C’est comme une douce écharpe qui s’en va, qui nous protégeait du froid et des bêtises. On savait que quelqu’un allait dire tout haut ce que l’on pense, allait s’offusquer de l’injustice et de tant d’autres choses. On se retrouve un peu plus nus, un peu plus tristes, dans ce drôle de monde. Merci pour toutes les chansons qui vont nous nous bercer, nous bousculer, nous émouvoir. Leur chemin ne s’arrêtera pas, on les chantera encore et toujours

Comme d’habitude le billet hommage de François Morel, à Anne Sylvestre aujourd’hui, est parfait. Elogieux sans être hagiographique, tendre sans mélo. D’une écriture soutenue pleine d’émotions et de poésie ; avec humour, comme ça fonction l’exige, mais seulement en toile de fond sans jamais dominer le reste et en restant respectueux. Merci à vous François Morel. J’ai eu peur, un moment donné, que ce billet soit consacré à quelqu’un d’autre. Même s’il a pu faire de bonnes choses. Si vous me connaissiez, j’aurais aimé, le moment venu, que vous fassiez le mien. Je plaisante bien sûr et ne tiens pas à précipiter les choses. J’en profite pour féliciter toute l’équipe de la matinale.

Grand merci pour l’hommage de ce jour. Néanmoins, les émissions quotidiennes d’Inter font la part belle à l’anglais… et la chanson dont les mots sont immédiatement accessibles et signifiants n’est pas la plus diffusée. La suite d’Anne Sylvestre est assurée par quantité de chanteurs jamais programmés.

Je viens d’entendre la nouvelle de la mort d’Anne Sylvestre. Je suis bouleversée. Anne Sylvestre a marqué toute ma vie ; il n’y a pas un moment important où une de ses chansons ne me viennent pas aux lèvres… Je connais tous son répertoire. Ma première fille s’appelle Clémence à cause de sa chanson, mes filles savent que quand je partirai, on écoutera « J’aime les gens qui doutent ». Les femmes lui doivent tant. Je suis si triste…
S’il vous plait, rendez-lui l’hommage qu’elle mérite et ne l’oubliez pas dans votre programmation.

Merci pour ce portrait D’Anne grande dame à tous les sens du terme. Oui elle aimait à chanter ses chansons moins connues. Tous les matins depuis 10 ans je pense à elle le matin en me maquillant car elle nous avait chanté sa chanson « le deuxième œil  » pleine d’humour et de revendication puisqu’elle y demande la liberté !!!!! depuis j’accepte la liberté de mon regard asymétrique. C’était à St Julien Molin Molette venue retrouver l’équipe des « oiseaux rares ». Maintenant je chante ses chansons féministes avec un chorale de lutte et les fabulettes à mon petit fils. Ses chansons sont dans ma mémoire, une belle énergie !

Anne Sylvestre m’a accompagnée depuis toujours, je l’ai vue plusieurs fois en concert. J’ai nommé ma fille Clémence en hommage à sa célèbre chanson. Je l’aime, je l’aimerai. Je l’admire tant.

Je suis très triste de la mort de cette grande dame à la voix magnifique et aux textes intelligents, sans parler de ses fabuleuses Fabulettes. C’est un symbole, un modèle pour les femmes qui s’éteint… Souhaitons que France Inter ne l’oublie pas même après le choc de sa mort passée.

Juste une petite réflexion à propos de la grande Anne Sylvestre. J’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut mais c’est souvent vérifié ! Demandez à votre entourage qui écoutait les fabulettes et à chaque fois c’est confirmé tous les adultes ayant grandis avec les fabulettes ont tous gardé un regard malicieux et une part d’enfance bref devenus de chouettes adultes alors que si la réponse est négative à coups sur vous êtes face à un con !!

MERCI pour votre chronique sur Anne Sylvestre ce matin c’était bien tourné avec les citations extraites de ses nombreuses et magnifiques chansons

Bonjour et au revoir Anne Sylvestre. Une dame de la chanson française nous a quitté aujourd’hui… Je suis anéantie, elle va me manquer.
Pour moi, elle était le dictionnaire des mots qui nous touchent.
Embrasse les copains copines qui sont déjà dans l’au-delà, Barbara, Brassens, Brel, Reggiani…
J’espère que tu es partie en douceur. Que là-bas tu nous enverras ta poésie cachée par un flocon de neige, nous d’une goutte de pluie et s’ouvrant et nous donnant beaucoup dans l’éclat des fleurs du printemps et de l’été… « Six pieds sous terre tu n’es pas morte six pieds sous terre tu poétises »

Un simple et sincère merci à François Morel pour ce magnifique hommage à Anne Sylvestre. La dame de « la femme du vent » de « tiens toi droit », du « temps des cathédrales », de « Lazare et Cécile » et tellement d’autres si profondes, et si vraies. Je rêve que son oeuvre vive et soit reprise par nombre de nos jeunes talents !

Une vraie tristesse la mort d’Anne Sylvestre. Nous l’écoutons.
Je trouve qu’on ne dit pas assez qu’elle était surtout une poétesse incomparable, une parolière formidable. Pas seulement les fabulettes, que j’apprenais à la maternelle en 1962, mais aussi toutes ses autres chansons écrites depuis, innombrables, dont certaines féministes, mais aussi d’inspiration diverses : l’odeur de Paris, faire un créneau, les amours après 50 ans, la vieillesse, un lac du Canada, la maladie, les mots et l’écriture, les cathédrales, la Seine, le doute, et même les nouilles (un tube !) que sais-je encore ?
Si bien écrites, un bonheur à écouter. Ainsi apprend-on la langue.
Artiste, tout court. Engagée dans l’humanisme.
Nous l’aimions tendrement, nous l’écoutions comme on écoute et réécoute une poétesse.
Ces musiques sont aussi inspirées et magnifiques, et la clarinette moqueuse pour se distancier, parce qu’en plus, elle était marrante, l’Anne Sylvestre.
Impossible de résumer une admiration et un amour tel qu’elle a pu en inspirer.
Il n’est pas trop tard pour l’écouter, encore et encore.
L’égale (au bas mot) de tous les « grands » auteurs-compositeurs-interprètes que l’on admire tant en France (Brassens, Brel, etc).
Une grande femme.
Je suggère qu’elle entre au Panthéon.

Je suis triste, pas vraiment pour la mort d’Anne Sylvestre bien que ce soit une auteure que j’ai toujours appréciée. Elle avait son âge comme on dit. Triste d’écouter les éloges, les coups de fil, les témoignages, pour une artiste qui vient de décéder alors qu’on ne l’écoutait pas sur les ondes de radio. Les ondes de radio privées ok, mais France Inter ? Combien de jeunes la connaissent ? Je la connais parce que je suis grand-mère parce que j’ai acheté ses 33 tours mes enfants, mes petits-enfants la connaissent mais par les disques pas par la radio. Vous vous passez des chansons anglaises à longueur de programme, et lorsqu’une artiste ou un artiste de langue française décède là on le monte au Panthéon. Trop tard.

Calamity Jane n’est pas qu’une comédie récente… Qui pourrait rester insensible à la chanson « Jalousie sous l’arbre » ?
Une merveilleuse philosophe est partie… Reste ses textes utiles à nous aider à vivre.

En hommage à Anne Sylvestre, je lui souhaite d’avoir retrouvé son Prince Charmant qui l’attend depuis longtemps.