cette nouvelle expression à la mode pour formuler les questions : « qu’est-ce que ça dit de …? « . C’est insupportable, et tout le monde semble s’être passé le mot… Merci !
On nous gratifie du solécisme à la mode : « … enjoint l’État hébreu » (alors qu' »enjoindre » appelle un complément indirect, on « enjoint à l’État hébreu »). Auparavant votre journaliste avait culminé avec des revendications « entendables »… Les journalistes qui sont, qu’ils le veuillent ou non, des exemples pour ceux qui les écoutent, pourraient-ils réviser un peu leur syntaxe et leur
vocabulaire ?
« C’est un boomer qui veut cancel la génération suivante… » dixit votre intervenante. Au secours !!!!
Est-on bien sûr que l’on ne puisse trouver d’autres mots ? en français, par exemple ? …
Je viens d’écouter la chronique sur une série américaine.
En peut-être deux minutes, j’ai noté l’emploi des mots : « Moche, Crade, Dégueulasse, Engueulade etc. »
Je sais qu’il faut « évoluer avec son temps », accepter que « la langue française change », mais ces bonnes raisons nous obligent à subir un jeunisme nauséeux. Dans le monde radiophonique, France Culture demeurait le seul espace où l’on pouvait entendre un français de qualité.
De grâce, ne tombez pas dans ces travers qui ne vous attireront pas plus d’auditeurs et ne font que désoler ceux qui le sont encore.
J’étais ravie de la chronique d’aujourd’hui (16/01) portant sur la grammaire et le vocabulaire utilisés par nos politiques, jusqu’à ce que le chroniqueur dise « un espèce ».
Quel que soit le genre du nom qui suit « une espèce de … », espèce reste un nom féminin.
Quelle ironie étant donné la chronique ! Dommage…
Quand vos journalistes et présentateurs arrêteront -ils d’accoler le mot « événement » à tout et n’importe quoi !!! L’émission événement, le concert événement, l’auteur du livre événement, le film événement !!!
Il est vrai qu’il s’agit là de « Fait auquel on accorde une importance démesurée » et non de « Fait qui attire l’attention par son caractère exceptionnel » mais j’en ai marre de cette expression. Attention le mot « phénomène » semble également poindre ! Tout va donc devenir soit « événement » soit « phénomène » !! Il est vrai qu’à une certaine époque tout était « intelligent », de la personne à la voiture en passant par l’aspirateur !!!
Je ne supporte plus cette recrudescence de l’utilisation du mot « challenge » en le prononçant à l’anglaise alors que ce mot est tout autant français et qu’il peut tout aussi bien, et même mieux, être remplacé par le mot DÉFI.
Comment se fait-il que des journalistes de France Inter ou de France Info le prononcent de cette manière ou n’utilisent pas « défi » ou un autre synonyme ?
En vous remerciant de le rappeler avec une certaine insistance auprès d’eux surtout à l’approche des Jeux Olympiques.
J’écoute en particulier Franceinfo chaque matin. Je suis ennuyé par l’emploi de mots très anglais (« punchline » à plusieurs reprises ce matin) qui n’apportent que confusion et donne une impression de snobisme inconvenant. Merci de votre attention pour respecter notre langue.
Ce matin, votre intervenant a dénoncé dans sa chronique les fautes de français de certains ministres.
Quand on dénonce un travers, il faut faire attention de ne pas y tomber soi-même. Or, le journaliste a dit « un espèce de coworking » alors que le mot espèce est TOUJOURS féminin, quel que soit le mot qui le suit.
Je me permets de vous écrire car je suis choquée d’une faute de français que je viens à nouveau d’entendre, sous sa forme la plus caricaturale à propos d’une joueuse de tennis, la « numéro une » française. La même erreur se répand sous une forme plus excusable : on entend par exemple à la SNCF la « voie une » au lieu de la voie 1 (qui sous-entend la voie numéro 1). Il s’agit bien du nombre 1, et non de l’article ou de l’adjectif cardinal un(e). « Voie 1 » est de toute évidence est différente de « une voie », « voie deux », différent de « deux voies ». Si « deux » était un adjectif qualifiant « voie », « voie » devrait être au pluriel … Je ne suis pas linguiste, je suis prof de maths, et ce qui me navre surtout c’est que ce mauvais usage est contraire à la logique. J’ai écrit à l’académie pour m’assurer que ma logique ne me trompait pas, et voici leur réponse « Votre analyse est juste et nous la partageons sur tous les points. » Aidez-nous à freiner la diffusion de cette erreur, s’il vous plaît !
En fait c’est éruption volcanique, pas irruption ….
Une nouvelle fois je suis contraint de vous exprimer ma stupéfaction consécutive à intervention de certains de vos commentateurs concernant le cyclone Belal sur Franceinfo et France Culture ce matin. Ils expriment la vitesse du vent en kilomètre.heure. Et bien non la vitesse s’exprime en km/heure ce qui se lit kilomètre par heure ou kilomètre à l’heure.
Le directeur d’un centre de prédiction météo a fait la même erreur c’est très grave.
Cela caractérise un manque de compétence, qui est du niveau du collège.
Vous avez un devoir d’informer correctement les auditeurs.
Malgré une accumulation de messages d’auditeurs vous alertant sur le mépris de notre langue sur une antenne prétendument de référence, ça continue !
A l’occasion de la nomination d’un nouveau gouvernement (new government pour ceux qui sont gênés de parler français), nous sommes abreuvés de « casting ». Journalistes du service public, à vos dictionnaires !
Juste une remarque sur la langue : tous les jours, la présentation du sujet commence par ce pléonasme « c’est DE cela DONT on va parler », qui me hérisse les (quelques) cheveux (qui me restent). DONT = DE QUOI / DE QUE. Donc on dit soit « c’est DE cela QU’on va parler », soit « c’est CELA DONT on va parler ». Merci de ménager mes pauvres oreilles sexagénaires.
Votre émission parle de beaux sentiments, de danse et de mieux être …
Mais en utilisant le terme schizophrénie pour parler de dédoublement de la personnalité, cela ne va pas contribuer à l’épanouissement des personnes atteintes de cette maladie !
Non la schizophrénie n’est pas un dédoublement de la personnalité !!
Prononciation de « ode », ce mot rime avec mode ou code.
Merci de demander à votre journaliste de cesser de dire « couv ». Ce n’est pas beaucoup plus long de dire Couverture, mais certes moins snob et moins « bobo ».
Pourquoi persister à prononcer le nom de Donald Tusk « teusk » comme s’il s’agissait d’un Américain ou d’un Anglais, alors que je vous rappelle qu’il s’agit d’un Polonais et que son nom se prononce « tousk » !
Je m’étonne que l’on s’évertue encore aujourd’hui à prononcer incorrectement le nom de l’actuel premier ministre polonais, Donald Tusk. L’on doit prononcer son nom de la manière suivante : tousque. Et non « teusque », à l’anglo-saxonne. Si ce monsieur était un inconnu, je pourrais l’admettre. Mais cet homme politique a déjà une certaine carrière : déjà président du conseil des ministres antérieurement, mais surtout ancien président du Conseil, sans compter d’autres fonctions occupées précédemment.
L’emploi d’expression anglo-saxonnes alors qu’il existe des équivalents français est une pratique régulière sur l’antenne. Mais quand de surcroît cela affecte la prononciation des noms propres, cela n’est pas admissible, d’autant que la prononciation de son nom, contrairement à d’autres noms polonais, ne pose pas de problème particulier.
J’espère que je n’aurais pas à rédiger un nouveau courrier à propos de son nom. Je l’avais déjà fait alors qu’il était président du Conseil européen.
Merci pour ce débat. On apprend vraiment des choses, notamment une bonne expression : « il ne suffit pas de toucher le fond d’un problème, il faut le secouer pour le démanteler… »
Il ne faut pas confondre programmeur qui est un individu qui code des programmes et un programmateur qui est un appareil qui déclenche le chauffage par exemple !
Lors des informations les journalistes ne font généralement aucune coupure entre deux sujets. Le début de la première phrase d’un nouveau sujet se confond avec la fin de la dernière phrase du sujet précédent. Ceci entraine souvent des confusions. La vitesse d’élocution d’un sujet à l’autre permet de comprendre qu’il s’agit d’un nouveau sujet seulement par l’incohérence des deux phrases enchaînées avec trop de précipitation. Mettez un « point à la ligne » entre deux sujets, pas seulement une « virgule » comme c’est trop souvent le cas. Cela rendrait une meilleure compréhension de la fin d’un sujet et du début de l’autre. On a quand même le temps de faire cette toute petite interruption entre deux sujets.