Il n’est pas dans mes habitudes de pratiquer les courriers des lecteurs ou auditeurs mais je voudrais m’élever avec force contre le veto d’Éric Zemmour sur la radio du service public. Le service public, financé par les impôts des Français, doit respecter la pluralité de leurs opinions, que cela vous plaise ou non. Je ne suis pas d’accord avec Zemmour mais vous dénie le droit d’exercer une quelconque censure à son encontre. Vous cacher par ailleurs derrière le fait qu’il ne soit pas candidat est une plaisanterie : vous invitez nombre de personnes non-candidates, dont les propos sont d’un conformisme consternant dans leur souci de ne point déplaire. Éric Zemmour est porteur d’un débat qui met à jour les maux dont semblent souffrir beaucoup de nos concitoyens. Essayons de comprendre. Invitez Zemmour, questionnez-le sur le fond, faites-le débattre avec des contradicteurs et arrêtez de nous imposer votre doxa. Êtes-vous là, vous, journalistes et dirigeants du service public pour garantir la liberté d’expression et le droit à la pluralité ou pour vous comporter comme les commissaires politiques d’un autre âge ? Personne n’a le droit de le dire ce que je dois penser et à commencer par le service public.
Ma réaction, suite au propos de l’éditorialiste Gilles Bornstein sur Franceinfo : je suis très étonné qu’une chaîne du service public qui vit principalement avec la redevance des Français décide de ne pas inviter Éric Zemmour. Où sont le pluralisme et la démocratie sur Franceinfo ? Continuez comme ça, vous ferez élire Marie Le Pen ou Éric Zemmour !
Qui sont ces journalistes pour prendre les auditeurs du service public pour des abrutis, incapables de prendre de la distance, d’avoir un esprit critique face au discours du polémiste ?
Il s’agit d’un cas de censure intolérable. Si vous décidez d’interdire d’antenne, quiconque prononce des paroles gênantes, alors il va falloir censurer Marine Le Pen, Éric Ciotti, mais aussi Sandrine Rousseau et Jean-Luc Mélenchon.
Mais qui décide ? Cessez de prendre vos auditeurs pour des imbéciles. Cessez de vous ériger en censeurs moralisateurs.
Donnez-nous de l’information. Nous trierons le bon grain de l’ivraie.
Pourquoi continuer à payer la redevance audiovisuelle, pour un service public qui bâillonne la liberté d’expression et le pluralisme ?
Je viens de payer ma redevance de 138 € et il me serait agréable d’être tenu au courant de l’actualité concernant Monsieur Zemmour en écoutant les programmes de mes radios publiques.
Ne vous en déplaise, nous payons des impôts, n’oubliez pas d’inviter Éric Zemmour.
Pour quelle raison M. Éric Zemmour n’est pas invité sur le service public pour présenter son livre qui se vend bien ? Est-ce de la censure ? Les citoyens auditeurs qui payent la redevance n’ont-ils pas le droit à la pluralité ? Ils ne sont pas assez adultes pour se faire une opinion ?
Monsieur, votre position de censeur est révoltante.
Compte tenu du fait que votre salaire est payé par mes impôts, J’exige que vous me remboursiez ma taxe de l’audiovisuel.
Je ne contribue pas à une chaîne publique pratiquant le censure.
Votre slogan étant « L’info toute l’info » je m’étonne de n’entendre aucun commentaire de votre part sur le cas Zemmour…
Respect éthique professionnelle : je demande un droit d’antenne pour M. Zemmour.
J’ai lu qu’il existait des propositions de boycotter Zemmour sur vos antennes. Sans forcément partager les idées de ce polémiste, je trouve qu’elles présentent un intérêt indiscutable et peuvent et doivent faire l’objet de débats. En tant que contributeur au service public de l’audiovisuel, je trouverais scandaleux qu’un tel boycott soit mis en œuvre et cela représenterait une censure indigne d’une démocratie.