Sandrine Rousseau, députée EELV-Nupes, était l’invitée de Questions politiques ce dimanche 13 novembre sur France Inter. Réactions d’auditeurs :
Merci pour cette émission qui interroge Sandrine Rousseau et lui permet de s’exprimer sur les sujets écologiques et politiques. Vos questions lui permettent d’exposer ses idées et je la trouve très pertinente. Cette intervention permet de ne pas la réduire au portrait hystérisé souvent dessiné d’elle.
Écologiste convaincu je pense que Sandrine Rousseau n’est pas la personne qui doit défendre cette cause. Son agressivité, sa radicalité et sa « haine » des hommes n’ont rien à voir dans la défense de l’écologie.
Madame Rousseau a de belles convictions que je partage pour la plupart. Elle a trouvé la bonne tonalité pour répondre aux questions des journalistes.
Cela dit, elle élude le fait que les Français les plus en difficulté sociale et économique ne s’engagent pas en faveur de l’écologie. Il me semble que l’écologie politique reste évasive sur les vraies conditions de vie et que ces derniers mois, elle a beaucoup trop parlé d’affaires privées. Les mesures du maire de Grenoble sur le règlement des piscines découragent beaucoup par leur portée symbolique.
Je pense que ce parti aura bien du mal à augmenter significativement son nombre d’adhérents à cause de ce positionnement que très peu de Français cautionnent. C’est très dommage car nous avons fondamentalement besoin de changer pour nous sauver. Merci pour cette émission très intéressante.
Je ne suis pas entièrement d’accord avec Sandrine Rousseau :
-Suite à l’intervention de l’animateur qui dit que l’angoisse est une émotion actuelle face au danger écologique et qu’elle empêche d’agir, Sandrine Rousseau dit que cette inaction est là depuis 1960. Je ne suis pas d’accord. Je suis née en 1984 et je n’ai pas été sensibilisée, ni à l’école ni à l’université, à ce problème écologique. Par exemple, dans les cours en classes élémentaires, on nous enseignait les bienfaits du recyclage plastique (j’ai le souvenir d’un “c’est pas sorcier” à ce sujet) pas du zéro déchet alors que nous nous savons pertinemment que le recyclage est un moyen pour avoir moins d’impact sur l’environnement mais on prend le problème à l’envers : « le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ». En tant qu’enfants et futurs citoyens nés dans les années 80, nous n’avons pas été sensibilisés à ceci. Pour ma part, j’ai été « touchée » et j’ai commencé à réfléchir à mon impact sur l’environnement il y a environ dix ans. Réflexion qui s’est intensifiée avec ma pratique de professeure des écoles (construction de mes cours, rencontre avec des associations nature) et l’écoute d’émissions telles que celles-ci. Dernièrement, elle s’est accentuée suite aux vendredis climatiques et grèves dans les lycées.
-Deuxième point : elle dit que l’inaction est uniquement politique. “Uniquement”, je ne suis pas d’accord. Oui elle est politique car ce sont les gouvernements qui doivent porter une politique écologique à la hauteur des enjeux et ce n’est pas le cas du tout : des exemples à l’échelle internationale: Coca Cola partenaire de la COP 27, à l’échelle nationale: un gouvernement qui travaille à court terme, qui ne met pas en place une alternative au transport individuel dans les campagnes et le péri-urbain (et j’ai un paquet d’autres exemples), qui soutient ses grandes entreprises (et leurs actions dévastatrices ex : Total Energie) au mépris de la santé humaine et de la planète.
Non, elle n’est pas que politique car ce sont aussi aux citoyens d’agir au quotidien et au fait d’accepter qu’il va falloir vivre autrement.
Oui elle est politique car dans un monde et une France aussi inégalitaire, ces enjeux environnementaux ne sont pas la priorité pour nombre de citoyens. Donc il faut reprendre le problème à l’endroit : avoir une politique éducative ambitieuse et de qualité qui prend soin de sa population et qui l’informe et la forme à l’entraide, la solidarité, au respect de l’environnement, à devenir des citoyens éclairés… (politique éducative au sens large : une école ambitieuse, une éducation aux parents, une offre éducative de qualité dans les lieux « sensibles »), un accès aux soins qui permettent de vivre dignement, une police formée et juste et présente de la même manière dans tous les lieux de la République, une justice indépendante et en nombre. Bref redonner une première place aux institutions. Dans le même temps, continuer à sensibiliser la population…
BREF : cessons d’abêtir volontairement notre population (« du pain et des jeux » pourraient être transformés par « des écrans et des divertissements »), que chaque politique garde son égo pour soi et travaille pour le bien collectif.
C’est très résumé et un peu brouillon mais en résumé j’en ai marre d’entendre des gueguerres politiques et de voir que rien ou peu avance.
C’est un procédé couramment utilisé par les politiques, particulièrement les démagogues : confrontés à une réponse difficile, devant défendre une position pour laquelle ils sont à court d’arguments, ils font dévier le débat sur des généralités, cela s’appelle : noyer le poisson. C’est exactement le stratagème utilisé par votre invitée : interrogée sur la justification de l’opposition de la NUPES aux bassines, comme elle ne savait que répondre à la détresse des agriculteurs, elle a évoqué le problème des retenues d’eau pour alimenter les canons à neige. Des journalistes avisés ne devraient pas se laisser abuser par un tel procédé !
Il y a plusieurs milliers de personnes qui écoutent ce programme, pourquoi Sandrine Rousseau dit que de baisser à 19° est inutile ? Se rend-elle compte que les factures vont tomber avec une augmentation conséquente de gaz, donc le peu que chacun pourra faire s’il est concerné par le chauffage au gaz, ce sera de moins à payer, sinon on va se retrouver au niveau des copropriétés avec des impayés énormes.
Croire que les véhicules électriques sont écologiques, en la technologie actuelle, est une pure hérésie !!!! Un sarcophage nauséabond que l’on prépare à nos descendants sans doute pire que celui du nucléaire dans les 70’s ; en exploitant les plus fragiles et exposés aux actuels problèmes visibles. Et oui… c’est évident la sobriété passe par le renoncement à un certain nombre de « jouissances » individuelles et collectives. Bien évidemment celles-là se trouvent être les fers de lances et mannes de ressources des pires espèces d’humains dont le capital augmente inversement proportionnel au désarroi de la plupart des autres…
Bref ! Comprenez…. Le problème de l’équation, c’est bel et bien nous !!! Et lorsque que les Intelligences Artificielles l’auront intégré… je ne donne pas cher de notre espèce… L’humanité se suicide … vive l’humanité !!!
Je suis à l’écoute de l’émission politique du dimanche à 12h avec Sandrine Rousseau. Je l’entends dire au sujet des violences faites aux femmes : « à la première gifle, il faut partir ! » Cette remarque va dans le même sens de ce que nous entendons partout. La question que nous pourrions nous poser, me semble-t-il, serait : « Pourquoi est-ce à la femme de partir ? Avec ou sans enfant ? Au lieu de penser que c’est à l’agresseur de partir ! » il me semble que nous marchons sur la tête. J’aimerais qu’à notre époque, nous rendions la vie impossible à ceux qui agressent les femmes.