Je vous écris pour vous partager mon questionnement sur la nécessité et l’objectif de donner autant de détails sur les féminicides, viols vécus par certaines victimes.
Mardi soir, en écoutant au journal de 19h la description des horreurs et tortures vécues par une femme tuée par son mari, j’ai été bouleversée moralement mais également physiquement. Quel est l’intérêt de décrire par exemple, que la femme a dû être violée par un pied de chaise en fer ? Quelle violence…. Je voudrais juste comprendre l’objectif journalistique de donner autant de détails.
Je pense aux personnes sensibles comme moi, alors certes je peux zapper mais j’ai envie d’être au courant de l’actualité, mais je pense également à des jeunes personnes qui peuvent entendre cela et être choquées….
J’avais besoin de poser ce ressenti car cela fait au moins 2 fois que j’entends cela et que cela me met dans un drôle d’état…
Autrement, je félicite le travail des journalistes de France Inter.
Je suis choquée d’entendre le traitement de l’information de 19h (le 14 mars 2023) et plus précisément la description d’un féminicide ultra violent. Je m’interroge sur l’utilité de la description de détails macabres des souffrances de la victime. De plus cela intervient à une heure de grande écoute pouvant être écoutée par des enfants. Ce temps aurait peut-être pu être utilisé pour interroger sur la lutte contre les féminicides par le gouvernement. Les médias sérieux comme France Inter devraient permettre d’informer et interroger… choquer ? Je n’en suis pas certaine.
Les courriels des auditeurs soulèvent deux questions : est-il choquant de diffuser à la radio un reportage où l’on entend les détails du crime commis ? La description d’un féminicide est-elle nécessaire pour faire prendre conscience de la violence de cet acte ? Questions a priori complexes et qui peuvent être sujettes à débat. Rappelons que le traitement d’un sujet à l’antenne, quel qu’il soit, fait toujours l’objet de réflexions et d’interrogations préalables. Les journalistes sont conscients de leur responsabilité envers le public. En l’espèce, les spécialistes police-justice savent faire preuve de discernement et évaluer les conséquences potentielles de la diffusion de détails spécifiques dans leur manière d’aborder la couverture des féminicides et autres crimes violents, les actes terroristes par exemple, eu égard aux victimes et au grand public.
Il n’empêche. La diffusion des détails d’un féminicide peut être considérée comme choquante pour toute personne qui écoute le reportage, inappropriée pour les proches de la victime et traumatisante pour les survivantes de violences domestiques.
Cependant, il est important de noter que les journalistes ont un rôle crucial à jouer dans la diffusion de l’information relative aux violences mortelles commises contre les femmes. En l’occurrence, la mention des détails de ce féminicide souligne les conséquences des failles du système de la justice et peut encourager les efforts de prévention de la violence au sein des couples. Lire la suite ici
Le traitement réservé à un procès pour féminicide, lors du journal de 19 heures, ce mardi 14 mars m’a révoltée. Il a été précisé que lors de la projection de photos de la scène de crime, en cours d’audience, les enfants de la victime avaient quitté la salle. Or la journaliste a décrit fort longuement, avec de nombreux détails sordides, ce qui a été projeté. Est-on sur France Inter ou sur une chaîne tv d’info continue, de bas étage ? Je n’ai plus de télévision, par choix. Vais-je maintenant me passer de radio ? Cette journaliste s’est-elle demandé un seul instant si les enfants de la victime ne risquaient pas d’écouter ce journal ? Il n’était pas besoin de mentionner ces horreurs, par respect pour la victime, en premier lieu. Le terme féminicide se suffit à lui-même. Quelques éléments contextuels à la rigueur. A vomir ! Sachez, même si vous vous en moquez, que ce reportage m’a amenée à stopper mon écoute. Et que je vais me passer du journal de 19 h durant quelques semaines. En espérant que vous retrouverez le chemin de la qualité. Une auditrice affligée.
Aujourd’hui mardi 14 mars j’écoute le journal de 19h dans la voiture comme d’habitude. Je suis très choquée par la description crue de photos présentées lors d’une audience de féminicide. Et si ma fille était dans la voiture ? Les chiffres des violences faites aux femmes sont atroces, je suis ravie de que Radio France mette l’accent sur cela. Mais entendre la description de 5 heures de torture subies, viol avec le pied d’une chaise … cela ne me semble pas adapté à cette heure d’antenne. Par ailleurs je vous remercie de la qualité de toutes vos radios que j’adore
Quel intérêt y a-t-il à donner autant de détails sur un féminicide dans le journal de 19h ce mardi 14 mars ? Doit-on exposer à tout le monde cette atrocité détaillée ? Ce n’est pas de l’information à mon sens. C’est écœurant.