J’entends encore une fois votre journaliste annoncer qu’il y a un record de contamination. Mais nous sommes de nombreux mathématiciens à dire que ce chiffre ne signifie rien si vous ne le mettez en miroir avec le nombre de personnes qui se sont fait tester dans la journée ! Ce n’est pas un nombre qu’il faut donner, mais un pourcentage : celui du nombre de contaminés en fonction du nombre de tester ! Et là, on aurait une vision correcte de la progression ou de la régression de l’épidémie… Merci pour votre attention, et de changer la façon dont vous donnez ces chiffres qui pour l’instant n’a aucun sens…
Pouvez-vous vous intéresser à la vaccination dès 5/11 ans ? En effet, malgré les annonces du ministre de la Santé, il n’y a quasiment aucun créneau de disponible pour les enfants de cet âge, ou alors 10 par semaine au mieux. S’agit-il d’un Nième ratage d’une campagne de vaccination, (cf celle des Ehpad il y a un an) ?
Est-ce parce que les doses manquent ou le personnel ? Bref pourquoi ne pouvons-nous pas faire vacciner nos enfants contre la Covid en France ? Cela devient urgent de les vacciner quand on voit la désorganisation des écoles. Merci d’avance de vous y intéresser.
J’imagine que je ne suis pas le premier à vous écrire à ce propos, mais pourquoi vous bornez-vous à donner chaque jour les « records de contamination » en n’évoquant QUE le chiffre de contaminations, sans évoquer le nombre de personnes testées…? Le chiffre de contaminations sans le nombre de tests ne veut absolument rien dire ! Ce que vous devriez donner, et qui serait le SEUL chiffre susceptible de donner une idée de la progression ou de la régression de la propagation du virus serait un pourcentage qui tiendrait compte du rapport personnes testées/personnes contaminées… Sinon c’est insensé, et vous ne faites que brasser du vent, ou donner du grain à moudre à ceux qui pensent que nous sommes manipulés… C’est juste une affaire de mathématiques simples, non ? (En fait, je ne vois même pas pourquoi je vous écris puisque de toute façon on sent dans les médias cette sur-oxygénation autour d’Omicron qui fait qu’il n’y a plus aucune raison possible… Il me semble pourtant qu’il y a eu un appel de scientifiques à ce propos dans Le Monde, je crois… Je tiens à préciser que je suis vacciné, que je respecte les gestes barrière, que je suis toutes les recommandations, mais que je suis juste fatigué de vos approximations, comme tellement de mes ami-e-s qui vous écoutent, mais ne prendront pas le temps de vous écrire…) Bon, allez, bonne soirée à vous.
Au bulletin d’informations ce matin, la journaliste dit : « Plus de la moitié des vaccinés ont reçu leur troisième dose, mais les contaminations continuent de flamber ». Ça fait un an que les scientifiques expliquent que ce vaccin évite les formes graves à 90%. Il n’a pas été prétendu qu’en vaccinant on allait ralentir les contaminations. Le message de la journaliste semble dire : les gens se vaccinent mais ça ne sert à rien. Je trouve ça choquant sur Radio France. Je me serais attendue à un énoncé pertinent, du style : « La moitié des vaccinés ont reçu leur troisième dose. Les dernières analyses montrent que les vaccinés avec rappel ont 40 fois moins de risque d’avoir besoin de soins critiques que les non vaccinés. L’augmentation du nombre de rappels est donc clé, en cette période où les contaminations continuent de flamber. » Du coup, je me pose la question : incompétence ou ligne éditoriale visant à semer le doute sur l’intérêt de la vaccination ? Quelle que soit la raison, je trouve choquant ce type d’énoncé de la part d’une radio qui prétend à la qualité et pas au racolage, et ça me met en colère. À quoi sert de faire « le vrai du faux » dans ce contexte ?
Pour sensibiliser les auditeurs des explications claires me semblent souhaitables ! On peut facilement démontrer que le risque de se retrouver à l’hôpital est 90 fois plus important pour les non vaccinés que pour les vaccinés à l’aide d’un tableau simple. Nombre d’hospitalisés : ~4000. A partir des pourcentages : 90 % Non vaccinés, 10 % vaccinées. On peut obtenir le nombre de personnes hospitalisées : 3600 non vaccinés et 400 vaccinés
Si on calcule ces nombres ramenés à la population : 5 millions non-vaccinés, ~ 50 millions vaccinés (estimation).
On obtient par million d’habitants un « taux d’incidence » de se retrouver à l’hôpital pour les non vaccinés : 3600 : 5= 720 / Pour les vaccinés : 400 : 50 = 8.
Le risque de se retrouver à l’hôpital semble donc 720 : 8 = 90 fois plus grand pour des non vaccinés !…
Ce nombre, ne vous semble-t-il pas intéressant à communiquer ?
Je ne sais pas si je vais être lu mais, il était important pour moi d’écrire. Je suis enceinte de bientôt 7 mois, j’ai 32 ans, je suis infirmière et déjà maman d’un petit garçon de 4 ans. Je suis vaccinée trois fois et la dernière dose faite au 6 ème mois de ma grossesse. Après la crainte du vaccin sur les susceptibles effets secondaires sur mon bébé, j’ai pris la décision avec mon mari de la 3e dose. Pourquoi ce choix ? Je n’ai jamais eu peur du virus car, je suis jeune en bonne santé sans facteur de risque. Mais là je, ne suis pas toute seule, je porte la vie, je la crée. Je n’ai pas envie, j’ai même eu peur de finir en réa intubé par mes collègues (en qui j’ai totalement confiance) que ce virus me vole ma vie, celle de mon bébé, ou ne me volait mon accouchement prématuré et de mettre en danger la vie de ce petit être qui n’a rien demandé. J’ai peur aussi de ne plus voir mon fils, mon mari et ma famille ! Mon fils n’a pas demandé de grandir sans sa maman pour des idées farfelues d’un vaccin. Alors oui, j’ai fait la 3eme dose enceinte pour éviter les formes graves car enceinte, je suis une personne à risque. Je voulais rajouter ayant travaillé en réa pendant de nombreuses années franchement souffrir une détresse respiratoire et de se voir mourir, je ne veux pas, me réveiller d’un coma après 3 semaines avec une escarre, une neuropathie et réapprendre à manger à boire à marcher à parler, je ne veux pas. Je ne veux pas non plus juste avec des symptômes minimes, des fois, je me demande si les gens n’ont pas assez souffert pour refuser le vaccin, les traitements. Pour finir je me demande maintenant avec crainte s’il m’arrive quelque chose de grave pendant min accouchement y aura il-t-il de la place pour moi en réa ou en soin critique avec du personnel en nombre et formé ?! Merci de m’avoir lu.
J’écoute votre émission tous les jours, je suis infirmière libérale dans la Hague, département de la Manche (50). J’entends beaucoup parler des pharmaciens et des laboratoires qui dépistent massivement pour répondre aux besoins de la population. N’oubliez pas les infirmières libérales qui sont au maximum de leurs capacités pour assurer également les dépistages !!!! Votre clin d’œil me donnera du courage pour commencer ma journée !! Merci pour vos émissions et votre bonne humeur !
Je suis profondément désappointée quand je lis qu’il y a tant de personnes « mortes » des suites du COVID 19. Ne pourriez-vous pas dire plutôt « décédées », c’est, à mon sens moins brutal ?! J’ai 88 ans et j’ai eu mon certificat d’étude en 1947. Je trouve aussi bien triste de toujours entendre des mots en « franglais », ce n’est pas rendre justice à la langue de Molière… Merci de l’attention que vous pourriez porter à cette requête.
J’ai une question : pourquoi nous faisons-nous encore tester pour savoir si nous sommes positifs ou non ? Une très large partie de la population est vaccinée avec deux ou trois doses, les services de réanimation ne sont plus saturés, si nous sommes positifs, nous avons tout au plus une petite grippe pendant deux ou trois jours. Nous avons trois enfants, c’est l’inquiétude chaque matin pour savoir si nous allons pouvoir travailler correctement si nous allons devoir déployer un service d’urgence garde d’enfants auprès des grands-parents ou bien à base de télé pendant plusieurs heures dans la journée pour pouvoir télé travailler ! Faisons-nous tout ça, pour protéger les non vaccinés ?
Je suis un auditeur très fidèle des chaînes de Radio France. J’apprécie les émissions, car c’est un des derniers endroits où l’on peut entendre des échanges calmes et réfléchis. Cependant pour ce qui est de la gestion de la crise covid, c’est peu dire que les médias traditionnels relaient les informations, consignes, points de vue gouvernementaux. Je vous invite à écouter attentivement cette vidéo du professeur Raoult, personnage certes atypique, souvent décrié, peut-être à raison d’ailleurs, je n’en sais rien. Mais ce qu’il explique est très grave. Donc soit c’est un dangereux complotiste qui propage des fausses informations, auquel cas il faudrait l’arrêter et le juger. Soit ce qu’il dit est vrai, et alors nous devons tous nous remettre en question. Le minimum, je pense, serai d’avoir des débats contradictoires, en invitant de temps en temps des experts qui ont un avis différent, de monsieur Véran et du conseil scientifique. Le pire serait de ne rien faire, car nous irions vers une catastrophique fragmentation de la population, avec des conséquences dangereuses pour notre démocratie.
Bien que vous soyez une chaîne d’info en continu, en tant que média du secteur public vous devriez avoir un minimum de recul par rapport à l’événement. 2 exemples : Covid dans les écoles : on nous balance le nombre de classes fermées sans jamais le mettre en rapport avec le nombre de classes total, ça ne représente qu’un faible % autour de moi ma fille travaille dans 2 écoles pas de fermeture mon petit-fils en maternelle idem ma nièce en primaire s’adapte facilement aux tests qui sont de nature à la rassurer. Manifestants antivax 100000 dans toute la France : une goutte d’eau insignifiante Abordez les vrais problèmes à savoir comment augmenter le taux de couverture vaccinale alors que l’hôpital doit faire du tri parce que des non vaccinés encombrent les lits de réanimation quand quelqu’un de votre famille aura besoin d’accès en réa suite maladie ou accident vous trouverez normal que sa vie soit en danger à cause de personnes non vaccinées.
À quoi servent vos annonces quotidiennes du nombre de personnes qui contractent le covid ? À faire peur pour changer les comportements ? Y a qu’à voir ceux qui se parlent dans la rue sans masque, ceux qui touchent les mêmes objets et se passent des tonnes de gel à la va-vite alors qu’il faut 30 secondes pour qu’il soit efficace, pour comprendre que comme pour l’environnement les comportements ne changent qu’à la marge ; par excitation pour les infos-choc ? Le morbide, c’est bon, on est vacciné depuis longtemps déjà et encore plus depuis deux ans ; donner des informations sur la situation générale, son amélioration ou sa dégradation et sur les mesures gouvernementales suffisent amplement.