Le billet de Sophia Aram sur France Inter ce 29 avril a fait réagir des auditeurs :

Ce matin j’ai entendu la chronique de Sophia Aram, supposée être humoristique. Cette personne profite de sa chronique pour donner son avis, loin d’être drôle, sur un sujet d’actualité brûlant. Il me semble que c’est un abus, elle ne devrait pas s’exprimer sous couvert d’humour mais dans un programme d’opinion.

Je souhaite dire à Sophia Aram, qui me faisait beaucoup rire avant, que son obsession pour l’islamisme finit manifestement par brouiller son regard sur l’actualité. Sa chronique du 29 avril sur les étudiants de Sciences Po est : mensongère (les slogans ne sont pas “Palestine du fleuve à la mer”, mais “soutien aux Palestiniens”), péremptoire (encore ce préalable obligatoire de condamner le 7 octobre avant de pouvoir ouvrir la bouche, alors que ça n’est pas le sujet), méprisante (les petits bourgeois n’ont pas droit au chapitre, c’est vraiment très bête comme réaction, il faut habiter à la Courneuve pour dénoncer l’occupation illégale d’un pays ??), et surprenante (quoi de mieux qu’une jeunesse engagée, pour le climat ou en politique ?) Quelle condescendance, vis-à-vis de notre jeunesse… Si Sophia Aram confond dénonciation d’un massacre et d’une occupation avec soutien au Hamas, je lui conseille les podcasts « Anatomie d’un conflit ».

Enfin une intervention de Sophia Aram qui est exceptionnelle pour sa rigueur et son équilibre. Quel équilibre dans ce que l’on peut honnêtement penser sur cette situation dramatique. Vraiment un grand courage et une intervention qui va lui valoir malheureusement un nombre important d’invectives. Vraiment bravo et quel courage !!!!

J’écoute la matinale de France Inter et parmi les intervenants, Sophia Aram se présente comme humoriste mais ses billets sont politiques. Elle en a le droit mais doit se présenter comme chroniqueuse politique. Aucune contradiction ne lui est apportée. Elle doit dire ses engagements politiques en toute transparence et ne plus se cacher derrière ce statut de comédienne humoriste.

Je ne vois pas en quoi le billet de Sophia Aram, à l’exemple de celui de ce matin 29 avril, permet de le classer dans la rubrique Humour. J’ai entendu un commentaire insultant contre les personnes qui soutiennent la Palestine à Sciences Po. J’avais beaucoup aimé certains spectacles de Sophia Aram où elle se moquait des religions, mais là je trouve qu’elle n’est pas drôle du tout.

Chère Sophia, vous allez sans doute être la proie de la stupidité humaine et de la haine ordinaire après votre chronique du jour (29/04). Je veux vous assurer du soutien de ce que je pense ou espère être la majorité : vos mots étaient justes. Je vous remercie de porter cette parole. Vous avez mon plus profond respect pour votre courage constant.

J’ai été profondément heurté par votre billet de ce jour. Ne pas considérer avec quelque indulgence les initiatives plus ou moins heureuses d’une jeunesse qui a au moins le mérite de tirer la sonnette d’alarme (celle en cours actuellement dans la bande de Gaza), l’accabler sous les sarcasmes que vous avez proférés à son encontre, multiplier les amalgames comme vous l’avez fait pose vraiment question.

Fidèle auditeur de la matinale, je suis de plus en plus interloqué par les interventions de Sophia Aram le lundi matin, par leur contenu politique peu varié et surtout par son absence de dimension humoristique ! Je ne me souviens plus avoir ri à l’une de ses interventions et la comparaison avec les autres humoristes les autres jours est assez brutale.
Ecrire avec ironie et sarcasme ne suffit malheureusement pas pour être drôle et ses interventions s’apparentent plutôt à des éditoriaux socio-politiques. La case d’humour avant 9h le lundi a-t-elle disparu ? Si tel est le cas, il serait pertinent de le communiquer aux auditeurs.

Je souhaite vivement remercier Sophia Aram pour ses chroniques et notamment celle de ce jour. Je vis “en suspend » depuis le 7 octobre. Je suis outrée de voir ces ignorants de Sciences Po manifester contre Israël/pour les Palestiniens. Ont-ils pris conscience de la gravité de leurs gestes ? Savent-ils que 133 otages ne sont pas rentrés ? Merci infiniment à la justesse des mots employés ce jour par Sophia Aram. Merci pour son humanité.

Dans sa chronique du jour sur les réactions d’étudiants de Sciences Po pro-Palestine, Sophia Aram leur demande de penser aux victimes israéliennes et je comprends. La vie, ce n’est pas noir ou blanc. Il faut du gris dans une démarche mais dans sa critique où est le gris ? En attendant, les civils palestiniens sont massacrés.

Cela fait plusieurs lundis que j’écoute Sophia Aram. Ses billets d’humeur me font tressaillir, mais celui de ce matin m’oblige à réagir. Certainement que les jeunes de Sciences po vont être habillés en costard cravate, seront des cadres ou seront comme Daniel Cohn-Bendit (que les journalistes présentent comme étant de gauche). Mais en quoi manifester pour que cesse le saccage de la bande de Gaza fait dire à Sophia Aram qu’ils sont antisémites ? Il faut changer de disque.