Ce dimanche matin, une émission très intéressante avec témoignages poignants sur la commémoration du débarquement du 6 juin 44. Merci pour ces témoignages ! J’ai été néanmoins outrée par le commentaire d’un présentateur disant « vous n’allez pas échapper à une nouvelle commémoration du débarquement ».
J’ai 70 ans et je suis petite fille de résistants qui ont sauvé 80 aviateurs tombés ou parachutés en Picardie (entre 40 et 42). Ma famille a soudé des liens très étroits avec les familles et descendants de certains de ces aviateurs (Anglais, Américains, Australiens, Néozélandais…). L’un d’eux (un Anglais de 70 ans) était d’ailleurs de passage chez moi à Grenoble le mois dernier. Nous avons parlé du D-Day et de la commémoration que ces familles anglaises honorent (de manière active d’ailleurs mais je ne développe pas !). Ils auraient été choqués d’entendre cette réflexion déplacée. Merci de faire remonter cette remarque.
De la part d’une auditrice fidèle à France Inter fille et petite-fille de résistants.

Très émouvant. Le récit des témoins est clairement un immense hommage à celles et ceux qui sont tombés pour la France (et l’Europe !), afin qu’elle(s) soi(en)t délivrée(s) du joug nazi !
Qu’on le veuille ou non : les populations normandes ont été sacrifiées pour permettre cette libération ! On leur doit beaucoup également !

La Russie n’appartient pas à Poutine. Les soldats Soviétiques morts dans la boue, la neige et la poussière appartiennent, maintenant à l’Histoire de l’Humanité. Elles et ils s’appelaient Gricha ou Swietlana, Ivan… leurs corps ont disparu dans la forêt de bouleaux qui a poussé, nourrit de leur chair.
Elles, ils, ont combattu-e-s sous le drapeau Rouge, et alors ? On n’oublie pas Ryan ou John, ou Janes mort dans le sable de Normandie, on n’oublie pas celles ou ceux Français ou Arméniens, Espagnols ou Italiens, Juifs ou Allemands morts dans les cachots, sous la torture ou brûlé-e-s dans une église, et de même on n’oublie pas les autres, celles et ceux d’en face recouvert de propagande et de honte…qui périrent au nom du Mal, de la Mort et de la barbarie.
Tandis que les croix blanches s’alignent dans le gazon vert éclatant du cimetière où repose en paix ces soldats plein de peur et de courage qui sont morts si loin de chez eux… Combien faudrait-il de Croix ou de Croissant ou d’Etoile ? Comment serait vaste le cimetière pour honorer la mort de plus de 20 millions de femmes et d’hommes ? Jusqu’où devrait-il s’étendre, au-delà des monts Oural? Jusqu’au première vague du Pacifique?
De quoi pourraient elles et ils être coupables ? Qu’ont-elles, ils fait d’autres que défendre leur patrie, leur dignité, leur liberté, leur Histoire…qu’elle vous plaise ou non.
En toute justice, en toute liberté, en toute fraternité, le drapeau Rouge orné de l’étoile, d’un emblème maintenant interdit, devrait flotter au vent de l’Atlantique et si l’on était encore plus juste, encore plus libre, encore plus sœur et frère, les drapeaux du Maghreb et de l’Afrique devrait flotter au vent de l’Atlantique et puis, et puis on entendrait Barbara chanter Göttingen
Combien de familles à Moscou, à Leningrad, dans les villages perdus des plaines se dresseraient pour entendre leur hymne se perdre dans le vent de l’Atlantique ?
Quand on hait, quand on refuse le regard de l’autre, la main de l’autre, quand on méprise la peine et la douleur de l’autre alors à quoi pourrait-on s’attendre d’un peuple qui fût notre allié et maintenant notre ennemi ?
C’est un peuple, des peuples qu’il faut honorer et non pas le tyran qui nourrit l’amertume et la violence.
Il n’existe pas un peuple qui n’aime pas la paix et la liberté, pas un qui refuserait d’être le frère de son ennemi d’avant, d’avant la Guerre, d’avant les crimes, les fosses communes et les ruines de ce qui fût une ville. Souvenons nous du discours de Charlot. Souvenons nous du discours du Dr Martin Luther King.

N’oubliez jamais que la préparation du D-Day s’est faîte dans le dos du Général De Gaulle qui n’a été prévenu que quand le débarquement avait commencé.
Nos « amis » américains avaient préparé une liste de préfets à imposer à notre pays et ils avaient aussi imprimé des billets en francs pour avoir la main mise sur notre économie.
Le Général De Gaulle n’a jamais célébré le 6 juin car il avait compris que le but des dirigeants US était de nous asservir !
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas avoir une pensée pour ces braves hommes tués dans ce débarquement !

“Il n’y a eu que 3000, 10 000 morts, etc”
Chaque mort est un drame. Pour la Libération, pourquoi ne parle-t-on jamais des républicains espagnols (200 à peu près, me semble-t-il) qui étaient présents.

Rappelez lors du 80e anniversaire de la libération de Paris, le rôle de la Nueve du capitaine Dronne de la 2e Db. Cette division constituée de résistants espagnols (durement touchée lors du débarquement) fut la première à entrer dans Paris ce qui est rarement mentionné. En outre les Espagnols entrés dans la résistance jouèrent un rôle majeur dans la libération d’Annecy et de la Haute-Savoie qui s’est elle-même libérée.

On n’invite pas Poutine au D-Day mais doit-on assimiler le peuple russe à ce dictateur ? Les soldats russes, par millions sont morts sur le front de l’Est ? Zelensky, ah oui.
Pourquoi ne parle-t-on pas des pogroms anti juifs des gouvernements ukrainiens ? Et quelle fut leur participation à la lutte contre les nazis ? Profondément pacifiste, seule l’Histoire me permet d’avoir une boussole pas la politique.

Quel bonheur d’entendre l’historien Olivier Wieviorka et Nicolas Demorand ce jeudi matin ! Quel échange sur le 80ème anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie ! On se sent tellement intelligent après. Merci !!

Radio France célèbre l’anniversaire du débarquement en Normandie. Très apprécié, votre journaliste annonce qu’il s’agit d’un débarquement des soldats canadiens, américains, anglais … C’est de faire quelque part injustice à tous les autres qui y ont participé, les Français bien sûr, mais notamment les Polonais et aussi les Tchèques, et autres. Voir donc les conditions et le lourd tribut qui a été payé, aussi en regard du sort qui a été réservé à leurs états à l’issue de la guerre mondiale atroce qu’on espère la dernière. Donc eux aussi, ils se sont battus si on dresse la liste.
Pour l’exemple, je vous joins ci-dessous un lien relatif à la France. Cependant il serait aussi opportun de parler des autres faits d’armes en France et ailleurs, Naravik, Montecassino, etc., Quand bien même il faille démystifier l’histoire officiel, communément admise. Ces exemples illustrent l’implication des soldats polonais auprès des alliés, les soldats d’un pays troqué entre les Alliés au bénéfice de l’URSS de Staline.
Mais, bref, simplement, ne pas les oublier, leur rendre la dignité, à mes yeux, paraît important… et aussi, quelque part, c’est de ne pas mentir par omission.
Je vous remercie pour vos émissions d’une grande qualité que j’écoute addictivement si on peut dire.

Le Musée de la Résistance

Merci d’avoir consacré vos émissions à cet évènement exceptionnel, le Débarquement, il commence la Bataille de Normandie, il ne faut pas oublier qu’elle dure plus de deux mois et elle a une fin terrible dont on ne parle pas assez.
L’ultime épisode qui permet ensuite la libération de Paris se déroule au Mont Ormel, lieu où la Poche de Chambois-Falaise se referme grâce aux troupes polonaises, Je vous invite à rapporter cet évènement crucial pour la suite de la guerre et à vous rendre au Mémorial de Montormel, aussi sur les sites internet du département de l’Orne, voir aussi GEO spécial Histoire…
Au cœur du 80ème Anniversaire « L’Orne se souvient » samedi 24 Août sur les lieux mêmes de la fin de la Bataille de Normandie,
Christophe Bayard professeur d’histoire à Alençon, président de l’association Vive la Résistance, organise chaque été des circuits très documentés sur les traces du général Leclerc, ces circuits se terminent au Mont Ormel, passionné il est intarissable et captive son auditoire, à commencer par ses élèves.

On commémore le D-Day et on vote aux élections européennes. La liberté regagnée à la suite du D-Day et on ne prend plus conscience de cette liberté de pouvoir librement voter : il est curieux que le journal de France Inter n’en parle pas de cette façon !

Bonjour Radiofrance et Franceinfo TV pour ce grand moment de télé. Je regarde les cérémonies du D-DAY. J’ai vu également hier la reconstitution du débarquement sur la 2ème chaîne !! Quelle inventivité, et aujourd’hui quelle émotion de voir tous ces vétérans US !!
Quel travail aussi pour un service public de très grande qualité malgré je suppose des budgets très difficiles à tenir !!
Espérons que tous ces efforts seront récompensés et que nos jeunes auront conscience de ce que les Américains ont fait pour nous !! Qu’il faut toujours s’en souvenir surtout en ce moment où la guerre est peut-être imminente !! Zelensky est là et Poutine n’a pas été invité – C’est bien. Tout est dans le symbole. Je suis une retraitée de 71ans dont le grand-père paternel a été fait prisonnier. Encore merci pour ce grand moment !

J’étais en train d’écouter les ondes de Franceinfo et je réagis sur ce qui vient d’être dit sur la résistance intérieure. La personne se serait planquée pendant la guerre… Il faudrait que cette personne vienne chez nous dans notre beau Limousin et il verra si la Résistance intérieure n’a pas été l’héroïque gagnant du temps pour empêcher les troupes allemandes de remonter vers la Normandie. Cela nous a valu les pendus de Tulle et le massacre d’Oradour mais les nazis ne sont jamais arrivés à temps. De plus la bataille du Mont-Gargan avec les FTPF en Haute-Vienne a été une victoire. Demandez à M. Fabrice Grenard qui en a écrit un livre. La zone sud central a été libéré grâce au maquis gaulliste de l’Armée Secrète. Le corps franc de Tulle du Général Hounau a participé à toutes les batailles et a engagé une bataille décisive à Issoudun dans l’Indre. Ils ont bloqué l’Armée allemande venant du Sud Est qui refluait vers le Nord poussés par l’armée du Maréchal De Lattre de Tassigny qui avait débarqué en Provence. Ils ont empêché que ceux-ci remontent également vers la Normandie et la région parisienne permettant la Libération de Paris.

L’Opération Jubilee du 19 août 1942 à Dieppe n’était pas un « débarquement » mais un raid, c’est-à-dire une attaque avec objectifs militaires ennemis à détruire ! Même si riche d’enseignements pour le futur Débarquement, cette opération est à mettre à part. D’ailleurs, elle est largement méconnue et sa dimension dramatique et stratégique mériterait qu’on en parle davantage.

Commémoration 6 juin 44 : il me semble que Lisieux ville martyr détruite à plus de 80% lors du débarquement est oubliée dans vos émissions, ce qui fut aussi le cas dans l’énumération des villes bombardées sous le mandat de monsieur Hollande lors d’un anniversaire du même type. Lisieux n’est pas que St Thérèse…

On entend souvent dans les médias parler du rôle de la Russie ou de l’armée russe, ou des soldats russes dans la guerre 39-45. Il faudrait dire plutôt, l’URSS ou l’armée rouge, ou les soldats soviétiques etc… En effet cette armée était constituée en grande partie d’Ukrainiens, de biélorusses, de russes, etc….
Cette confusion est permanente et est toujours maintenue par le pouvoir russe actuel.
Il est important, à l’heure où la Russie veut détruire l’Ukraine, de faire cette distinction.
Merci.

Magistral Pierre Haski en ce jeudi de commémoration – mais tous les autres jours aussi. Merci !

Lors de ces journées de commémoration on ne parle jamais des forces aériennes françaises libres qui faisaient partie de la Raf et qui ont bombardé tous les postes de DCA allemandes.

Affirmer que le débarquement fut la plus grande opération militaire de l’histoire est une contre-vérité totale. Outre que ce fut un échec relatif, la meilleure preuve en étant le projet d’Eisenhower le 19 juillet 1944 de rembarquer devant la stagnation de son armée. Ce projet a bien sûr été infirme par les politiciens américains et anglais sous la pression russe.
L’opération militaire la plus intense a bien été « Barbarossa » le 22 juin 1941, engageant plus de 4 millions de soldats et 600 000 véhicules ; par ailleurs Moscou était atteinte en 4 mois…L’armée américaine est arrivée péniblement à Paris le 25 aout 1944, soit 3 mois pour faire 300 kms !