Pourquoi tant de « haine » contre le mois sans alcool ? Cette expérience a fait ses preuves en Grande Bretagne notamment et a le mérite de faire prendre conscience à certains que leur consommation d’alcool est trop importante. Il ne s’agit pas d’une injonction, ni d’une interdiction, simplement un message de prévention. Rappelons que l’alcool fait plus de 40000 morts par an. Cela vaut peut être le coup d’essayer de faire changer les choses, non ?
Fidèle auditeur de votre émission et bon vivant j’ai été profondément choquer par les propos du spécialiste du vin de l’émission qui qualifie les médecins d’hygiénistes. J’aurais apprécier une modération de François-Régis aux propos dignes du lobby des vins français. Car ce spécialiste du vin de l’émission ignore qu’à partir de 2 verres de vin par jour on entre dans la zone délicate de l’addiction et surtout des effets délétères sur la santé d’ingérer ces volumes d’alcool régulièrement. On connaît bien l’alcoolisme mondain ou d’affaires qui confond plaisir de boire modérément et addiction à l’alcool qui ne veut pas se l’avouer.
Je répète encore les propos sont inacceptables et méritent d’être corrigés et de rappeler à ce spécialiste du vin à la modération à tous les niveaux. C’est dommage car votre émission avait plus de tenue qu’une vulgaire foire aux vins.
Ce dimanche 5 janvier, lors de l’émission « culinaire » de 11h-12h, un intervenant à lourdement contré la campagne sur « le mois sans alcool », sans aucune réaction de l’animateur. Scandaleux !
Cher François,
Cher Jérôme,
Je suis paysan en Ardèche, et attaché à la défense des productions de qualité, des territoires et des ressources naturelles. Pour autant, je suis également attaché à la vie de mes contemporains et à leurs tentatives de préserver leur santé. L’intervention de votre collègue Jérôme Gagnez prônant un alcool d’érudit et stigmatisant les efforts de sensibilisation et d’abstinence contre l’alcoolisme me paraît donc complètement déplacée et très dérangeante.
L’alcool, c’est la 2ème cause de mortalité évitable en France, c’est 41 000 décès en 2015. L’alcoolisme c’est une maladie comme le dit Jérôme Gagnez, mais on n’en guérit pas, on vit avec. L’alcoolisme c’est une maladie qui touche tout le monde mais qui tue d’avantage les classe populaires. Chez ceux qui ont tout, l’alcool c’est un plaisir, un partage dont on abuse parfois. Chez ceux qui n’ont rien, l’alcool c’est un refuge, une fuite où l’on se perd.
Nier la nécessité de soutenir celles.ceux qui résistent tous les jours contre l’alcool et son marketing, c’est un peu comme chier dans la bouche de celles.ceux qui, cette année encore, ne feront pas de stage oeno dans leur bar à vin de quartier.
J’aime votre émission, mais ça m’énerve.
Pour aller plus loin sur cette notion d’accès par tout.e.s à une alimentation de qualité, je vous proposes quelques lectures :
le dossier Alteractif n°88 : une alimentation choisie et de qualité pour toutes et tous. le dossier de la confédération paysanne : produire une alimentation de qualité accessible à toutes et tous.
Bonne année qui commence
Mon message concerne l’intervention de M. Jérôme Gagnez dans l’émission « On va déguster » de ce dimanche 5.01.2020, à propos de la consommation d’alcool et du Dry January.
J’ai été particulièrement choquée d’entendre un tel message (digne d’un lobby du vin) diffusé sur une antenne se devant de propager une parole saine et responsable ; la non-réaction (ou très diluée) de M. François-Régis Gaudry n’a été que plus insupportable : il n’a pas contrarié les propos de M.Gagnez, ni rappelé les recommandations de santé publique, ni même rappelé que l’alcoolisme touche TOUT le monde.
Cela m’a laissé un sentiment amer, et m’a fait changer de station de radio. Laisser de vieux hommes issus de l’industrie du vin proférer de telles insanités (face nonobstant à une simple volonté de responsabiliser les français, de la part de Dry January) me laisse pantoise.
J’ai 25 ans et je constate au quotidien les conséquences d’une banalisation très française de la consommation régulière d’alcool ; cette émission se fait le relais de cette banalisation, et cela me peine.
En espérant de votre part une réaction, et de M. Gaudry une rectification bien nécessaire, je vous souhaite une excellente année 2020.
Madame la Médiatrice,
Je vous adresse une copie de mon message adressé à France Inter à propos de la diffusion d’une chronique honteuse contre le mois sans alcool et vous invite à ouvrir un droit de réponse à ce sujet à des professionnels de l’addiction. Respectueusement,
« Monsieur Gaudry
Fidèle auditrice de France Inter et assidue de votre émission, mais aussi malade alcoolique qui lutte contre cette maladie depuis des années, je suis outrée par la tribune que vous avez offerte (en ouverture d’émission de plus) le dimanche 5 janvier dernier à votre chroniqueur œnologue (que je respecte en outre pour son travail pour défendre de petits producteurs de vins de qualité) contre le mois sans alcool.
Je ne suis pas spécialiste en la matière bien que directement concernée, mais il me semble que cette initiative peut être l’occasion pour des personnes dépendantes ou en voie de le devenir d’en prendre conscience. Et il me semble que dans ce pays où je crois l’alcoolisme touche au bas mot 10 % de la population et est à l’origine de coûts considérables pour la société en termes de soins de santé et d’accidentologie de toute sorte (accidents de la route, accidents domestiques, violences, etc…) on laisse très très très tranquilles les amateurs de vin et les viticulteurs (j’en veux pour preuve, entre autres, la taille ridiculement minuscule du logo avertissant les femmes enceintes quant au danger de l’alcool)
J’adresse une copie de ce message au médiateur de France Inter, au bureau de Madame la Ministre de la Santé et à l’éminent addictologue et président de Fonds Action Addictions, le Professeur Michel Reynaud et je vous invite à leur ouvrir l’antenne pour un droit de réponse à ces propos honteux.
L’alcoolisme restant une maladie « honteuse », vous comprendrez que je souhaite rester anonyme pour préserver mon emploi. «
Monsieur Gaudry nous apprécions vos émissions mais pouvez contrôler les propos de vos invités notamment lorsqu’ils s’improvisent spécialistes sur l’alcoolisme et la consommation du vin
Rappelez donc au petit vigneron de service que le dry january n’empêche personne de boire, ne traite personne d’alcoolique et que l’alcool est responsable de 45000 morts par an.
C’est un message de modération. Mais certains restent droit dans leurs principes de beauf au détriment de la santé publique
Lors de l’émission ON VA DÉGUSTER du 05/01/2020 après 6mns50s, Jerome GAGNEZ , chroniqueur vins a émis lors de son voeu 2020 que:
« … les hygiénistes et addictologues soient un peu plus mesurés et qu’on arrête de faire passer le moindre consommateur de vin pour des alcooliques en puissance…. »
Puis il semble ignorer la gravité de la pandémie sociale qu’est l’alcoolisme en France , qui tue près de 50.000 personnes chaque année (source INSEE 2018) sans parler des centaines de milliers de vies gâchées, en disant que, je cite de nouveau les propos de JGagnez:
« ….des alcooliques, il y en a et c’est très triste parce que c’est une maladie et cela se soigne et qu’on en a raz le cul de faire passer tous ceux qui on envie de boire un verre de vin pour des alcooliques en puissance (allusion, par FR Gaudry, au DRY JANUARY)…..il faut que ces gens là arrêtent de nous emmerder…qu’ils aillent se faire voir…les alcooliques, il y en a et cela se soigne et il y a des addictologues pour cela …et pour le reste que l’on arrête de nous emmerder… »
Ce déferlement injurieux de contrevérités mérite une prise de position officielle de France Inter:
-non, l’alcoolisme n’est pas une maladie comme les autres, c’est une pandémie (50.000 morts par an, soit plus de 10 fois plus que les accidents de la route!!) aux composantes multiples
-non, alcoolisme ne se guérit pas après une visite à l’addictologue (on prend un cachet et c’est fini ?)
-non , les personnes qui luttent contre cette pandémie ne sont pas des emmerdeurs qui font que Mr Gagnez en a raz le cul
Les propos injurieux et grossiers de Mr Gagnez prouvent son extrême inconfort sur ce sujet et j’ai donc deux questions le concernant:
1- Mr Gagnez parle t il seulement en son nom ou porte t il les intérêts du lobby des produits vineux et alcoolisés ? 2-la Direction de France Inter partage t elle ces positions ? (Si j’étais responsable sur France Inter, je ferai étudier les liens précis existant possiblement entre Mr Gagnez et ces lobbies),
Pour finir, je ne paie pas mes impôts et ma redevance audiovisuelle pour financer France Inter afin que cette radio émette ce type de contrevérités flagrantes et ceci de façon ordurière (il ne suffit pas d’être ordurier pour avoir raison). Dans l’attente de votre réponse, je vais saisir de ce pas l’une de mes proches connaissances responsable très actif chez les Alcooliques Anonymes. S’ils n’a pas écouté l’émission, je vais lui conseiller de le faire. Nous verrons leur réaction.
Bien à vous
Un auditeur , raisonnablement amateur de bons vins et de bonnes dégustations , très fidèle et mais très déçu par France Inter suite à cette émission.
Je trouve déplacés les propos tenus par votre chroniqueur sur le mois sans vin,vous pourrez lui dire de ma part que NON on ne guérit pas toujours de l’alcool ( j’ai perdu un frère de 50 ans en 2018) qu’il s’énerve sur d’autres sujets mais pas celui là.Peut être a-t- il peur lui même d’essayer ce mois sans vin.Vais je continuer à écouter votre émission?
Je suis sidérée par les propos de J.Gagnez et les pouffements et approbations de FR Gaudry dans son émission du 05/01/2020, concernant l’initiative de santé publique mis en place par de nombreux professionnels médicaux et associations de prévention, d’aide et d’écoute FryJanuary. Que cette personne soit vulgaire et dénigrant vis-à-vis de personnes souffrant de dépendances alcooliques (consommations qui entraînent directement des milliers de morts, de blessés et plus largement des violences, des problèmes psychologiques, sociaux et familiaux sans même parler de coûts financiers), qu’il insulte des spécialistes et des scientifiques qui rappellent simplement les dommages causés et le simple fait que le vin est composé de la molécule éthanol. Son énervement (colère relevé cette fois par l’animateur !) semble sincèrement en rapport avec son métier (causes/effets). Bref, le pire pr moi est l’attitude d’assentiment de FR Gaudry, et reprendre un tant soit peu l’intervenant, qui devrait rappeler qu’une politique de santé publique ne signifie pas « allez vous faire voir »ou « nous emmerder au mois de janvier » Que comme toute politique de santé publique informative, elle sert à toutes et tous, à différents moments de la vie, et que s’il ne se sent pas concerné maintenant (tant mieux pour lui) qu’il passe son chemin le temps de cette campagne.
La phrase de FR Gaudry «Les excès ne sont pas que du côté des consommateurs de vin, ça peut-être du côté des…euh..ce qu’on va qualifier d’hygiéniste » est juste inqualifiable. Cette personne est sur le service public, qui devrait être plus alerte sur les problèmes sociaux, sociétaux dc de santé publique. Que son émission parle d’alimentation, de cuisine et de culture donc de santé ! Non ? Bonne réception de mon énervement
Je suis abasourdie ! Ai-je bien entendu un invité de votre émission dire aux auditeurs que les protagonistes d’un janvier sans alcool devraient circuler ailleurs et nous laisser boire tranquillement notre bon vin ??
Vous êtes sérieux ? Vous êtes comment ? Debout ou à plat-ventre ?
Je viens d’entendre un intervenant qui s’offusque qu’on traite les amateurs de vin d’alcooliques en disant que l’alcoolisme est une maladie qui se soigne. c’est vrai. cependant, le taux de rechute affiché par certains centres de cure alcoolique est de 93% !!!! c’est un peu comme dire que le cancer est une maladie qui se soigne. il n’en reste pas moins que nombre de personnes meurent chaque année de cette maladie.
L’ALCOOL, quoi que culturel et légal en France n’en reste pas moins une drogue dure qui, en terme d’addiction est classée dans la catégorie la plus élevée à coté du TABAC et de l’héroïne !!!!
Je suis un ancien alcoolique et le fait que cette drogue soit légale et culturelle favorise largement la dépendance ainsi que la rechute. Elle est disponible partout et il m’arrive très souvent d’être malmené, voir insulté parce que je refuse d’en boire.
bien sûr, comme pour les autres drogues, ce n’est pas parce qu’on en consomme (un peu) qu’on est un drogué, mais ne sous estimons pas son pouvoir addictif, ses effets sur la santé, les humeurs, le comportement social… cette drogue, comme la plupart de ses homologues peut détruire la vie de celui qui s’y adonne.
Je suis fier de faire partie des 7% qui résistent depuis presque huit ans, mais s’il vous plait, n’incitons pas à sa consommation comme quelque chose de plaisant et inoffensif.
Imaginons un instant entendre ce discours sur l’alcool à propos d’une autre drogue (héroïne, cocaïne…) cela choquerait surement une grande partie de vos auditeurs !
Nous écoutons avec mon compagnon avec grand plaisir votre émission, comme les « bons » et « bien » vivants que nous sommes.
Aujourd’hui j’ai été surprise par la véhémence de Jérôme Gagnez contre le Défi de janvier (version française du dry january anglo-saxon), mais aussi par l’absence de réaction des autres intervenants.
Je lui (vous) conseille la lecture du très bon article d’Adrien Laurent publié en ligne le 5/01 dans « The Conversation » « »Dry January », les enjeux d’une campagne de santé publique chaotique ». Parce que ce défi est loin d’être l’émanation d’un néo-puritanisme décrit par M. Gagnez, mais une campagne incitative, et donc une démarche volontaire de chacun, qui permet entre autre de prendre conscience de sa consommation et de ses comportements vis à vis de l’alcool… un simple questionnement de ses habitudes et de nos normes sociales… qui selon des données scientifiques serait en plus bénéfique…
En tout cas cela dérange apparemment autant Jérôme Gagnez que les lobbys des vendeurs d’alcool !
Pour finir, le terme « alcoolique » est un peu passé… on parle plus volontiers de nos jours d’addiction, inutile d’utiliser des termes péjoratifs qui nous rappellent Zola, et quel que soit l’objet de l’addiction, les personnes qui en souffrent sont prises en charges de la même manière, qu’elles soient « addict » au Corton, à la 8-6, au tabac ou aux nouvelles drogues à usage festif, mais tel n’est pas le propos du Dry-january.
On peut aimer le vin, et faire la diète en janvier ou un autre moment sans se faire « engueuler » par les pros de la vigne… Les problèmes d’alcoolisme arrivent plus vite que l’on croit.
Par ailleurs le bon vin est vraiment cher, quand vous donnez des échelles de prix, c’est vraiment choquant pour les petits salaires…
Mais je suis une fidèle de votre émission !
À part l’appât du gain chez les marchands d’alcool, je ne vois pas pourquoi il serait stupide de faire une pause de consommation de vin en janvier…
La réaction de votre chroniqueur semble disproportionnée : l’abus d’alcool nuit au niveau de langage. La preuve en est !
Merci Jérôme pour votre … coup de gueule ! Que les anglais gardent pour eux leurs fantaisies, ils ont voulu le brexit.
Mais en janvier, il faut bien faire passer la galette avec un bon liquide. Et, à partir du 21 ou 22 janvier, toute la Bourgogne fête la Saint Vincent, patron des vignerons. On fait comment ?
On oublie le « janvier sans alcool », on boit modérément et on savoure !
Merci pour vos émissions, vos conseils et bonne année à tous
Marie-Jeanne (née en Bourgogne)
Et voici une chouette chanson d’une autre bourguigonne, Anne Sylvestre « La Romanée Conti ». Je serai ravie de l’entendre un jour dans une de vos émissions ….