Plus de 10 ou 15 fois le terme se « reconnecter » avec la nature, « ne sont pas déconnectés », qui est « connecté », etc…. Nous ne sommes pas des ordinateurs ! Vous parlez de sémantique mais vous n’avez que « connecter » à la bouche, c’est si attristant ! Être lié, enraciné, relié, en phase avec, etc… Allez, on cherche ensemble !
Dimanche 8 mai, la chroniqueuse météo nous parlait de « cumulifier » Ce matin, une autre chroniqueuse en remettait une louche avec « cumulification » … rien que ça … Jusqu’où s’arrêteront-elles ?
Vos journalistes pourraient-ils nous épargner la vilaine énumération, entendue à propos d’un match, « les supporters et les supportrices » ? S’ils mettent le doigt dans l’engrenage du genrisme, ils se sentiront bientôt obligés de nous parler en toute occasion des policiers et policières, pompiers et pompières, manifestants et manifestantes et des reporters et reportrices, avec ou sans frontières. Quand on pense au nombre de fautes de grammaire, vocabulaire et prononciation relevées par les auditeurs et à la façon primitive dont sont posées les questions (Vous en pensez quoi ? C’est quoi, le …, etc), on se dit que si la langue des journalistes de Radio France doit évoluer, ce n’est pas dans le sens du wokisme mais vers davantage de correction et de qualité. En un mot, au lieu de singer le politiquement correct, essayez de nous parler français !
A deux reprises (au moins) ce matin, la personne chargée du bulletin météo, a ajouté une ligne inattendue au dictionnaire des néologismes : CUMULIFIER … J’en ai fait tomber ma tartine !
Votre journaliste interviewant la directrice du Concours Lépine, lui demande de citer les inventions 2022 qui « dénotent » … et il récidive une minute plus tard ! Effarement, découragement… où en est notre langue si un journaliste phare de Franceinfo commet une faute aussi grossière ? Même si c’est gênant de devoir donner une leçon de vocabulaire, rappelons-lui que dénoter signifie indiquer, révéler ; par exemple, cette faute « dénote » le niveau de français du journaliste, qui voulait dire « détonner »… en commettant une autre impropriété. En effet, détonner est péjoratif, le mot signifiant « contraster désagréablement ». Exemple : une telle faute détonne par rapport au niveau de français habituel de France Info. En fait, votre journaliste voulait demander quelles inventions sortent du lot, se détachent, se démarquent, se distinguent particulièrement cette année. Merci de bien vouloir faire passer le message.
Reportage sur le 9 mai en Ukraine : votre journaliste sur place nous parle d’un « changement de logiciel »… pour nous faire comprendre que, depuis l’invasion, les Ukrainiens ne supportent plus ce qui est russe. Alors, pourquoi ne pas dire tout simplement que bombardements et exactions ont provoqué un « revirement d’attitude » ou « un bouleversement / un profond changement / une révolution des mentalités », etc. ? Quand j’entends des journalistes se payer de mots à l’antenne, en se gargarisant de la dernière expression à la mode, je me demande s’il faut en rire ou en pleurer. En tout cas, ce galimatias me fait furieusement penser aux Précieuses ridicules.
« L’accord à gauche devrait aboutir, dites-vous. » Ne pourriez-vous éviter ce genre de faute surtout dans un titre en employant un correcteur automatique pour signaler les erreurs possibles ? C’est de plus en plus souvent que les erreurs orthographiques et de langage se produisent sur votre site. La pédagogie actuelle de l’enseignement du français est défectueuse. La solution n’est pas de ne plus enseigner l’accord des participes passés même les plus simples en les mettant au masculin car le sens est alors complètement évacué. Une contradiction quand on féminise les noms de métier ! Entendre un responsable politique dire « des précautions sont pris » plutôt que « des précautions sont prises » et « les précautions qui ont été pris » plutôt que « les précautions qui ont été prises » est un non-sens. Le verbe des temps composés avec un auxiliaire est l’équivalent d’un adjectif qui se rapporte au nom ou au pronom. L’accorder en genre et en nombre devient évident en montrant le rôle fonctionnel des groupes de mots dans la phrase. Inutile de s’embarrasser de règles mécaniques non complètement maitrisées. La féminisation des noms de métier donne cette amusante ambiguïté : un médecin devient une médecine ! Certains disent ‘la médecin’ ! Illogisme. La pédagogie actuelle, basée sur un apprentissage mécanique avec des batteries d’exercices hors d’un contexte littéraire, revient à enseigner la faute et provoque des confusions. N’affaiblissons pas les esprits par la loi du moindre effort de mémorisation. Apprenons intelligemment, les jeunes esprits aiment l’effort. Mémoriser est source de plaisir ! La lecture de bons textes est une imprégnation. Mentalement ou à haute voix avec simplicité, elle permet de contrôler la bonne compréhension. Apprendre à parler correctement dès la Maternelle est une acquisition naturelle. L’apprentissage d’une langue, c’est d’abord l’oral. Le français est une langue vivante et non une langue morte !
Angliciser la grammaire, non ! Incompatible avec l’origine latine de notre langue. L’usage d’expressions anglaises est un échange. La langue anglaise utilise nombre de mots français. Relire Henriette Walter ‘Honni soit qui mal y pense’. L’échec scolaire vient avant tout du carcan administratif par année d’âge et d’un enseignement unilatéral s’adressant de la même façon à l’enfant né en janvier qu’à celui né en décembre dont les acquis sont décalés. Méconnaître cette évidence, c’est faire gravir à certains une marche trop haute : casse-cou assuré et fabrication d’une dyslexie d’apprentissage. Dès la Maternelle, il faut progresser par niveaux en français, mathématiques et langues. Rendre l’enseignement vertical jusqu’à la Terminale. Exit les classes d’âge, bienvenue au Maître référent. Cette idée n’est pas neuve, elle a déjà été expérimentée au collège par Louis Legrand dans les années 80 dans le cadre actuel, inadapté, la vouant à l’abandon. Lire, écrire et mémoriser est un plaisir pour chacun.
L’enfant pouvant progresser à son rythme s’épanouira car il ne sera pas de facto mis en échec mais assisté et conscient de l’effort qu’il peut accomplir. L’intégration des immigrés posera moins de problèmes aux enseignants. Le dédoublement dans les milieux défavorisés sera inutile. Rien ne freinera plus les élèves précoces ennuyés de s’entendre enseigner du déjà su.
Une réforme structurelle de l’école s’impose. Merci de transmettre ces remarques aux citoyens.
A l’attention des journalistes : vous n’êtes pas obligés d’utiliser le terme anglo-saxon de DEADLINE, car “date butoir” ou « date limite » ou « terme » peut suffire, et c’est tellement plus joli en français, merci pour notre langue.
Comment se fait-il que votre journaliste présentant les nouvelles se permettent d’utiliser des mots anglais ? Cela devient pénible. Personnellement je n’ai aucun problème avec cette langue, j’ai des Anglais dans ma famille ! Mais, au moins sur France inter, peut-on utiliser notre belle langue…
Ce matin dans la matinale, la chroniqueuse a utilisé des termes anglais : body swap movies, featuring et d’autres. Quand on prône l’inclusion voilà une belle manière d’exclure. La loi Toubon est pourtant connue de tous, merci de la relire et d’employer les bons termes français.
Cela fait plusieurs fois que j’écris à ce sujet mais jamais on n’a entendu autant d’anglais sur nos ondes.
En écoutant une émission j’ai été étonnée et déçue d’entendre un terme anglais (que je ne connaissais pas) dans un dialogue en français. Il s’agissait de « push … » et j’ai compris, d’après la discussion, qu’il s’agissait de repousser en frontière des réfugiés. Mes parents, qui ne connaissent pas l’anglais, n’auraient pas deviné le sens de ce terme. Je ne comprends pas que sur une radio publique de votre niveau un terme anglais soit utilisé alors que l’idée ou le fait pouvait être exprimé en français, et être donc compréhensible par tous. De plus, il me semble qu’il est du rôle d’une radio publique de contribuer à la défense de la langue française. Aussi, j’attire votre attention afin que votre radio ne participe pas à la propagation de termes anglais lorsqu’ils n’apportent rien et remplacent un mot existant en Français (ex. : « cluster » au lieu de « foyer » en période d’épidémie).
Interview de Clémentine Autain à propos de l’investiture du président Macron : votre journaliste nous parle des « Cinque cent soixante-dix-sept députés avec un rendez-vous dans “cinQUE” semaines. Malheureusement, il n’est pas le seul à ignorer les règles de prononciation car c’est le cas de presque tous ses collègues. Est-ce un parisianisme ? En tout cas, c’est moche à l’oreille et il est incompréhensible que des professionnels de la parole soient aussi peu sensibles à l’euphonie de la langue. Il faut dire qu’entre le mois de « mé » et le mois de ‘jouin » et autres prononciations farfelues, ils sont loin d’être des modèles. Petite piqûre de rappel : on ne prononce pas le « q » final avant une consonne, donc, on dit « cin(q) cents » mais pas « cinque cents », « cin(q) mille » et pas « cinque mille », « cin(q) minutes » et pas « cinque minutes », etc. Est-ce si difficile à comprendre ?
Je déplore l’usage d’expressions américaines telles que « Gated communities », plusieurs fois répétées lors de votre émission et pourtant parfaitement traduisibles.
Ignorez-vous les dégâts insidieux de ces mélanges linguistiques, non sur la langue française, mais sur l’autonomie de la pensée ?
Titres du journal : l’étude sur les pesticides n’est pas « alarmiste » comme vous le dites mais alarmante !
Par pitié, dites à vos journalistes d’arrêter de dire « impacter » et « impacts » à tout bout de champ ; c’est INSUPPORTABLE ! « Altérer », « toucher », « modifier » ou « affecter » pour le verbe et « effets » ou « conséquences » pour le substantif ! PITIÉ POUR NOS OREILLES !!!
Serait-il quand même envisageable de signaler à l’ensemble de vos journalistes qu’on ne dit pas en vélo en moto en trottinette mais comme pour à cheval, à vélo à trottinette et à moto ! Ce n’est pas bien compliqué et c’est véritablement affreux pour nos pauvres oreilles !
Par pitié, dites à l’intervenante qui parle de la dyslexie à l’instant dans l’émission du 8 mai qu’on ne dit pas » malgré que » mais « bien que » ou (plus lourd) » malgré le fait que » !!!!! Ça craint quand même dans une émission à destination des enfants… bien cordialement et bravo pour toutes vos émissions si variées et si intéressantes.
Lorsqu’un sujet est prévu, les journalistes pourraient-ils se renseigner sur la prononciation correcte des noms étrangers ? Ce matin, on nous parle du Sinn Fein prononcé à l’allemande (fa-in). La prononciation correcte est /ʃɪn ˈfeɪn/, c’est-à-dire « chine fé-in ». Merci
Aux infos, j’ai entendu la journaliste, car c’était le même reportage, prononcer : « i » coli pour e.coli : il ne s’agit pas de coli électronique mais d’escherichia coli. Faites donc rectifier aux journalistes cette aberration, et qu’ils prononcent comme il se doit « E. COLI ».
Bravo pour le remplacement de l’horrible “Best of”, ce matin. J’espère que ce n’est pas une heureuse initiative et que la facilité d’emploi d’un mauvais franglais ne va pas reprendre le dessus !
Très intéressant d’apprendre tout ça sur la langue française. Pour précision : le mot « autrice » existait avant le 18ème siècle, c’est pour cela que les féministes l’utilisent parce qu’il a été enlevé de la langue française, ce n’est pas un nouveau mot !
Je suis de plus en plus choquée par la dégradation du français dans la bouche de certains journalistes. Ne pourrait-on pas leur faire suivre des cours de français ? J’ai les oreilles écorchées par les accords, bien sûr, surtout dans l’utilisation des nombres : combien de “mille z’enfants » par exemple, « quatre vingts h’enfants » etc… Mais aussi de contresens sur des mots courants, de conjugaisons erronées, de syntaxe plus qu’approximative. Il pourrait y avoir des référents qui notent les incorrections et les rapportent aux locuteurs défaillants. L’école ne semble plus combler les lacunes familiales, c’est le devoir de la radio d’apporter aux auditeurs un langage correct.
Votre journaliste présentant les infos ce matin : « l’inflation, ou quand faire du bricolage vous coûte un bras… ». J’aurais pensé qu’on ne s’exprime pas de la même manière entre copains et au micro d’une chaîne publique d’informations. Est-ce moi qui suis vieux jeu, ou s’agit-il là d’un manque de respect vis-à-vis des auditeurs ?
J’aime votre émission et votre parole qui soigne le français. Je me permets d’autant plus de vous proposer une économie d’énergie en remplaçant le “EN vélo” qui fatigue la base du nez par le « à vélo » une lettre en moins convient à la bicyclette !
« To rename » pour votre chroniqueur inculte se traduit par renommer en français !
Certains journalistes m’écorchent atrocement les oreilles avec leur prononciation de la locution latine “a fortiori ». Par pitié, CESSEZ DE LA MASSACRER ou mieux encore : apprenez ENFIN à la prononcer… On dit « a-for-Ci-o-ri » et non pas ce désespérant A-FOR-THI-O-RI ! Merci pour les millions de paires d’oreilles francophones qui saignent en écoutant les IN-FOR-MA-THIONS ! SA-LU-TA-THIONS !
Auriez-vous l’obligeance de bien vouloir rappeler à vos journalistes que l’utilisation de termes psychiatriques à mauvais escient participe grandement à la désinformation du grand public, à la stigmatisation des personnes concernées, voire au déni de leur diagnostic ou à la reconnaissance de leurs troubles, en raison de la confusion que sème l’utilisation erronée de ces termes pour décrire un trait de personnalité pourtant sans rapport avec les symptômes des maladies invoquées ! (Car pour votre information, autisme ≠ absence d’empathie, bipolarité ≠ indécision ; schizophrénie ≠ personnalité multiple.) La santé mentale est une priorité nationale, et concerne tout un chacun. Il est donc dommage qu’une radio nationale participe ainsi à la désinformation sur le sujet. Si vous tenez à utiliser les termes autiste, bipolaire ou schizophrène, merci de bien vouloir le faire en connaissance de cause, à savoir pour parler du sujet. Je précise que j’adore votre radio et les émissions des journalistes concernés et que j’ai bien conscience qu’il ne s’agit ni d’une volonté de nuire, ni d’une absence de vocabulaire. C’est pourquoi je prends la peine de vous adresser ce message, en espérant une prise de conscience de chacun…
Encore bravo pour la matinale. Mon message porte sur l’emploi du mot “compliqué”. Dans la science du management qui a beaucoup réfléchi aux notions de complexe, compliqué, …, il y a plusieurs propositions dont l’une est facile à vulgariser, c’est le modèle Cynefin du Gallois Dave Snowden qui propose de décrire une situation, une problématique en un système liminal (frontières poreuses, « floues ») de 4 zones : Evident/Compliqué/Complexe/Chaotique. L’analyse repose sur la relation cause/effet : si cause et solution connue alors la situation est EVIDENTE ; si la cause n’est pas connue mais peut l’être après analyse et donc une solution apparaît, la situation est COMPLIQUEE. Si la cause ne peut pas être connue et/ou que la cause est connue mais que la solution ne peut être connue pour la supprimer mais que l’on a du temps pour faire des expérimentations impactant les effets (par exemple pour le travail sur la trithérapie pour lutter contrer les effets du VIH), alors la situation est COMPLEXE. Si la cause/solution ne peuvent être connues et qu’il n’y a pas de temps pour faire des expérimentations afin d’impacter les effets, la situation est nommée CHAOTIQUE et alors la recommandation est d’agir vite, fort et avec bon sens pour impacter la situation et la faire passer dans les autres états. Ce système est liminal (frontières poreuses) et il y a un cercle vertueux : Passer de l’état Chaotique à Complexe, puis Compliqué puis Evident. Mais tous les changements d’états sont possibles.
Thierry Ardisson invité sur Franceinfo : dans une introduction de quelques secondes, on a droit à « prime time », « un revival », des questions « cash », une technologie « deep fake » … J’ai éteint ma radio.
Arrêtez l’anglicisme !!! Cessez d’utiliser des mots anglais alors que la langue française est riche en vocabulaire. France Culture, c’est votre devoir de promouvoir la langue française. Par exemple : article sur Édouard Balladur, le journaliste utilise le mot superfail!! Article sur Sergio Leone, le journaliste utilise le mot punchline!!! Notre langue est belle. Utilisez des mots français !
Ça s’était un peu tassé, mais ce matin la journaliste nous a annoncé au sujet de l’inflation que c’était « du jamais vu depuis 1985 » ! Pourriez-vous faire une piqure de rappel ?
Est-ce qu’on prononce le S à Paris ? Non ! Donc dites à votre humoriste que Montargis c’est comme Paris, on ne prononce pas le S !
Déceptif (source : dictionnaire de l’Académie française) Néologismes & anglicismes Déceptif, néologisme tiré de l’anglais deceptive, est un faux ami et c’est à tort qu’on lui donne le sens de « décevant ». L’anglais deceptive signifie en effet « trompeur ». Cet adjectif est dérivé de déception, lui-même emprunté de l’ancien français déception, « tromperie ». Dans les textes médiévaux, on rencontrait certes l’adjectif deceptif et ses dérivés, fréquemment associés à des termes comme faux, traistre, pervers, cauteleux, tricheur, etc., mais ce mot est sorti de notre langue depuis plus de cinq siècles. On se rappellera qu’aujourd’hui déception signifie « désappointement » et non « tromperie », et que le français a à sa disposition des termes comme décevant ou trompeur qui permettent d’éviter tout malentendu.