Je suis un fidèle et très assidu auditeur de France Inter depuis plus de 50 ans. J’en apprécie la qualité et la diversité de la programmation et des tranches d’information. J’ai cependant une remarque sur l’émission « Où est-ce que tu vas pour les vacances ? », qui, selon moi, n’est pas à la hauteur des exigences de votre station : un animateur « pousse-disques » qui meuble ses temps de parole avec des informations sans doute pêchées sur internet, cela donne une émission tout juste digne d’une mauvaise radio associative locale. Je m’interroge sur ce choix qui fait vraiment tâche dans la programmation de France Inter.

Auditrice quotidienne et branchée sur France Inter depuis une trentaine d’années, je m’autorise à vous faire part de mon avis concernant l’émission « Où est-ce que tu vas pour les vacances ? ». Quelques brèves interventions au micro, un « re-dit » des infos qu’il présente sur son sujet du jour. Bien peu de considération pour les auditeurs qui interviennent (et je vous assure que je ne suis pas concernée, pas d’intérêt à intervenir !).
Et puisque le thème du jour n’est pas développé, il faut bien meubler les 50 minutes : diffusion musicale en abondance.
S.V.P., ne nous infligez pas cela au-delà du programme estival.

Je trouve que l’émission estivale « Où est-ce que tu vas pour les vacances ? » programme une proportion de musique trop importante par rapport au contenu de l’émission en lui-même. Ça me donne l’impression qu’il faut combler le temps imparti par manque de main d’œuvre dû aux vacances. Puis solliciter les conseils touristiques des auditeurs c’est bien, mais ça donne la sensation que vous ne comptez quasiment que sur ces derniers pour étoffer le contenu. Je trouve l’émission un peu légère, connaissant certaines destinations traitées.

Nous vous écoutons en voiture et nous nous interrogeons sur le concept de votre émission.
80 % de musique sans lien avec le thème et le lieu de l’émission.
Des conseils très superficiels sur les lieux à visiter, des endroits très classiques proposés, rien hors des sentiers battus.
Dommage, l’idée était bonne.
Nous sommes Toulousains, et l’émission sur Toulouse nous a vraiment étonnés par son contenu et les adresses proposées.
Pourquoi recommander une adresse sans intérêt, à part pour les jeunes qui peuvent y boire pour pas trop cher, alors qu’il y a des lieux chargés d’histoire, ou bien d’autres pépites à découvrir ?

J’écoute énormément France Inter pour la qualité de ses émissions, mais là on baisse franchement d’un cran. C’est une émission de « pousse disques  » entrecoupée d’instants sans saveur ni rythme dont le contenu est glané sur internet. Bref, aucun intérêt. Lamentable.

Fidèle auditrice de votre radio, je souhaite partager mes questionnements quant aux contenus d’une émission quotidienne « Où est-ce que tu vas pour les vacances ? ».
En effet, l’animateur n’a pas toujours une connaissance très claire du lieu évoqué. Le concept de faire intervenir les auditeurs ne marche pas forcément… quand c’est le cas, il y a de la musique pour « meubler ».
De plus, autant mettre une playlist, car les interventions sont parfois très rares…
Les vacances pour les auditeurs sont aussi le moment où nous sommes plus disponibles pour écouter des émissions qui nous dépaysent et nous divertissent.

Si vous vous étiez renseigné sur la Commission Européenne, sur la construction européenne, vous sauriez que son siège a été fixé à Bruxelles bien avant 1990… Ce serait quand même utile de se renseigner sur les informations données aux auditeurs, non ? Mais tout ce qui compte manifestement, c’est de remplir du temps d’antenne entre les chansons. 
Je sais que c’est la période des vacances, mais l’auditeur de Radio France, qui après tout finance Radio France, mérite mieux que cela. Très décevant .

En écoutant votre émission, je m’attendais à voyager dans la diversité culturelle française. Mais de cela, il n’est jamais question. Vous parlez de Narbonne, sans aucune référence à son identité occitane, et de Strasbourg sans évoquer son identité alsacienne, et surtout sans nous faire entendre les langues autochtones. Il existe pourtant de bons artistes de langue occitane ou alsacienne qu’on n’entend jamais sur les ondes « nationales » et que vous auriez pu faire découvrir à vos auditeurs curieux.
Au lieu de cela, vous leur servez la sempiternelle programmation musicale made in Paris-Inter. Les langues des peuples de France seraient-elles interdites d’antenne de peur de contredire le mythe de la France monolingue, cher aux jacobins ?