Alors que je connais déjà au moins quatre ou cinq journaux ayant traité la nouvelle, aucune des chaînes de Radio France ne semble s’être intéressée aux mesures prises par M. Pap Ndiaye à l’égard du Conseil des sages de la laïcité :
– dilution de sa mission laïque (nomen est omen) parmi de nouveaux domaines (discriminations) étrangers à sa fonction première.
– dilution de son esprit laïque par la nomination de nouveaux membres favorables à une laïcité « ouverte », entre autres Alain Policar, connu pour ses positions problématiques sur le voile et le burkini. Ceci parallèlement à la réduction du nombre de membres et de la durée de leur mandat de 5 à 4 ans avec effet immédiat pour le conseil actuel
– réduction draconienne des prérogatives du Conseil qui ne peut plus se saisir lui-même mais qu’à la demande du ministre, qui ne pourra plus intervenir dans les établissements scolaires qu’à la demande des recteurs, et qui ne pourra plus rendre ses avis publics « que sur décision du ministre ».
A mon avis, ces mesures sont un évènement majeur dans la mesure où la laïcité est un des fondements de notre république, et je m’étonne que Radio France ne se soit pas encore emparée de la question.
Répondant à un député LR, Mr Darmanin s’est interrogé sur les subventions publiques accordées à la LDH. Quelques temps plus tard, Mme Borne a admis ne plus en comprendre les prises de position.
France Inter (et Franceinfo) est montée au créneau pour défendre l’organisation et bien sûr pour clouer au pilori le forcément affreux ministre de l’Intérieur. Commentaires, indignations, invitations d’intervenants dont le moins que l’on puisse dire est que leur impartialité n’était pas évidente. J’ai pu entendre un invité venu défendre la LDH qui animait lui-même des ateliers au sein de la …LDH. Drôle de pratique journalistique, n’est-il pas ? Tous les arguments qui montrent que la LDH a pris des positions problématiques, notamment par « islamistophilie » plus généralement appelée islamo-gauchisme ont été mises sous le tapis et l’argument du Président de la LDH, selon lequel elle n’avait été « attaquée » que sous le régime de Vichy, mis en avant. Ce qu’on nous explique de façon à peine voilée c’est que Macron-Darmanin c’est Pétain-Laval. On fait dans la dentelle sur France Inter.
Il suffit d’écouter le billet d’un journaliste dans un autre média pour avoir une liste (longue comme le bras) des prises de position problématiques de la LDH. N’en déplaise à la rédaction de France Inter, il y a un sujet. Les subventions publiques ne peuvent être données sans s’interroger sur l’idéologie véhiculée par une ONG. Le caractère partial de l’info distillée par la radio dite de Service Public oblige les auditeurs à aller écouter d’autres médias pour pouvoir se forger une véritable opinion éclairée. N’est-ce pas la preuve que, depuis des années, la rédaction fait fausse route ? Elle ne prêche que pour des convertis (LFI, militants en tous genres…) mais les autres se méfient et/ou vous écrivent, agacés de constater la différence entre ce qui leur est raconté sur le dit Service Public et la complexité du Monde.
Pour le pluralisme dans l’audiovisuel public !
C’était il y a quelques instants, juste avant le journal dominical de 7h… Interview de l’auteur d’une thèse sur la LDH toute en justification promotion sanctification de ladite LDH… Darmanin envisage-t-il de lui supprimer des subventions en raison de ses actions partisanes (soutien hypocrite à l’Islamisme, aucune mise en cause des violences émeutières, tentative pour Ste Soline de faire abroger un arrêté proscrivant les armes par destination……), tout en fines nuances le thésard évoque les mesures de Vichy contre la LDH ! Et RIEN sur la récente et lourde mise en cause de la LDH par la LICRA auprès de la CNCDH pour une dérive « supplémentaire » d’icelle…….! Pauvre journaliste ! Triste journalisme !
Entendu la chanson « Le petit train » des Rita Mitsouko… Il a été précisé en fin de chronique que cette chanson était en fait d’André Claveau.
S’il est vrai qu’il a interprété un titre portant ce nom, cela n’a rien à voir avec le titre diffusé à l’antenne, qui ne parle pas des malheurs d’un petit train envoyé à la casse parce qu’il est supplanté par le car, mais de la déportation de millions de personnes dans les camps nazis.
Catherine Ringer y évoque le sort de son grand-père Sam Ringer, juif polonais, déporté en 1940, libéré en 1945 par les armées soviétiques. Ce qui, vous en conviendrez, n’a pas du tout la même portée…
Merci aux journalistes de vérifier leurs informations… toujours gênant de relever des inexactitudes, à une époque où on cherche à nous faire croire que ce que les médias nous disent est faux…
Vous venez de relayer les annonces de Carrefour à destination des femmes, on peut se féliciter de telles mesures.
Toutefois, l’agilité de la grande distribution pour se faire de la publicité gratuitement sur vos antennes me laisse interrogateur.
J’en veux pour preuve l’annonce faite par la même enseigne largement relayée sur vos antennes début 2022, sur la fin immédiate de la distribution de prospectus. Je constate chaque semaine que 15 mois après, rien n’a changé.
J’apprécierais qu’un groupe de radio publique ne se rende pas complice de la grande distribution, en prenant de la distance avec leur communication publicitaire ou en limitant les invitations de leurs dirigeants.
J’ai été très choquée par le choix de la chanson qui a illustré une chronique dans le 6/9 : la passion du train. On annonce une chanson d’André Claveau et on passe la version des Rita Mitsouko. Quel manque de tact ! D’un côté une chanson qui parle d’un petit train dans la campagne et de l’autre côté une chanson qui évoque les trains qui emmenaient les déportés vers la mort dans les camps d’extermination et de concentration. Pourquoi ne pas avoir passé la version de André Claveau qui aurait été beaucoup plus adaptée au thème de cette chronique ?
Cela fait très longtemps que je souhaitais faire une remarque concernant l’émission le Grand Face à Face du samedi. Je trouve complètement déplacé d’employé le terme Duel concernant l’intervention de Natacha Polony et Gilles Finchelstein, un débat calme intelligent intéressant qui n’a rien d’un duel, je ne vois pas en quoi France Inter a besoin d’employer des termes racoleurs, laissez ça aux chaînes d’info…
Ce matin, suite à quelques jours pluvieux, le bulletin météo parlait d’ « amélioration » pour dire que les nuages seront moins nombreux.
Au moment où les mêmes bulletins d’information nous signalent que des communes en sont à faire livrer de l’eau en bouteilles aux habitants et que le BRGM tire la sonnette d’alarme sur le niveau des nappes phréatiques, il me parait nécessaire que les bulletins météo adoptent un style plus neutre. Cessez de croire que l’important, c’est de peaufiner notre bronzage !
Fidèle auditrice de France Inter, je m’étonne que les bulletins météo ne soient pas plus en cohérence avec les bulletins météo de France 2, qui ont beaucoup évolué : cesser de dire par exemple « une belle journée chaude et ensoleillée » et adopter un ton plus neutre au vu du réchauffement climatique. S’il vous plaît, cessons de dire que la pluie est désagréable et arrêtons de nous réjouir des températures estivales du printemps…
Belle émission sur les cathédrales et puis arrive la pause musicale… une chanson anglaise…. Pourquoi ne pas passer une chanson en français ? Vous n’avez trouvé aucune chanson sui parle de cathédrales ? Et notre Dame de Paris ? Et Victor Hugo ? Vous abrutissez vos auditeurs avec cet anglais systématique que seuls 2% de la population comprend (et encore, je suis large…)
Continuez ainsi… avec vous le français va passer comme langue presque morte…. Vous la tuez !!!!
J’ai écouté une partie de l’émission Interception de ce dimanche 16 avril, et l’objet de mon message résume ce que j’ai envie de dire à ces malheureux juges.
J’ai été sage-femme en hôpital public pendant 24 ans avant de jeter l’éponge un matin, en me disant que, si je continuais, j’allais mourir. J’étais depuis un an sur un poste administratif, car déjà plus en état de travailler en service de soins, mais ce travail digne de Sisyphe m’a en fait achevée : j’en étais arrivée à redouter les week-ends et les congés, le travail s’accumulant pendant mon absence (seule sur le poste).
Bref. Nous sommes des milliers et des milliers dans ce cas, dans les trois fonctions publiques (hospitalière, territoriale et d’État) : tous les soignants, tous les enseignants, tous les employés des impôts, de la Sécu, tous les juges et leurs collègues greffiers, tous les gens travaillant dans les prisons et en centre de protection maternelle et infantile (PMI), et j’en oublie. Dans tous ces lieux, le travail est devenu un enfer.
Je suis persuadée que le hasard n’a rien à voir là-dedans : c’est une volonté politique de longue date qui a petit à petit dégradé les conditions de travail et vise à supprimer (en privatisant ou en remplaçant par de l’IA) ces fondements de la République et du vivre ensemble. Dans mon cas, à l’hôpital, ça a commencé au début des années 2000 — de 1990 à 2000, les conditions de travail étaient correctes ; pour les autres fonctions publiques, ça a débuté avant ou après.
Je suis très pessimiste, je pense qu’il n’y aura pas d’amélioration : le mur que l’on va se prendre ne sera pas seulement climatique…