Voici les principales thématiques abordées par les auditeurs dans leurs courriels envoyés du 7 au 13 mai 2022.
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1. La publicité pour les compagnies aériennes
2. La publicité pour la viande bovine

3. Une charte éthique de la publicité ?
4. Des bulletins météo décalés

5. Les commémorations du 9 mai à Moscou
6. Les Pieds sur terre : « Olivier Siou aime Poutine »
7. Avis d’auditeurs sur la politique
8. François Hollande, invité du Grand Entretien de France Inter
9. Jean-Luc Mélenchon dans Questions Politiques
10. « Comment lutter contre l’inflation ? »

11. La réforme du bac
12. La diffusion d’une archive de Bruno Bettelheim dans l’Heure Bleue sur France Inter

13. Annie Ernaux dans le Grand Entretien de France Inter
14. Coup de cœur des auditeurs : le billet de François Morel
15. Les auditeurs ont aimé
16. La langue française

Interférences publicitaires

Au menu de cet édito, les campagnes promotionnelles pour la viande bovine et les compagnies aériennes choquent les auditeurs de France Inter qui réclament à présent une charte d’éthique publicitaire à Radio France. La couverture éditoriale des commémorations du 9 mai à Moscou ont donné trop de place à la propagande russe, tout comme l’interview du porte-parole de l’ambassade de Russie à Paris sur Franceinfo ou le témoignage en longueur d’un habitant de Saint-Pétersbourg offrant une publicité contestable au régime de Vladimir Poutine. 

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 « Dis-moi quelle publicité tu diffuses, je te dirai quelle ligne éditoriale tu incarnes » 

En ce mois de mai, les auditeurs nous écrivent chaque jour pour nous faire part de leur mécontentement croissant au sujet des thèmes des publicités diffusées sur les antennes et en particulier sur France Inter. Leur principal grief : la dissonance entre le travail éditorial mené par la chaîne sur l’urgence climatique et les campagnes promotionnelles choisies par la régie publicitaire en contradiction avec les problèmes environnementaux actuels. En ligne de mire cette semaine : les publicités de l’interprofession viande bovine, Label Rouge, et celles de différentes compagnies aériennes :  

« Je vous remercie pour la qualité de vos programmes, et votre engagement environnemental, en revanche je suis choqué que vous acceptiez la diffusion de spots pour la « viande de bœuf Label Rouge » aux heures de très grande écoute (notamment juste après le journal de 13h). En effet vous devez savoir que la viande de bœuf est l’un des plus gros contributeurs aux gaz à effet de serre et à la déforestation.
De plus le contenu de ce spot faisant intervenir des « cautions » tels qu' »instituteurs » ou « profs de yoga » est plus que contestable. Je ne sais pas si mon message pourra faire bouger les lignes mais j’apprécierais grandement une cohérence entre vos lignes éditoriales et vos choix de spots publicitaires qui ont un vrai impact sur le type de société que nous voulons. »   

« Je peux concevoir que des programmes de qualité ont besoin d’être financés par la publicité, mais celle-ci pourrait (devrait) être responsable. Plus personne aujourd’hui n’ignore le poids colossal de l’élevage et de la surconsommation de viande dans l’effondrement de la biodiversité, la déforestation et le réchauffement climatique, alors entendre presque chaque heure les messages du lobby des éleveurs est totalement irresponsable ! »   

« Entendu ce matin sur votre antenne, de la publicité pour Air France et pour une marque de viande : en pleine urgence climatique, ça ne choque personne de promouvoir un mode de vie dépassé ? En laissant la parole à des acteurs qui nuisent à l’environnement, vous validez et laissez penser à vos auditeurs qu’il est encore possible d’avoir un tel comportement. Soyez acteurs du changement, n’acceptez plus de diffuser certaines publicités ! »   

La campagne pour le Label rouge s’est achevée hier, le 12 mai.  

Air France fait la pluie et le beau temps 

Preuve ultime pour les auditeurs de la désinvolture ou du cynisme, le parrainage d’Air France pour annoncer les bulletins météo : 

« Avec un certain nombre de copains, on trouve cocasse que la météo sur France Inter soit annoncée par Air France. En effet, on voit de plus en plus de phénomènes météo extrêmes, un exemple est ce qui se passe actuellement en Inde, et il n’y a plus personne pour nier que c’est dû au réchauffement climatique…  Par voie de conséquence, avoir, sur la matinale la plus écoutée de France, la météo qui est annoncée par une compagnie aérienne ne nous semble pas approprié : pour rappel un aller-retour Paris-New York est au-delà du budget carbone individuel auquel on a le droit dans un monde où on limiterait le réchauffement à 2°C. »  

« Depuis quelque temps, on peut entendre sur France Inter des publicités pour les voyages en avion, notamment à destination du Canada, et ce, juste avant la météo, où on nous cause régulièrement réchauffement climatique, sécheresse, etc. Rien ne vous choque là-dedans ?! Ah, France Inter peut se targuer d’avoir des émissions « écolos » — la Terre au carré et CO2 mon amour : si c’est pour encourager les déplacements aériens longue distance par ailleurs, ce n’est pas la peine, autant les arrêter. »  

Ce parrainage de la météo par Air France est programmé tout le mois de mai.  

Une autre contradiction n’a pas échappé aux oreilles sensibles à la cohérence : 

« Fidèle auditeur de France Inter depuis plus de quarante ans, je suis scandalisé par la diffusion de publicités de la compagnie aérienne Air-Transat pour des vols à motifs futiles et à prix cassés vers le Canada, qui sont une insulte aux urgences écologiques qui de nos jours devraient être une priorité pour chacun d’entre nous !   
Leur publicité, diffusée ce jeudi 12 mai 2022 à 15h04 juste après l’émission La Terre au Carré, témoigne d’une cohérence éditoriale de France Inter cruellement comique, à moins qu’elle fasse que refléter un positionnement idéologique déterminé ?   
Merci de bien vouloir affirmer le plus clairement possible le positionnement de France Inter en matière de déontologie publicitaire » 

La campagne publicitaire pour Air Transat se terminera le 21 mai. 

Une charte d’éthique publicitaire ? 

« Déontologie publicitaire », l’expression choc est lancée, mais l’idée n’est pas nouvelle. Elle a même déjà trouvé une forme de concrétisation puisqu’en janvier 2021, Radio France a décidé d’aligner ses pratiques publicitaires avec ses engagements éditoriaux pour l’environnement. La régie publicitaire du groupe valorise les initiatives agissant activement en faveur de la transition écologique avec la création d’une série de nouveaux espaces publicitaires responsables. Cette démarche vertueuse avait d’ailleurs été saluée par des auditeurs.  

Néanmoins, ils considèrent à présent qu’il faut aller plus loin et que Radio France serait bien inspirée d’établir une charte éthique, bannir les publicités contraires à l’Accord de Paris et se montrer exemplaire sur la question. L’idée a été lancée hier par une auditrice dont le message vocal a été diffusé dans l’émission « La Tête au carré » : 

« J’ai écrit à la médiatrice de Radio France pour dénoncer ces campagnes que je trouve indignes des valeurs portées par la première radio de service public que j’aime tant. J’invite tous les auditeurs agacés, gênés, troublés par ces pubs à écrire à la médiatrice pour suggérer une charte éthique de la publicité. » 

Appel sitôt entendu, sitôt suivi, avec de nombreux messages arrivés hier après-midi au service de la médiation : 

« Nous sommes désormais de nombreux auditeurs de France Inter et de la Terre au carré en particulier à nous émouvoir des partenaires publicitaires de Radio France. En effet, alors que l’urgence écologique s’impose, que le traitement régulier de l’information de vos antennes le rapporte en le documentant.   
Vous offrez même des spots publicitaires à des associations responsables visant à promouvoir la transition écologique.  Nous connaissons les contraintes financières qui sont les vôtres pour boucler un budget que vous négociez âprement.   
Toutefois, c’est votre rôle de mettre en cohérence votre engagement au titre d’une radio de service public et le choix de vos annonceurs.    
La mise en place d’une charte éthique paraît s’imposer. Trop souvent nous nous sentons impuissants à agir. En tant qu’éducatrice, j’essaie de responsabiliser mon fils sur la question du climat. Toutefois, il a 10 ans, il grandit en écoutant France Inter, ce qui paraît a priori un bon choix. Je ne souhaite plus supporter ce grand écart entre les programmes que vous concoctez et les messages publicitaires que vous diffusez. Il est temps d’agir. »  

« L’idée d’une charte est une excellente idée à explorer à laquelle j’apporte mon soutien. Merci à vos auditeurs pour cette suggestion. »   

D’autres auditeurs se disent prêts à verser de l’argent afin de compenser la perte financière pour Radio France : 

« Une charte éthique, oui ! De combien d’argent avez-vous besoin pour ne plus avoir de publicité ? Je suis prêt à payer pour éliminer la publicité. »  

Août en mai ? Ô joie au micro !  

Les auditeurs manifestent également une exigence de cohérence dans la présentation de la météo au regard du contexte climatique. En cette semaine qualifiée d’estivale, les bulletins météo sont particulièrement critiqués :  

« Serait-il possible de demander aux présentateurs et présentatrices météo de mettre un peu d’intelligence climatique dans leurs bulletins ? Le soleil, la chaleur précoce, l’absence de pluie ne sont pas toujours une bénédiction ! Ainsi, une partie de la Bretagne est déjà en alerte sécheresse et je vous laisse regarder la carte des déficits hydriques… Il ne s’agit pas de culpabiliser celles et ceux qui préfèrent le ciel bleu et le soleil au gris et à la pluie. Mais simplement de sortir du double discours : d’abord des sujets sur les enjeux du changement climatique et pour finir, un bulletin météo niaiseux qui annonce dans un sourire à ceux qui attendent la pluie qu’ils en seront encore pour leur frais !  La sensibilisation aux enjeux climatiques passe peut-être aussi, sur les radios du service public, par une évolution des bulletins de météo de Parigots ! » 

« J’écoute beaucoup vos antennes, notamment France Inter. Mais je suis de plus en plus agacée chaque jour parce le traitement de vos bulletins météo. A chaque bulletin, on entend les animateurs et animatrices qui les annoncent se réjouir du « beau temps », du soleil, de la chaleur, d’un temps estival… Ce « beau temps » actuel est peut-être beau à regarder mais, et vous le savez bien, n’est bon pour personne.  
Il n’est pas bon pour les agriculteurs et les agricultrices qui peinent à vivre de leurs productions, qui se tuent à la tâche pour sauver leurs cultures.  
Il n’est pas bon pour les consommateurs et consommatrices, car les récoltes agricoles sont nos aliments qui seront plus rares, plus chers…  
Il n’est pas bon pour les citoyens qui souffrent déjà dans certaines régions, et souffriront encore plus de mois en mois et d’année en année, de restrictions sur l’eau potable, et qui souffrent d’un coût de l’eau renchéri.  
Et il n’est pas bon pour l’environnement, la biodiversité qui se meurt…  
Donc merci de mieux prendre en compte cette dimension dans vos bulletins. »   

Les commémorations du 9 mai à Moscou  

Lundi 9 mai, Vladimir Poutine présidait les commémorations de la victoire de l’Union soviétique face aux Nazis lors de la Deuxième Guerre mondiale. Pour marquer le « Jour de la Victoire », le président russe a pris pour habitude d’assister depuis une tribune de la Place Rouge à un défilé de soldats et chars d’assaut lors duquel sont aussi exhibés roquettes et missiles intercontinentaux.   
Ces commémorations du 9 mai ont été largement couvertes sur les antennes, un choix que des auditeurs jugent contestable :  

« J’aimerais connaitre l’intérêt éditorial de couvrir le défilé militaire Russe. C’est inédit et à part galvaniser les soutiens de Vladimir Poutine, je ne comprends pas pourquoi on donne autant de lumière sur ce gouvernement dans le contexte actuel. »   

« Pourquoi les médias occidentaux n’ont pas eu l’idée de boycotter les cérémonies du 9 mai en Russie ? »   

Dimanche 15 mai, dans le rendez-vous de la médiatrice, Matthieu Mondoloni directeur adjoint de la rédaction expliquera les raisons de cette couverture éditoriale.   
Il répondra également aux remarques des auditeurs indignés par les éléments de langage d’Alexander Makogonov, le porte-parole de l’ambassade de Russie en France, invité sur Franceinfo à l’occasion des commémorations à Moscou.  

Interviewé par Marc Fauvelle, Alexander Makogonov a notamment déclaré à propos de l’invasion de l’Ukraine par la Russie : « Personne n’a déclaré la guerre à personne ». Puis en réaction à l’école bombardée samedi dans l’Est de l’Ukraine où soixante personnes sont mortes, il a affirmé :  « Il s’agit d’une provocation, encore, du régime de Kiev ».   
L’ensemble des propos tenus à l’antenne a heurté des auditeurs :   

« J’ai trouvé insupportable que l’on laisse un tel espace médiatique à de telles propagandes. Le devoir d’information et d’impartialité n’est pas une autorisation à tout diffuser. »   

« La libre expression n’a pas sa place en Russie. La démocratie mérite qu’on la respecte davantage. Le pluralisme ne peut justifier un traitement « impartial » de l’information russe et la diffusion de mensonges éhontés. La radio publique n’est pas un réseau social ! ».  

Matthieu Mondoloni , directeur adjoint de la rédaction reviendra sur cette interview dimanche à 11h51 sur Franceinfo.  

Olivier Siou aime Poutine  

Une autre prise de parole a particulièrement retenu l’attention des auditeurs cette semaine: celle d’Olivier Siou dans l’émission « Les pieds sur terre » diffusée mardi 10 mai, sur France Culture. D’origine Russe, né en France, Olivier Siou s’est installé à Saint-Pétersbourg en 2005. Il est amoureux de cette ville que Poutine, dit-il, a rendue paradisiaque. Il soutient tout ce que fait le président russe, y compris l’invasion de l’Ukraine, qui est pour lui légitime.   

Des auditeurs se disent réellement choqués par le discours tenu, d’autres saluent le courage de Sonia Kronlund de diffuser une voix différente :  

« Je suis stupéfait par les “révélations » d’Olivier Siou, dont les affirmations sur le pouvoir russe ignorent la réalité des faits qui nous sont affirmés par tellement de documents et de témoignages journaliers fournis par des professionnels ainsi que par les témoignages des victimes, ignorant par ailleurs les assassinats commis par le pouvoir russe, idyllique selon lui. Égrainant une liste de faits en l’honneur du pouvoir russe jusqu’à la bêtise.  
Je comprends que l’on souhaite donner la parole à différentes sources d’informations mais il est naïf de la donner à n’importe qui sous le prétexte généreux de la donner à tout le monde.  
Je pense que cette émission doit donner lieu à une mise au point de votre chaîne ne rejetant pas forcément ce témoignage émanant d’un personnage qui à mon avis ne regarde pas souvent la poussière sous le tapis, mais en expliquant votre projet d’information et quelle valeur vous donnez à ce témoignage qui pourrait être assimilé à un sketch humoristique s’il ne s’agissait pas d’un sujet tellement tragique qui voit mourir des enfants tous les jours sous les bombes russes. Ce témoignage est une insulte aux victimes de ce conflit, je suis triste de l’avoir entendu sur votre chaîne. »  

« Les propos à la fin de l’émission sont désespérants. Je suis horrifié et dégoûté devant des propos aussi insensés, devant un pareil retournement des faits, une telle inversion de réalité : la victime, l’agressé, devient le bourreau et l’agresseur, c’est elle la responsable des violences subies. Parce qu’elle ne s’est pas couchée devant le Maitre russe, comme un animal s’inclinerait devant son prédateur en signe de reddition. Des propos difficilement entendables.  
A douter de la capacité de discernement du cerveau humain ! Mais merci mille fois de vous en faire l’écho.  
J’ai moi-même échangé par email avec des Russes pris au hasard (grâce au site 1920.in) et j’ai reçu des réponses édifiantes. »  

« Merci à Sonia Kronlund, seule personne qui a permis une parole dissidente sur les ondes officielles françaises depuis le début de l’opération militaire de Vladimir Poutine en Ukraine !  
Merci à son courage ! Et merci aussi à France Culture de permettre cette parenthèse d’intelligence, qui justifie qu’on ait encore envie « d’allumer » la radio !  
Merci également à Olivier Siou pour nous avoir donné son ressenti sur la Russie et sur Poutine. » 

Sonia Kronlund, productrice de l’émission et Alain Lewkowicz, auteur du reportage ont tenu à leur répondre :  

« Depuis le début de la guerre en Ukraine déclenchée par les Russes le 24 février dernier, nous avons largement donné la parole aux victimes ukrainiennes. Des récits personnels qui racontent, épisode après épisode, la vie sous les bombes russes et dans les villes éloignées des lignes de fronts. Cet épisode est le 8ème d’une série intitulée Ukraine et Russie : vivre en temps de guerre, à écouter ici.  

Une diversité de voix doit s’exprimer sur les antennes du service public en général et dans Les Pieds sur Terre en particulier, et c’est à ce titre que nous avons décidé de diffuser une parole qui n’est pas celle que nous avons pu entendre jusqu’à présent, une parole choquante certes, mais qui nous a semblé intéressante à entendre, au même titre que d’autres extrémistes dont nous avons déjà diffusé les propos dans l’émission. Une façon de montrer, s’il le fallait encore, l’efficacité de la propagande russe. Des propos, certes désagréables à entendre, nous en convenons, mais qui montrent que cette guerre est également celle des mots.   
Par ailleurs, pour ne pas laisser les propos d’Olivier sans réponse ou sans contradiction, nous avons aussi décrypté les « informations » qu’il donne et réalisé un « fact checking » le plus précis possible à retrouver ici. »  

Qu’est devenu le Chœur d’enfants ukrainiens d’Odessa ?  

Dans son billet ce matin sur France Inter, François Morel s’inquiète du sort du Chœur d’enfants ukrainiens d’Odessa : “Est-ce qu’ils font leurs vocalises encore ? Est-ce que parmi les ruines, les décombres, le désastre, ils révisent toujours les textes de leur répertoire ? Est-ce qu’ils déchiffrent toujours des partitions ? Est-ce qu’ils échauffent toujours leur voix avant de chanter ? Est-ce qu’ils font encore des exercices de respiration ? Est-ce qu’ils s’étonnent parfois d’avoir le souffle court ? Est-ce qu’ils ont souvent l’impression de manquer d’air ? (…) Est-ce que les enfants chantent encore ? Est-ce qu’ils chantent encore sous les bombes ?” 
“C’était une chronique pour rien. Une chronique qui ne sert à rien. Une chronique pour dire le désarroi infini, la tristesse, la colère, souffle François Morel. Cette chronique est aussi le coup de cœur cette semaine des auditeurs : 

« Merci, Monsieur Morel, de nous ramener à l’essentiel, l’humain, la souffrance humaine, au milieu de tous ces flonflons de dérisoire !! Merci de nous faire pleurer quand beaucoup préfèrent ne pas voir la souffrance pour garder les yeux et le cœur sec !  »  

« Glaçant d’émotions. Et ça pleut encore en intérieur chez moi. »  

«Touchant et si vrai.  Une chronique majeure en gamme mineure.  La musique est éternelle. »  

« Je suis très émue par le billet de ce matin à propos de la chorale des jeunes chanteurs d’Odessa. Faisant partie d’une chorale et ayant accueilli plusieurs fois le groupe Vox Belarus enfermé lui aussi, François Morel a su redonner toutes les vibrations de la musique qui peut réunir les peuples. Merci à François pour son humanité. »  

Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France