Wajdi Mouawad, auteur, metteur en scène, comédien et directeur du théâtre national de la Colline, était l’invité du Grand entretien de France Inter ce 2 avril. Messages d’auditeurs :
Mme. Salamé et M. Demorand (ou Léa et Nicolas, si je puis me permettre ?), je souhaitais simplement vous remercier pour votre travail en général et pour la magnifique interview de Wajdi Mouawad ce matin.
Elle m’a beaucoup touché et cela fait du bien, en ces temps difficiles, d’avoir parfois un rayon de lumière qui perce les nuages.
C’est étrange comme ce type de message est rare au sein de nos médias. En tout cas, cela fait du bien de se sentir moins seul face à la folie de certains au sein de notre monde.
Merci Inter, merci à vous.
Je prends enfin « ma plume » digitale pour vous écrire, à vous tous sur France Inter, mais en particulier à Nicolas Demorand et à son équipe.
Je suis pédiatre néonatologiste à Luxembourg, j’ai passé mes études à Paris Sorbonne dans les années 80 du siècle dernier, j’y ai vécu une dizaine d’années, j’y ai appris à connaître et à aimer la France, France Inter, José Arthur, Macha Béranger, d’autres personnalités fortes de votre radio, j’ai grandi avec ces personnalités, et leurs émissions.
Aujourd’hui, je vis et je travaille à Luxembourg, je suis resté depuis 40 ans un auditeur assidu et quotidien de vos émissions, je démarre mes journées avec Mathilde Munos et son équipe, puis je reste, si le travail le permet, avec le début du 7-10…ma vie est rythmée, intéressante et embellie par vos émissions.
Nicolas Demorand en particulier est un de mes journalistes ou personnages préférés, on peut reprendre ses émissions en cours, sans les avoir entendues depuis leur début, et se sentir tout de suite auditeur à part entière, on trouve quasi toujours des points d’intérêt.
Je vous écris ce jour parce que j’ai entendu hier l’interview avec Léa Salamé et Wajdi Mouawad, le directeur du théâtre de la Colline, libanais chrétien dans ses origines.
Quelle leçon de vie, d’humanité et de lucidité par rapport au conflit du Proche Orient qui dure depuis si longtemps, même des grands historiens et auteurs comme Gilles Kepel n’arrivent pas à expliquer le fond des choses de manière aussi précise et puissante que ce que M. Mouawad a pu dire hier, c.-à-d. au niveau de l’individu qui est né et a grandi dans cette zone de conflit « éternel ».
Merci, merci de tout cœur, c’est à l’échelle de l’homme individuel que les choses se passent, qu’elles doivent bouger, qu’elles doivent changer. France Inter y participe en faisant des émissions comme celles de hier, elles sont nombreuses sur votre antenne, elles auront un impact un jour, je l’espère. Continuez votre démarche de donner la parole aux personnalités comme M. Mouawad, aux individus intelligents et capables d’éclairer avec leurs paroles les ténèbres dans lesquelles nous vivons.
C’est la première fois en 40 ans d’écoute de votre station de radio que je me suis lancé à vous écrire un message, cela compte beaucoup pour moi dans ces moments difficiles, qui sont certainement aussi difficiles et inquiétants pour vous que pour vos auditeurs.
Selon l’intérêt que j’éprouve pour vos invité(e)s, j’écoute assez régulièrement en podcast vos émissions.
Me vient l’élan de vous adresser un immense merci pour cet échange avec Wajdi Mouawad, croisé très fugacement en écrits seulement une ou deux fois auparavant au fil des ans.
Ce n’est pas trop d’exprimer qu’en l’écoutant, je trouve particulièrement inspirant cet artiste, cet humain. Votre entretien avec lui me permet de le « découvrir » bien plus. Quelle profondeur, de mon point de vue quelle justesse, quel espoir… dans les possibilités pour notre humanité de travailler sur elle-même, d’évoluer.
Des gens très en colère de ce qu’il exprime, sans doute, ne le nions pas, mais aussi combien de gens touchés / aidés voire – comme moi – positivement bouleversés par ce qu’il partage. Un grand merci d’avoir invité cet homme pas si connu, ça vaut le détour, il nous tire vers le haut.
Je crois que je vais relayer assez largement cette émission et même possiblement la réécouter.
J’ai beaucoup apprécié l’intervention de M. Wajdi Mouawad. Une personne qui parle du conflit israélo-palestinien et d’autres conflits actuels sans parti pris, sans haine, et pourtant issue d’un peuple totalement concerné. Merci pour ses paroles, sa sagesse. Merci à vous Léa Salamé et Nicolas Demorand pour l’avoir reçu dans vos studios.
Merci pour cette magnifique interview… Merci pour ce témoignage si émouvant qui nous incite à assécher en nous la plante de la haine… Merci aussi pour cette question sur la réduction du budget culture, j’espère que nos politiques pourront assumer les conséquences décrites par Wajdi. Merci, Merci…
Merci Wajdi pour vos paroles intelligentes.
Vous avez été un compagnon merveilleux pour moi pendant le covid.
Merci pour votre culture de l’empathie.
Avec vous je me sens réveillée et sur le beau versant du monde.
Avec vous c’est une très belle journée qui commence.
J’ai entendu M. Mouawad et j’ai été touché par ce qu’il disait. J’avais, et j’ai toujours, l’impression d’être le seul en France à faire un effort pour accepter tous les étrangers qui viennent chez nous.
J’ai 70 ans et j’ai entendu toute ma jeunesse les noms donnés aux nord-africains qui vivaient et travaillaient en France. Mon père n’a échappé à la guerre d’Algérie que parce qu’il était soutien de famille. Comme M. Mouawad je me suis dit qu’on ne pouvait pas vivre éternellement dans la haine. J’allais être papa et mes futurs enfants allaient grandir et que peut-être ils rencontreraient des étrangers et en seraient amoureux ou amoureuses. Que ferai-je dans ce cas-là ? J’ai travaillé dans les travaux publics avec des Algériens, Tunisiens, Marocains qui étaient très gentils. Certains m’ont rapporté des dattes, un autre m’a envoyé une carte postale. Mais moi, je ne les ai jamais invités à venir boire un verre à la maison. J’ai entendu une fois à la radio (France Inter bien sûr) quelqu’un dire : « l’intégration c’est dans les deux sens ». La peur de l’autre est je pense le premier frein à ce que tout le monde accepte l’étranger. Mais quand on a été élevé dans la méfiance ou la haine de l’autre, comme votre invité je dois faire un effort tous les jours.
Je sais ce n’est pas facile, mais chacun devrait se poser la question et faire un petit pas vers ceux qui viennent d’ailleurs.
J’ai lu « PLAIDOYER POUR L’ALTRUISME » de Mathieu RICARD ce qui m’a beaucoup aidé dans ma conviction. Voilà ma réflexion sur le racisme.
Il est rare d’écrire quand on est ravi, mais là, je suis enthousiaste par la qualité et l’intelligence de votre intervenant M. Wajdi Mouawad. Faisant du théâtre en amateur, ses réflexions sur la gestion de la haine des voisins que la Géographie (ou l’Histoire) nous a donné est une source d’inspiration lorsqu’il s’agit de jouer des personnages très antipathiques (ou pire!) sur scène. J’ai envoyé le lien de l’émission du 2 avril à plusieurs de mes amis « théâtreux ».