J’ai entendu 9 fois prononcé le verbe « booster » sur votre onde. Voici des synonymes dans notre langue si riche : stimuler, augmenter, encourager, amplifier, agrandir, étendre, animer, dynamiser, relancer, faire fructifier, fortifier, donner de l’élan, renforcer, revigorer, accentuer, inciter, promouvoir, réconforter. Si ça peut aider dans l’espoir d’adoucir le son qui atteint nos oreilles. Merci par avance.
Tandis que certains journalistes affichent leur amour de l’anglais en accumulant les anglicismes à l’antenne, d’autres semblent se moquer de la prononciation comme d’une guigne. On ne prononce pas Snowden « snao… » mais comme snow, la neige (snəʊ), et on ne prononce pas Faithfull « fa-i » mais comme faith, la foi (feɪθ). Aucun « a » dans ces deux mots. Un petit coup d’oeil sur Internet avant l’émission aurait suffi.
« Le forcené en fuite s’est réfugié dans une zone « compliquée »… Si même les zones se mettent à avoir d’agaçants tics de langage !
“En vélo” n’est pas correct ; l’utilisation d’en est attribué à la place de dans (s’applique à la voiture, le bus… tout mode de transport fermé). Concernant le vélo, il faut dire « à vélo ».
Les journalistes et intervenants peuvent-ils éviter d’utiliser « du coup » à chaque intervention. De même la répétition du sujet n’est pas utile ; exemple : la radio, elle est importante pour les auditeurs. La France, elle est belle.
Votre journaliste adore dire « voire même », ce qui est une faute. Il faut simplement dire « voire ».
Entendu ce matin au sujet de la panne ayant affecté le réseau de télécommunication. À l’antenne, la journaliste en charge de la présentation du journal indique « pour pallier à cette panne » au lieu de « pour pallier cette panne ». L’erreur est probablement passé inaperçue tant cette formulation a tendance à se reprendre et au regard de la nature de l’information mais il est important de veiller au bon usage de la langue française a fortiori sur les ondes du service public. Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte cette remarque.
J’écoute beaucoup de vos reportages et de vos journalistes tout est de grande qualité cependant pourriez-vous refaire des cours de langue française car “du coup” est en permanence utilisé auprès de tous vos journalistes. Du coup Barcy du coup par là n’est pas français.
Pourquoi utiliser le terme « dress-code » en lieu et place de « code vestimentaire » ? Qu’est-ce que ça rapporte à l’exposé sinon la démonstration d’une soumission à un modisme langagier. « Seuls les poissons morts flottent dans le sens du courant »
Je suis surprise et agacée d’entendre de plus en plus fréquemment, encore ce matin dans l’émission, le mot « maman » à la place de « mère » dans la bouche des animateurs ou journalistes. Rappelons que maman est un mot d’enfant qui relève de la sphère privée, de l’intime. En tant que radio dite culturelle, France Culture pouvait éviter de participer à l’infantilisation générale de la société. Merci.
Un des derniers forcenés à faire vos gros titres était « radicalisé ». Quézaco ? Il y a des catholiques radicalisés très à droite, il y a une extrême-gauche mélanchonienne également radicale, mon pépé (à l’heure où la plupart de vos journalistes parlent de papas et de mamans, je m’autorise à parler de mon pépé), mon pépé, donc, était radical-socialiste, il y a également des identitaires, des antivax, etc radicaux. Une recherche sur le site de Franceinfo sur le mot-clé « radicalisé » nous indique en 9ème place que l’Amérique se radicalise ; là, il s’agit de l’extrême-droite, les 8 premières places étant solidement squattées par des radicalisés musulmans… sans qu’on le dise. Faut-il comprendre qu’aujourd’hui, toute personne qui se radicalise est un musulman ? Oh, le vilain amalgame dont se rendent coupables vos journalistes ! Ou s’agit-il simplement d’une délicatesse de rosière, qui empêche de prononcer « musulman » comme si c’était un gros mot ? Dans les deux cas, il semble que vos journalistes soient très mal à l’aise avec « le mot » et avec « la chose », comme le chantait Juliette Gréco. Personnellement, j’aimerais qu’on appelle un chat un chat, que le chat soit un musulman, un identitaire ou un ultra-gauchiste radicalisé.
Vous avez parlé d’une joueuse de tennis « racisée » ; alors vous aussi ? C’est à vomir. Vous participez tous à une bien stupide et dangereuse entreprise idéologique…
Merci à vos journalistes d’arrêter d’employer le mot mancuniens pour désigner les supporters et les joueurs de Manchester City. D’une part, ce terme est une invention française, d’autre part, si le terme existait, il désignerait l’ennemi juré de Manchester City, à savoir Manchester United, c’est une insulte. Je n’ai pas vécu à Manchester mais à Sheffield où le problème est le même. D’où vient ce terme stupide ?
Au final Au final Au final Au final Au final Au final
N’est pas français
N’est pas français
N’est pas français
N’est pas français
« Éponyme » est un adjectif qui concerne un personnage réel ou fictif donnant son nom à une œuvre littéraire ou autre. En conséquence un roman ne peut pas être « éponyme », sauf dans la langue de journalistes qui suivent les modes sans aller vérifier les informations gracieusement données par les auditeurs. « Inter active » la radio… ?
Donc roman éponyme : pas français, pas français, pas français, pas français… Comme « au final »…
Cette faute exaspérante de français se multiplie décidément, faites une circulaire pour stopper ça, par pitié ! L’excellent animateur des Informés nous disait encore hier que, selon les anglais, la France serait « gangrénée » par la malbouffe. Quand on a la gangrène,on est gangrené (gangreuné), sans accent sur le e central. De même que, quand les choses s’engrènent, elles ne forment pas un « engrènage ». Et que, quand je me promène, je ne suis pas en « promènade ». Tout cela pour ne pas parler (car on entend ça aussi, atroce), de la « génèse » des choses !!!
Vous avez dit ce matin à propos du chantier des Jeux Olympiques que « les travaux battent leur plein ». Or, il s’agit d’une expression issue du domaine de la musique militaire où les tambours battent « son plein ». Ce n’est donc pas le possessif « son » qu’il faut employer mais bien le nom masculin « son ». Une autre expression, également issue du même domaine est aussi souvent employée à tort : « au temps pour moi », lorsqu’un tambour se trompait dans la mesure, devenue « autant pour moi », mais qui est incorrect et ne veut rien dire.
Je remarque que dans les journaux de France Inter ou France Culture certains journalistes font une confusion systématique entre sérum et vaccin. Une telle confusion serait parfaitement évitable il suffit de regarder n’importe quel dictionnaire.
Je lis et écoute très régulièrement vos chroniques. J’y apprends beaucoup, mais certainement pas l’orthographe (pour ce qui est de la partie écrite). A une époque où les correcteurs orthographiques ne manquent pas, ne pourriez-vous pas investir pour que lecture rime avec Culture ? Un lecteur/auditeur bienveillant.
Pourquoi dire « le 93 » ? Vous dites je suppose, dans le Loir et Cher, ou dans la Vienne… Le 93, c’est la Seine Saint Denis C’est plus joli, non ? Sinon, je me régale avec votre émission. Cordialement
Le mot sécurité ne vient pas de sine cura qui a donné sinécure mais du préfixe « se » qui marque l’écart et la séparation et de « cura », le souci. Cela revient au même pour le sens mais il faut avoir le goût de l’exactitude…
Par pitié dites par moment certains hommes, quand vous dites sans arrêt des hommes vous sous entendez que tous les hommes mais surtout moi votre auditeur je suis dedans, c’est très désagréable.
J’ai écouté Bruno Lemaire hier chez vous. Que mon fils de 12 ans ne sache pas que le mot « soldes » est masculin, ce ne serait pas grave, mais il le sait, que Bruno Lemaire, ministre de l’économie, ne le sache pas est plus grave. Par ailleurs, Wikipédia parle de vente au rabais. Faux. Le rabais est en rapport avec un défaut du produit. Pour les soldes, il s’agit de remises. Je vous aime quand même, ce n’est pas votre faute si les ministres ne maitrisent pas le français.
Monsieur Lemaire, normalien et agrégé de lettres, ne semble pas savoir que solde est masculin. En parlant des soldes, ils vont démarrer et non elles vont. Merci d’en informer également votre journaliste.
Des journalistes emploient systématiquement « vulcanologie » au lieu de « volcanologie ». Pourriez-vous faire circuler une information pour faire corriger cela ? C’est vraiment indigne de votre radio.