Point sur Marcellin Deschamps (alias Mehdi Meklat) à Radio France

Certains auditeurs sont persuadés qu’il est toujours chroniqueur. Non, France Inter a mis fin à sa collaboration en juin 2015. A noter toutefois que, sur l’antenne, jamais il n’y a eu le moindre incident ni le moindre propos équivoque. Evidemment, ni France Inter ni Radio France ne cautionnent les tweets violents et racistes dont vous avez certainement entendu parler.


L’affaire Théo… avec Emmanuel Leclère, du service Enquêtes/Justice de France Inter

L’affaire Théo, du nom de ce jeune homme de 22 ans, violemment agressé par des policiers lors d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois, divise nos auditeurs. Selon leurs opinions, ils n’entendent pas forcément les informations de la même manière. Mais ils posent de bonnes questions à laquelle, Emmanuel Leclère, répond au micro du Médiateur.
Les mots justes… Un grand nombre d’auditeurs, comme Annette, s’étonne que vous parliez sans cesse de « viol présumé », de « soupçon de viol ». Or, dit-elle, « tout le monde sait qu’il s’agit d’un viol à l’aide d’une matraque. Pourquoi ne pas reconnaître les faits ? ».

Tant que l’affaire n’est pas jugée,  il s’agit d’un « viol présumé » d’autant que les policiers contestent le viol depuis le début ; donc les journalistes ne peuvent pas parler de viol sans ajouter « présumé ».

Pourquoi Théo n’a-t-il pas de nom de famille ? On parle de Rémi Fraisse, d’Adama Traoré, mais c’est Théo sans nom… A noter que Théo ne s’est d’ailleurs jamais exprimé directement à la radio.
A-t-on vraiment recontextualisé la situation ? Jules se dit choqué par « les médias qui ont fait de Théo un héros et de tous les policiers des monstres, en oubliant de parler de ces quartiers dont la vie des habitants et le travail des policiers sont rendus impossibles par le commerce de la drogue ».
Evidemment, tout cela n’excuse en aucune manière ce qu’a subi Théo. Et Olivia estime que l’ « on ne parle pas assez des violences de plus en plus fréquentes des policiers : manifestations durement réprimées, interpellations musclées, contrôles d’identité agressifs… ».
N’est-ce pas aussi la société qui est devenue plus violente avec des casseurs lors de manifestations ou des dealers armés ?

Les sujets de société dans l’émission « Grand bien vous fasse », Ali Rébeihi 

La question de la dépénalisation du cannabis, question qui a valu un certain nombre de réactions d’auditeurs. Notamment celle de Sébastien : « Globalement, vous avez parlé des bienfaits du cannabis, mais en oubliant les dangers, comme tous ces accidents de la route provoqués par des automobilistes sous l’emprise du cannabis ».
Des auditeurs, consommateurs de cannabis, auraient souhaité témoigner durant l’émission, comme David, mais, écrit-il, « on m’a fait patienter 40 mn au téléphone sans, finalement, me donner la parole ».

« Les effets du cannabis sur l’organisme ont été évoqués en première partie d’émission »

Comment sont choisis les thèmes ? Des auditeurs, comme Jean, trouvent que « beaucoup de sujets tournent autour du sexe » et Amélie nous dit : « Parler du sexe chez les seniors un mercredi matin quand les enfants sont à la maison, ce n’est pas très malin. J’ai dû couper la radio »…

« Différentes sources d’inspiration : l’air du temps, les essais, les auditeurs qui suggèrent des sujets ».