Emmanuelle Daviet reçoit Richard Place directeur ajoint de la rédaction de franceinfo

De nombreux auditeurs nous ont écrit au sujet de l’interview d’Isabelle Balkany réalisée à la suite de la condamnation de son époux.

De nombreux auditeurs nous ont écrit au sujet de l’interview d’Isabelle Balkany réalisée à la suite de la condamnation de son épouxerine écrit : « Cette femme se voit offrir une tribune de 10 minutes sur une antenne nationale et une interview complaisante. C’est scandaleux. »

Jean est sur la même ligne : « Je suis outré qu’on lui déroule le tapis rouge à une heure de grande écoute. Une radio publique ne doit pas permettre aux délinquants politiques de venir faire un second plaidoyer »

Que répondez-vous à l’indignation des auditeurs ?

Richard Place : Nous avons fait une interview d’Isabelle Balkany et non donné une tribune ou déroulé le tapis rouge à Isabelle Balkany. Une interview faite par un journaliste rompu à cet exercice. Ce jour-là elle était dans l’actualité, son mari venait d’être condamné, donc c’était intéressant de l’entendre sur l’antenne de franceinfo. Nous avons aussi entendu des opposants politiques et des réactions sur le « terrain judiciaire ». Nous avons eu un traitement équitable.

« Ces colons en mal de sécurité que Netanyahu a déçus ».
Ce titre d’un article consacré aux élections législatives en Israël. Titre qui a fait réagir les auditeurs.

L’article évoque Netiv HaAsara, un village agricole situé à quelques centaines de mètres de la frontière avec la bande de Gaza. Ce village nous écrivent les auditeurs « n’est pas une colonie et ses habitants ne sont pas des colons ».
Gilles nous demande s’il s’agit « du parti pris de la rédaction », d’une prise de position politique ?« 

Richard Place : Effectivement ce ne sont pas des colons mais des villageois. C’était clairement expliqué dans le reportage réalisé sur place. En revanche sur la mise en ligne de l’article nous nous sommes trompés, nous avons corrigé au plus vite. Nous ne pouvons que nous en excuser. C’est une erreur humaine.

Nous ne pouvons pas garantir que cela ne se reproduira plus car l’information en continu est une information qui fluctue, difficile à appréhender.