Vous vous étonnez que les enseignants ne puissent faire passer les autotests. Depuis les débuts de cette pandémie les enseignants se sont énormément adaptés. De plus dès que la société rencontre un problème on dit « c’est le rôle de l’école ». On ne peut pas demander tout et n’importe quoi aux enseignants. De plus, je me suis informé sur le protocole des autotests et cela ne semble absolument pas si simple et au niveau d’un groupe cela demande organisation et formation. Sous-entendre que les enseignants feraient preuve de mauvaise volonté est problématique pour ne pas dire honteux. Plus les enseignants sont impliqués plus on leur demande de s’adapter sans accompagnement à la hauteur.
Quid des lycées professionnels
Je continue à m’étonner, qu’encore une fois, le sort des lycéens des lycées professionnels ne soit pas évoqué… On parle de l’épreuve de philo, du grand oral ; mais je rappelle à M. Blanquer que les élèves de terminale professionnelle ont aussi des épreuves ponctuelles en fin d’année. Les passeront-ils ? Le contrôle continu sera-t-il mis en place comme l’an dernier?
Sachant que l’immense majorité des enfants sont asymptotiques et que les tests vont rester très limités en nombre dans les écoles, ce protocole se basant sur la fermeture des classes à partir d’un seul cas peut-il vraiment atteindre l’objectif de réduire les contaminations ? Merci pour votre émission toujours passionnante
Protocole sanitaire classe fermée si pas de remplaçant
Une classe ferme si un enseignant est absent et qu’il n’est pas remplacé.
Quand un enseignant est absent le directeur averti l’inspection et on sait rarement si on va avoir un remplacement au mieux avant 10h.
Que fait-on ? on accueille en attendant une réponse ? Et si pas de remplaçant ?
On prévient les parents mais qui ? les directeurs ont classe et n’ont pas de personnel administratif.
Si on le sait avant l’ouverture des portes que faire des élèves qui en élémentaire arrivent tout seul on ne peut leur dire de rentrer chez eux.
Comment appliquer l’alinéa qui précise que la classe ferme si pas de remplaçant.
Tests salivaires en élémentaire.
Le gouvernement parle de 500000 tests par semaine dans le premier degré. Il y a plus de 6000000 d’élèves dans le 1er degré soit un test toutes les 12 semaines. Est-ce bien sérieux ?
Je suis enseignant. Quand des enfants sont absents, on ne sait pas toujours pourquoi. Les parents ne les font pas tester. Alors comment fermer « au premier cas » ?
Je suis prof et je refuserai de faire les autotests : chacun son métier. Les politiques n’ont pas cessé de supprimer les postes d’infirmière et de médecins scolaires, qu’ils assument maintenant.
Enseignante en lycée dans l’Essonne, je suis sidérée d’entendre un « journaliste » demander pourquoi les enseignants attendent leurs instructions d’en haut ??? Outre que la question révèle une grande méconnaissance du système, voire un certain mépris pour la profession, les enseignants dans tous les niveaux ont majoritairement prouvé qu’ils faisaient sans attendre indéfiniment les directives, pour le bien collectif et ce depuis plus d’un an.
En ce qui concerne la manipulation délicate des autotests, ce « journaliste » devrait réviser éthique et question de responsabilité. Un enseignant dépasse chaque jour sa seule fonction, mais ce suivi santé ne relève pas de son rôle. Il eut été plus courageux de questionner les moyens alloués à l’Education nationale et à la Fonction publique dans son ensemble, sous le gouvernement actuel. Un vrai journaliste l’aurait peut-être posée.
Brassage dans les écoles.
Aujourd’hui on m’annonce la répartition dans ma classe de 2 élèves d’une collègue absente. Les parents n’ont pas pu s’organiser. J’ai été, de fait, dans l’illégalité en devant croire sur parole ma directrice qui me dit avoir un écrit de notre inspecteur. Nous étions donc 33 dans ma classe de CE1 Aujourd’hui.
Le protocole, encore une fois, est inapplicable. Que les parents sachent !
N’y a-t-il jamais de réactions positives ? Je suis étonnée que seules les personnes négatives s’expriment sur le sujet actuel des écoles !
Remplacement des enseignants arrêtés
1) Je voudrais savoir comment connaître le pourcentage de remplacement des enseignants. C’est à dire, à quelle fréquence un enseignant arrêté est remplacé. J’ai appelé la DSDEN de l’Isère pour le savoir, la personne qui m’a répondu au téléphone a refusé de me communiquer l’information par orale et m’a raccroché au nez.
2) Certains parents de ma commune se détournent de l’école publique pour inscrire leurs enfants dans le privé, car leurs amis qui ont des enfants dans le privé, disent que lorsqu’un enseignant du privé est absent, les enfants sont pris en charge, alors que dans le public, on demande souvent aux parents de les prendre en charge. Comment se fait-il ?
Et l’école maternelle dans tout ça ?…
Les écoles maternelles sont littéralement laissées à l’abandon : pas de masque (car les enfants sont trop petits), pas de demi-groupes, et nous ne pouvons même pas refuser un enfant qui tousse. Heureusement que, la majorité des parents sont raisonnables, mais il y a toujours les « contrevenants » qui mise sur le paracétamol pour mettre leur enfant à l’école ! Inadmissible en temps de pandémie…
Tests salivaires en primaire
Vous annoncez 400 000 tests salivaires pour les enfants dès lundi mais les enfants scolarisés en 2018 étaient 6 761 600. Doit-on se réjouir de ce contrôle a minima du Covid ?
Problème sanitaire école
Le ministre Blanquer annonce sur France info un protocole sanitaire renforcé, Pourtant les orchestres à l’école sont maintenus actuellement, les enfants de plusieurs classes sont regroupés dans une salle fermée, sans masque et sans distanciation particulière, ils soufflent dans leurs instruments à vents pendant 2h, Bref, c’est inquiétant actuellement que ces activités soient maintenues en contradiction totale avec la communication gouvernementale, et en contradiction avec le recommandations des médecins
Opinion publique/gouvernement reprise Ecoles
Je ne comprends pas que les journalistes continuent à focaliser le débat sur les écoles : ce matin, la journaliste a relayé l’hypothétique crainte de l’opinion publique vis à vis de la décision du gouvernement maintenue pour la reprise des écoles. La crainte serait que les Français soient déçus si l’autorité sanitaire venait à contredire cette décision. Il me semble que la déception vis à vis du gouvernement est déjà là depuis un an (ex: masques, stratégie vaccinale à la traîne…). Relayer le doute et la défiance c’est ce que font les journalistes envers l’école. Pourtant, les chiffres montrent que les contaminations en école ne sont pas plus fortes qu’en entreprise. Donc lorsqu’on parle autant des écoles au lieu de parler davantage des entreprises, je pense que l’on détourne l’attention du vrai problème. Pour moi, le problème est que nous, les adultes, ont du mal à nous comporter de manière responsable notamment sur le long terme, en appliquant les mesures barrière. Devant cette difficulté, Il semble plus facile de l’exiger des enfants, qui se soumettent à l’autorité des adultes. Et c’est dommage car les effets collatéraux sur la santé psychique des enfants (ainsi que le décrochage et la nutrition) sont alors sous-estimés. Chers journalistes de journal : s’il vous plaît, cessez d’amplifier la méfiance, la peur et de propager davantage la connaissance, comme le font vos confrères dans leurs émissions.