Quand votre journaliste parle « d’expérience déceptive » dans la salle de La Joconde je me demande combien d’auditeurs ont compris ce qu’il voulait dire. Cet adjectif calqué sur l’anglais « deceptive » s’est insinué dans le français des journalistes et de certains politiques mais inusité et inconnu des Français qui en l’entendant probablement l’interprète comme signifiant « décevant ». Je ne suis même pas sûr du sens que votre journaliste donne à ce « déceptif ». Bref s’il a voulu dire que de se glisser dans la foule des visiteurs dans la salle de La Joconde est une expérience « trompeuse », autant le dire en bon français et utiliser le mot « trompeur ». Le problème est que même dans ce cas ça ne veut rien dire. Que veut-il dire en parlant « d’expérience trompeuse » ? L’anglais « deceptive » signifie que l’intention est de tromper, de créer une illusion, d’induire volontairement en erreur. Or quelle intention y aurait-il au Louvre à vouloir tromper les visiteurs sur l’exposition du tableau de De Vinci ?

Votre journaliste emploie le mot “déceptif” au sujet du tableau de la Joconde. Mais que veut-il dire ?
« Trompeur » selon l’adjectif anglais « deceptive” ? « Décevant » comme on dirait en bon français ?
Dans les deux cas le mot déceptif me semble un néologisme inadapté.

Le contenu de vos émissions me réjouit mais il est vraiment, vraiment dommage d’entendre, en veux-tu en voilà des « voilà, voilà, voilà… » !
Je n’en peux plus !!!

J’écoute vos chroniques quotidiennes, souvent intéressantes, mais il y a quelque chose qui me gêne assez, c’est l’utilisation à tout va de l’anglais !
Je n’en cite que quelques-unes utilisées récemment :
“dead line”, “tennis score”, “methode dressing”, “methode acting”, “opens”…
Personnellement, ça ne me gêne pas, je comprends l’anglais et le globish très prisé des « journalistes ». Mais savez-vous que 28% de la population française ne maitrise pas l’anglais ?
Ce qui veut dire que de facto vous excluez plus d’un quart des Français.
Réduisez les anglicismes et le globish, vous ferez un grand pas en avant, surtout pour nous !

Pourquoi dans une émission consacrée au jambon beurre, on entend encore des mots anglais ?
Pourquoi dire “fake” alors que le mot “trompeur” existe en français ?
C’est tout ! Car sinon j’aime cette émission.

J’apprécie vraiment vos émissions qui mettent en avant la qualité et l’ouverture sur le monde.
J’ai en revanche un énorme problème lorsque vous utilisez des termes anglais à la place de termes français. Pour moi, ça sabre complètement tout votre discours : la cuisine est un patrimoine culturel inégalé. Notre langue aussi. On peut mélanger les traditions culinaires mais pas sûr que l’on gagne à dire « Fake » au lieu de “tromperie” par exemple.
Merci pour le plaisir que vous apportez à mes dimanche matin après avoir fait le marché.

Bonjour et merci pour la qualité de vos émissions.
Cependant, je me permets de signaler une erreur de vocabulaire entendue ce 30 avril. Effectivement, votre journaliste dit : “le chiffre de l’INSEE vient de tomber…” (en parlant des 0,2 % de croissance).
Or, 0,2, comme tout pourcentage, représente une quantité. Il s’agit donc d’un nombre et non d’un chiffre. Les chiffres étant 0,1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.

Quand j’entends que le mercure est en baisse -ou en hausse- alors là, je pense plus aux cours de la bourse qu’à la météo ! Le mot « mercure » remplace de plus en plus souvent celui de « température ». Il n’y a plus de thermomètres à mercure ! Je vois ça comme un tic de langage très snob. Ne chahutons pas la langue française !

Il est lassant d’entendre parler de « celles et ceux », des “auteurs-trices”, de ces tics qui marquent seulement l’ignorance de la grammaire. Le masculin n’est pas un macho blanc qui vient taper sur sa femme. Le masculin en grammaire ne viole personne.
Il serait bien que les journalistes de France Culture (eux au moins) cessent de « poser la question d’est-ce que… » La démolition de la langue française est simplement très bête.
Je n’écoute plus dès que j’entends une de ces sottises.

Pouvez-vous programmer des cours de langue ? Des « o » avec des accents circonflexes indus ou des « ai » prononcés en « é » fermés par exemple.
Pitié si c’est « jamais » ça ne peut pas être depuis 1 an !!!

Dans votre émission ce samedi 27 avril une intervenante a parlé d’hommes qui méprisent la « gentE féminine”. Pour dire à cette personne qu’il n’y a pas de -e final à gent il faut parler de « gent féminine » !

Dans la majorité de vos articles, vous utilisez le terme de “pédocriminalité”. Je vous en remercie. Seul ce mot est utilisable. Le terme de “pédophilie” doit être, à mon sens, complètement oublié.

« La trésor’rie » des agriculteurs. Les ‘e’ ne peuvent être muets qu’en fin de phrase. Donc, vous devez prononcer ‘tré so re rie’. Important dans les verbes du premier groupe au futur et au conditionnel.
Autre conseil, ayez un langage rigoureux. Les petites minutes et les petits points n’existent pas mathématiquement. Dites alors “environ”, “un peu moins” ou “presque”.
Dans les phrases commençant par “C’est”, ”Ce sont”, le sujet est placé après le verbe. Exemple : ‘C’est lui qui est venu’, ‘Ce sont les plus vieux documents’. Signification : lui ou les plus vieux documents sont ceci ou Cela. Autre précision, le sujet apparent et le sujet réel. Exemples : ‘La plupart des habitants ont été tués’ et non ‘La plupart des habitants a été tuée’. Car, ce sont bien les habitants qui sont morts et non ‘la plupart’ qui est un concept quantitatif. Le sens l’emporte dans ‘Beaucoup ont été tués’ car l’adverbe sujet indique un nombre, une quantité. Conseil majeur dans le doute, remplacez par un synonyme.
Si l’on féminise les noms de métiers, ne masculinisons pas les participes passés quels qu’ils soient. La logique de la phrase vous indique le nom ou le pronom auxquels ils se rapportent. Oubliez les règles et employez votre réflexion.
La société perd ses repères, à vous journalistes de les rétablir.