Est-ce le rôle d’une radio service public d’utiliser le temps d’antenne comme tribune pour défendre des intérêts corporatistes et/ou pour mener une guerre personnelle contre le gouvernement ?
Je parle du traitement de l’information sur la loi de sécurité voté hier soir, traitement malhonnête, traitement dont on perçoit bien le biais idéologique sous-jacent. Quelques centaines de personnes dans la rue, et Radio France nous fait un point sur la situation toutes les 15 minutes ! Comme pour les Gilets jaunes !
Depuis une semaine j’entends parler de la loi sur la “sécurité globale” dans tous les journaux ou éditos politique et ce que j’entends reste toujours à charge et en opposition avec la description qu’en fait le député de ma circonscription. Alors pourriez-vous rappeler à vos journalistes leur devoirs d’information afin que l’on sache si nous citoyens pourrons toujours filmer les forces de l’ordre et ce que prévoit exactement la loi dans ce contexte.
Comment cela se fait-il que vous ne parliez si peu de ce qui est en train de se passer par rapport à cette loi. Le fait que notre pays, ou plutôt nos gouvernants jettent ce pays dans un autoritarisme et la privation de libertés ? Entre ce sujet et l’appauvrissement du peuple à vitesse grand V ou de la France et tous les problèmes économiques que vous vivons, je pense que vous n’auriez pas assez d’une page d’accueil pour tout mentionner ; à la place je ne sais combien de titres et de lignes sur le procès Daval. Je suis très déçu par Radio France.
1/ Comment se fait-il que les ‘policiers’ qui ont agressé un producteur dans ses locaux ne soient pas placés en garde à vue et seulement suspendus ?
2/ Sans ces images ce monsieur serait lui en détention et nous serions en présence d’une énorme erreur judiciaire. L’article 24 du projet de loi sur la sécurité globale aurait certainement empêcher la vérité d’apparaître.
3/ Combien de personnes avant Michel ont été victimes de cette violence gratuite et ne seront jamais reconnues comme victime ?
4/ Enfin devant la multiplication évidente de ces violences et d’images toujours plus dures sous la présidence de Macron – on peut remonter à l’affaire Benala pour marquer leurs débuts ou en tous cas leurs médiatisation – combien de faits de violences faut-il encore pour que le préfet Lallemend et le Ministre de l’Intérieur soient démissionnés ?
C’est insupportable. La dernière fois que je suis descendu dans la rue c’était à la suite des attentats de 2015 et je me souviens que la foule applaudissait les policiers à leur passage. Demain j’irai manifester pour que cessent ces violences.
Dérives Journalistiques… Ils sont révélateurs ces rassemblements hétéroclites contre les supposées atteintes au droit d’informer des journalistes contenues dans le projet de loi « Sécurité globale »… Partant de la nécessité absolue – aucun doute là-dessus – du Journalisme pour le bon fonctionnement d’une Démocratie, on en vient à ces assemblages carpes-et-lapins, ces pots-pourris revendicatifs, où des Gilets Jaunissants essaient de se refaire la cerise, les anti-masques de placer leur démarche d’irresponsables, et des politiciens en quête d’aubaines d’exploiter un énième filon, alors que la plupart d’entre eux, s’ils étaient au pouvoir, dans le contexte à risques multiples que l’on sait, voteraient évidemment le texte, avec les amendements adoptés quoique critiqués, voire quelques-uns supplémentaires de leur crû. Mais n’ergotons pas sur la revendication du droit à filmer les policiers – avec bien sûr et toutefois la réserve relative à la sécurité personnelle des fonctionnaires… Ce qui est chagrin dans cette affaire, c’est qu’à aucun moment ces braves journalistes ne parlent des Autres – ceux et celles qui font face aux forces de l’ordre – et qui sont si rarement représentés en action d’émeutiers, dans les reportages sur des confrontations (on en apprendrait pourtant beaucoup dans les comptes rendus sur ces éternels absents, leur rage et leur violence – dont n’est en général répercutée que l’indignation orale soigneusement choisie) : ça vous arrive de faire votre examen de conscience professionnelle en matière d’objectivité ? Par ailleurs, il est absolument anormal qu’un journaliste se croit autorisé à encombrer l’espace de déplacement des fonctionnaires en intervention, comme on le voit si souvent… On s’étonne que certains soient pris dans la confusion pour des émeutiers alors qu’ils sont sur leur terrain !
En ce qui concerne la loi de sécurité globale, j’ai remarqué ces dernières semaines que les journalistes à l’antenne parlent systématiquement d’interdire de filmer les policiers. Or c’est inexact, il s’agit d’interdire de publier des vidéos de policiers où leurs visages sont reconnaissables. Je ne comprends pas pourquoi les journalistes s’obstinent à ne pas mentionner cela. De nombreuses personnes interviewées (de tête, au moins un ministre, policier syndicaliste, etc.) ont toujours mentionné cette nuance, et deux minutes après, le journaliste résume les titres de l’info et ignore cela de nouveau. Pourquoi ? Je ne suis pas anti-média ou quoi que ce soit, mais ces omissions répétées me paraissent à la limite de l’honnêteté intellectuelle pour des personnes qui ont la responsabilité d’informer..
Je suis très surprise et choquée qu’il n’y ait rien eu dans les informations sur les manifestations contre la loi Sécurité globale qui vous concerne aussi…
Loi « sécurité globale » : sujet factice qui monopolise (pour cause de corporatisme) les antennes de Radio France et qui empêche les Français d’être informés !
Radio France a choisi : les intérêts privés passent avant le service public. Radio France fait semblant de ne pas comprendre exactement ce que dit l’article 24 pour faire valoir en priorité ces intérêts. Cette façon de traiter de l’information, cela s’appelle du traitement partial de l’information !
Manifestations dans de très nombreuses villes de France… Comment peut-on se proclamer « chaîne d’information quand on occulte ce qui se passe. Il vaut mieux gaver l’auditeur ou le lecteur avec l’histoire sordide d’un type qui a assassiné sa femme. Voilà qui occupe sainement les français et ne les fait pas descendre dans la rue.
Je suis surprise que pas un mot n’ait été dit sur les manifestations d’hier contre la loi sur la sécurité globale et en particulier l’article 24. Les annonces du gouvernement sur le délit d’écocide et la protection des femmes avaient clairement pour objectif de vous fournir la matière pour tourner la page discrètement. Mais vous n’étiez pas obligés de tomber dans le panneau. Dommage.
De grâce, soyez objectif. La violence de certains manifestants, elle ne vous semble pas condamnable ? Ne pensez-vous pas que la police est lasse d’être mise sur le grill en permanence et d’être le réceptacle du mal être dont certains sont peut-être responsables ? Et si elle doit être mise en accusation sur des comportements, il serait de bon ton qu’il en soit de même de l’autre côté. A samedi, pour essayer de regarder avec vos yeux complètements ouverts.
Loi sur la sécurité globale : jugée liberticide par ces opposants » vous dites. On constate que vous occultez volontairement que 65% des Français sont pour le floutage de la police sur les vidéos.
Est-ce par ce que vous le savez que vous ne le dites pas ? est-ce parce que cela ne va pas dans le sens de votre opinion que vous en le dites pas ? Vous n’êtes pas faiseur d’opinion, vous n’êtes pas des justiciers, vous êtes journaliste.