Votre journaliste utilise l’expression “think tank”. Il y a longtemps que “think tank” ne veut plus dire grand-chose et c’est pour cette raison que le journal Le Monde utilise désormais “club de réflexion” ou “cercle de réflexion” ou “laboratoire d’idées”.
A ce propos vous avez sûrement plein d’idées pour créer des mots, à l’instar des Espagnols qui luttent pied à pied avec l’anglais en offrant une traduction intelligente.
Exemple : foin « des coming out » : on sort de l’armoire ou du placard.
C’est imagé et nous évite la vassalisation de l’anglais. Ah si on pouvait bannir « story telling » pour parler d’histoire (l’odyssée des esprits – Hegel). Je ne suis que l’homme de la rue, le pékin moyen qui lit un peu et qui souhaite que les journalistes apportent une vraie valeur ajoutée à leur réflexion.
Celle-là nous enrichit en diable. Merci pour votre bonne humeur
Je vous remercie de signaler à votre journaliste que “au final” n’est pas correct et heurte nos oreilles. “In fine” est non seulement correct, mais tellement plus élégant, mais il peut même utiliser “finalement” ou encore “somme toute”, etc.
Quelle déception d’entendre tous vos invités et journalistes utiliser systématiquement le mots « infirmières » au féminin et le mot médecin au masculin. C’est vraiment déplorable de continuer à maintenir un tel discours sexiste alors que de nombreuses femmes sont aussi médecins et hommes infirmiers ! vous pouvez mieux faire !
Vous utilisez à outrance le terme anglo-saxon de pipe-line, et non le terme français d’oléoduc. Paresse intellectuelle !
Journal de 15h ce jour 08/01. La journaliste annonce que telle skieuse « a égalisé » tel record. Non ! Elle l’a ÉGALÉ. Comme dit précédemment, les journalistes semblent ne jamais douter de leur formulation sinon ils la vérifieraient. C’est du moins mon hypothèse au regard de fautes de langue que je trouve de plus en plus nombreuses. Un stage de formation ?
Depuis quelque temps j’ai pris l’habitude d’écouter le journal et les infos du matin entre 7 et 9h. Mais je suis tentée d’arrêter, tant je suis agacée, et pire, consternée par le niveau de langue de la plupart des présentateurs ; ils n’hésitent pas à tordre la syntaxe, déformer le vocabulaire et la prononciation… de façon extrêmement fréquente. Je croyais naïvement que pour parler sur cette chaîne il fallait avoir prouvé son bon niveau d’expression ; cela ne semble pas être le cas. Les exemples sont si nombreux que je peine à les mémoriser… Je ne compte plus toutes les entorses au bon usage, comme « pallier à », « après que » suivi du subjonctif, « succéder quelqu’un », etc… Et, pas plus tard que ce matin, j’ai failli tomber de ma chaise en entendant un de vos plus estimés présentateurs parler de cahiers en prononçant « cayais », et comme il l’a fait plusieurs fois, ce n’était pas parce que sa langue avait fourché… Je trouve un peu affligeant qu’une chaîne dans laquelle on se réfugie pour échapper à la médiocrité culturelle environnante se permette un niveau d’expression aussi bas.
‘Canceler’ n’existe pas !! -quand un terme n’est pas clair et couvre des tas de choses différentes c’est qu’il n’est pas bien choisi !!
Ayant trop souvent, dans la solitude de mon atelier, l’occasion de « reprendre » les intervenant et animateurs de Radio France (pour des questions de syntaxe, concordance des temps, et autres), j’ai eu l’occasion d’écouter l’intervention d’un invité qui, s’entretenant avec le producteur de l’émission évoquait avec juste raison les dégâts causés à la langue française sous l’influence du « globisch ». Il ne semble pas prendre la mesure du désastre, puisque je l’ai entendu à plusieurs reprises employer le terme « opportunité » dans le sens phagocyté de « to take an oportunity », c’est à dire « occasion », « aubaine ». Voilà plus de 30 ans que ça dure et toute une génération se laisse leurrer. Je tiens à sa (à votre) disposition toute une liste de mots pareillement phagocytés (contrôler, digital, pratiquement, plateforme…) que j’entends trop souvent employer à tort, y compris sur votre chaîne.
Merci pour vos émissions si intéressantes.
Alors une seule critique valable pour beaucoup de vos collègues :
Malgré vos grandes connaissances vous oubliez la forme interrogative dans vos questions. Après « comment » vous employez la forme affirmative : comment vous faites ?
C’est laid et désagréable et je ne suis pas la seule à penser que ce n’est pas bon pour les écoliers !
D’expérience je peux vous dire que par écrit cela engendre même des erreurs.
Je n’en puis plus…J’en ai plus que ras le bol d’entendre au moins 50% de vos journalistes faire la faute de Français basique suivante : Il faut pallier………….. A…………. quelque chose. Bien sûr que non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!Il faut pallier quelque chose, c’est transitif, il ne faut pas pallier quelque chose.. GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!! 😉 😉 😉 Il me semble que dans le rôle France Intérien un tant soit peu « éducationnel » des citoyens de la France, France Inter se doit de ne plus faire cette faute si triviale et vilaine sur son antenne. Merci beaucoup d’avance pour la protection de nos oreilles. Je vous adore, je ne vous en veux pas mais s’il vous plait pensez à la défense de notre belle langue et aussi à l’éducation de nos concitoyens jeunes et moins jeunes qui vous écoutent de plus en plus nombreux et bravo à vous !!!
Nous sommes de fervents auditeurs de la radio France Culture habitants de Picardie. C’est à propos de l’annonce météo que nous avons une petite remarque. Le plus souvent on entend « grisaille sur le nord et grand soleil sur le sud est » ! Si le mot grisaille pouvait être remplacé par ciel nuageux … avec des éclaircies, car encore ce matin l’annonce grisaille se révèle être en réalité une alternance de nuages et belles éclaircies; Soleil et ciel bleu ! Alors, si vous pouviez profiter de la subtilité des mots de la langue française qui résonneraient autrement aux oreilles des auditeurs le matin !
Bonjour France Inter,
Entendu au journal de 7h00 dans la rubrique ‘sport’ ce matin (mardi 3 janvier) : « supporter une équipe ». NON ! On SOUTIENT une équipe ! On ne la ‘supporte’ pas : ça veut dire exactement l’inverse !!!!!!!!!!! Je vous ai déjà signalé la chose plusieurs fois et d’autres auditeurs l’ont certainement déjà fait aussi ! Où sont formés vos journalistes s’ils ne sont pas fichus de parler en français correct ???? Vous avez un devoir de forme autant que de fond !!!!! C’est le respect minimal envers l’auditeur !
De plus en plus, voir dans des émissions dites littéraires, nous entendons ce coup de pied à la langue que je vais vous illustrer : votre journaliste à un invité – » Vous n’aviez pas été…… ». N’aurait-il pas été approprié de dire -« Vous n’étiez pas allé…. ». Il y a souvent confusion entre le verbe aller et l’auxiliaire être. Cette confusion de plus en plus fréquente est passée dans le langage commun. C’est ainsi que nous pouvons entendre : « J’ai été…… » pour dire « Je suis allé…. »
Juste faire remarquer à la chroniqueuse de ce matin que dire « florilège » à la place de « best of » est un mot français tellement plus agréable à l’oreille que cette expression anglophone.
A quelques jours d’intervalle, deux journalistes de votre antenne ont commis un type d’erreur impensable à ce niveau d’éducation, une liaison plurielle après ‘huit’ et ‘vingt’.
Il est de plus en plus fréquent de constater des erreurs de langue dans les journaux de France Inter.
Sont-elles indiquées à son auteur/autrice à la fin du journal ?
En espérant que la nouvelle année soit pleine de bonnes résolutions linguistiques,