Dans son éditorial M. Brice Couturier, toujours bien documenté, dénonçait le fait que Twitter et Facebook aient supprimé les comptes de Donald Trump. Pourquoi s’en offusquer aujourd’hui, alors que c’est le principe même des réseaux dits sociaux qu’il aurait fallu mettre en cause dès le départ. Ce sont des services publics privés gratuits. Ils ne vendent rien, ce sont les utilisateurs qui se vendent, Ceux-ci sont par conséquence à la merci du bon vouloir des réseaux dits sociaux qui sont par ailleurs en situation de monopole ? C’est une forme de communisme privé auxquels presque tout le monde souscrit à commencer par les états eux-mêmes. Aujourd’hui tout le monde, fût-il président des États-Unis, est à leur merci.
On a bloqué les comptes Twitter Facebook Instagram etc…. de Donald Trump car ses propos sont une menace pour le bien-être de la communauté internationale. Soit, mais qu’en est-il de ceux du Guide Suprême de la République Iranienne qui appelle en permanence à la destruction d’un état, Israël pour ne pas le nommer ? Et d’Erdogan qui voue en permanence notre pays aux gémonies en raison des caricatures ?
Je n’ai pas de sympathie pour le président Trump mais je suis surpris que sans aucun avis d’un juge son compte ait été bloqué. Ceci peut être vrai pour le président Macron, Twitter, Instagram font la loi ils sont au-dessus des Etats. Merci pour vos émissions.
Il me semble que comparer Trump à un citoyen est une erreur : son compte est celui du chef d’état des USA depuis novembre 2016. Question : pourquoi autant de modération dans les réactions face à des faits avérés qui démontre la complicité des big réseaux sociaux dans l’élection de Trump. Sa communication pendant 4 ans et maintenant la censure unilatérale non pas d’un citoyen comme un autre mais du chef d’Etat des US inutile sauf à lui donner des arguments décisifs pour sa future réélection ?
Aux États-Unis le 1er amendement (liberté de s’exprimer) qui interdit à l’état d’empêcher un citoyen de s’exprimer, ne concerne pas une entreprise privée qui peut décider de qui peut s’exprimer sur son réseau. En l’occurrence une société privée n’empêche pas un président de s’exprimer en supprimant un compte, il a toujours accès à la télévision publique et à tous les médias officiels (dont Fox News). En outre Donald Trump a utilisé son compte pour gouverner donc son compte ne devait pas empêcher un citoyen de s’exprimer, ce qu’il faisait systématiquement si quelqu’un le contredisait et de ce fait manquait au premier amendement.
La parole présidentielle, ministérielle et d’une manière générale, officielle, ne doit pas se faire à travers des sociétés privées, mais par les organismes étatiques, AFP, presse, puis réseau. Depuis de nombreuses année une déviance dangereuse a mis au cœur de la communication ces société gafaiesque, on découvre, outrés, qu’elles ne sont pas objectives ? Arrêtons de leur donner du poids, car elles n’ont pas de carte de presse.
Réseaux sociaux et justice ont-ils des rythmes compatibles ? Ne faut-il pas créer un nouvel outil de justice adapté à ces nouveaux médias ?
Je me dis depuis plusieurs jours que s’ils n’avaient pas censuré le compte de Donal Trump, on le leur aurait aussi reproché.
Trump a décidé d’éviter la communication via les médias traditionnels, n’est-ce pas un juste retour des choses que la fermeture de son compte Twitter, qui n’est finalement qu’un organisme privé ayant toute liberté ? Au même titre qu’un videur de boîte de nuit vous refuse l’entrée sans avoir besoin de se justifier