Bravo à la Terre au Carré

Indignation des auditeurs

La réponse de Mathieu Vidard

Stop aux auditeurs grognons !

Prompt rétablissement !


Prompt rétablissement !

Chère Camille Crosnier, Cher Mathieu Vidard,
Dommage on était à fond dans les Pyrénées ! Prenez soin de vous et on se retrouve bientôt.

C’était génial de vous écouter j’avais l’impression de reprendre le chemin des balades dans les Pyrénées. Bon rétablissement.

Prenez soin de vous en attendant et à très vite pour ces immersions glacées. Également hâte de passer les autres saisons avec vous !

Bon rétablissement à vous tous, on patientera avec des podcasts.

Je viens d’entendre le message dans lequel vous annoncez le suspend de vos reportages. J’ai eu un petit sourire en me disant que c’est quand même pas mal de choper le covid dans ce cadre merveilleux dont vous pourrez profiter pleinement ! Bon courage à vous et à très vite.


 

Bravo à la Terre au Carré

C’est absolument génial votre immersion radio en pleine montagne ! Ça ferait un super concept d’émission : emmener les auditeurs qui bossent encore en vacances avec vous… Je valide, c’est très agréable et détendant. Comme l’a dit une des auditrices par message vocal, vous auriez-du laisser le bruit du vent beauuuuucoup plus longtemps… C’était vraiment trop court, il faut faire durer le plaisir ! Encore merci !

Bravo pour les descriptions des paysages et des ressentis. Je vois les sommets enneigés alentour, les milliers d’étoiles dans le ciel, je ressens également le vertige au creux de l’estomac. Superbe moment de partage. Merci à toute l’équipe.

Bravo pour votre émission et le courage d’aborder le sujet des stations de ski. Le ski illustre parfaitement nos contradictions entre plaisir et sobriété.
Et le ski de rando ? Peut-être pouvez-vous évoquer le ski de randonnée, on monte avec des peaux en milieu naturel loin des infrastructures pour avoir le plaisir de la descente. Efforts et plaisir !!! Bravo pour votre émission.

Merci beaucoup pour cette émission sur le ski. Contrairement à certains, je pense qu’il est nécessaire de parler de ce type d’activité et des conséquences sur l’environnement. Camille a l’art et la manière de poser des questions embarrassantes, on adore !! Merci à vous !

Merci infiniment pour vos émissions, sur le fond et sur la forme. Vos sujets sont éminemment centraux pour l’avenir de notre présence sur Terre – parfois tragiquement – mais vous arrivez quand même à nous en parler avec le sourire.
Mention spéciale à Camille Crosnier qui mériterait parfois d’être épaulée de Guillaume Meurice tant elle se confronte à la bêtise humaine… coeur avec notre déni collectif.
Je suis régulièrement surpris des fausses bonnes idées qu’on peut avoir, comme la voiture électrique (industrie minière), la consommation de certains poissons (pêche hyper polluante), ou autre. Et j’avoue que je me perds un peu face à toutes ces données.
Pourriez-vous nous aider, SVP, en faisant un récap global et comparatif des sources de pollutions sur lesquelles nous pouvons avoir un impact grâce à nos choix (industrie minière, pèche en eau profonde, aviation, viande industrielle, stockage numérique, textile, tourisme de masse, voiture, micro-informatique, etc). En précisant les conditions de travail ou d’exploitation humaine qui vont avec.
Et pour les sources de pollutions sur lesquelles nous influençons peu – à quelles asso offrir un don ou une action ?
Autre question : comment faire son coming-out écologique face à sa famille, ses amis, ses collègues qui ne s’y intéressent pas, voire qui moquent les « écolos bobo ». Comment leur donner des clés de questionnement, voire de réflexion autour de ces sujets ? Quels conseils pour une communication sereine et constructive ? Dois-je plutôt contacter Ali Rebeihi pour cela ?
Merci de nous aider à positiver dans ce 6e effondrement planétaire. Joyeuse décroissance à vous !

Je vous suivais hier lors de votre émission en direct.
Les stations de ski vous accueillent très certainement avec les plus grands soins. Je reste stupéfait par le discours que vous avez relayé.
Pratiquant la randonnée dans les Pyrénées depuis de nombreuses années, je vois la dégradation catastrophique conséquence du réchauffement. J’ai pu l’observer cet été au-dessus de Gavarnie, le glacier remontant vers la brèche de Roland a disparu. 15 mètres d’épaisseur de glace disparue en 25 ans !
Oui, l’accueil des Pyrénéens est magnifique, les stations des trentes glorieuses extraordinaires… Soyez vigilants, le greenwashing était avec vous ! Je reste un auditeur inconditionnel, avec un petit goût amer ce matin.

Même en été ces stations de ski sont une aberration tellement c’est moche : grandes trouées à travers les arbres l’architecture des hôtels affreuse etc merci de la prise de conscience en toutes saisons !

Encore merci pour vos émissions, je réside à l’étranger et j’écoute France Inter et surtout votre émission sur le net ou en podcast et voilà pourquoi je réagis par mail.
Je suis originaire des hautes Pyrénées et depuis ma tendre enfance j’admirais le pic du Midi depuis la maison parentale. Par contre je ne suis jamais monté au pic du Midi de bigorre (il existe non loin de là celui d’Ossau), et ceci par conviction. Voilà ma façon de penser : s’il on est sensible à l’environnement (terme qu’il faudrait ne pas utiliser et changer de paradigme) on sera forcément sensible au fait que construire des bâtiments aux sommets des montagnes et construire des mécanismes pour que les gens gravissent ses montagnes sans le moindre effort est pour le moins incongru. Je connais beaucoup de gens qui vont à la montagne en voiture le plus haut possible et marchent à peine quelques mètres pour faire un casse-croute et autres barbecues et qui quand tu les vois ils te disent qu’ils sont allés marcher à la montagne. Ma démarche de « montagnard » est toute autre. Si l’on doit se gagnera base d’effort la vue des sommets enneiges la démarche est toute autre la satisfaction aussi, sans parler du rapport a la nature. À mon avis toutes ses constructions et remontées mécaniques n’ont rien à faire dans nos montagnes. Je préfère de loin dormir à 3000 m d’altitude dans un sac à la belle étoile que passer la nuit dans un de ses hôtels douillet malgré mon dos qui en souffre. Bref pour terminer je vous assure que j’ai amené beaucoup de gens à la montagne et que par exemple cet été j’ai vu quelqu’un que j’amenais pleurer d’émotion arrive au sommet et que cela n’a pas de prix. Cette émotion d’un grand effort récompensé par l’émerveillement devant la beauté de nos paysages pour moi c’est la meilleure façon de sensibiliser « le grand public » au respect du vivant et de nos paysages.


 

Stop aux auditeurs grognons !

Nous avons beaucoup apprécié le bol d’air pyrénéen… et aussi, les différentes interviews menées à cette occasion.
Nous sommes sidérées des réflexions désobligeantes de la part de certains auditeurs… STOP GROGNONS !
Merci beaucoup pour votre professionnalisme, votre sérieux et votre bonne humeur… On est heureux de vous retrouver quotidiennement.

Un peu de légèreté et de plaisir comme les plaisirs de la glisse sur la neige. Ne vous justifiez pas, on peut être écolo mais surtout pas rabat joie et donneur de leçons, bravo pour vos émissions !

Bonjour La Terre au Carré ! J’aime beaucoup votre émission qui nous fait notamment prendre conscience de tous les impacts que nous humains pouvons avoir sur notre environnement. Je pense, en tous cas j’essaie, d’avoir une conscience écologique dans la plupart de mes gestes quotidiens, mais je suis parfois attristé par des commentaires de vos auditeurs ou vous-mêmes, qui semblent prôner une écologie radicale. Par exemple donc sur l’impact des stations de ski, répété très régulièrement dans vos émissions cette semaine et dont la solution serait simplement de s’en passer. Je ne suis pas sûr que cette radicalité serve la transition écologique. Effectivement il est souvent décevant de voir avec quelle lenteur les choses changent, mais si on dégoute les citoyens d’avoir cette conscience écologique en proposant de supprimer ce qu’ils aiment faire que ce soit le ski, la randonnée, … ou le théâtre, le cinéma (qui sont aussi consommateurs de transports et d’électricité) on n’arrivera pas, à mon avis, à faire cette transition. Au contraire. Essayons plutôt d’encourager les transitions, d’en mesurer les difficultés et d’en montrer les avantages. Merci pour votre travail.

Les commentaires un peu méchants sur vos émissions en plein air sont idiots… ça me fait penser à ces gens qui protestent en fustigeant la pollution générée lorsque qu’un documentaire est tourné… avec des arguments du type « Ils utilisent un hélicoptère pour leur reportage…patati et patata….” mais comment on montre tout ça sinon ?
Bravo pour vos émissions !

Je suis perplexe quand j’entends tous ces commentaires rabat-joie sur les pubs de France Inter, sur les journalistes qui se permettent de faire du ski, et qui sont peut-être même des mangeurs de donuts industriels, 😉 shame on you !
Je suis militant d’une écologie optimiste, positive, et de réflexion sur l’adaptation des modes et usages actuels, de notre projet économique, et je suis convaincu que l’on peut y arriver.


 

Indignation des auditeurs

Votre thématique de cette semaine sur la montagne me désole. Je suis assidûment toutes vos émissions et apprécie vos approches, mais cette promotion du ski n’a aucun sens. La descente en ski en direct est indécente !!! Je crains que vous ayez perdu un « supporter » !! Regrettable… vos prochaines prises de positions n’auront plus de sens… Mais pourquoi vous fourvoyer de cette manière ???

Je suis très contrariée d’entendre que le ski est « réservé » aux 7 % des plus riches en France ! J’aime profondément cette activité alors que je suis loin d’être riche !
Les skieurs sont des amoureux de la montagne qui viennent profiter de la nature en utilisant nos infrastructures pour se ressourcer !
Par ailleurs, le ski est notre gagne-pain dans les stations ; il y a une vraie économie derrière cette activité !
Est-ce qu’il est plus écologique d’aller en vacances au bout du monde, rouler en SUV en ville, chauffer des piscines, etc. ?
Bon séjour aux Cauterets et profitez bien du ski !

Fervente défenseuse de l’environnement, j’écoute régulièrement la Terre au Carré sur France Inter. Mais j’essaie surtout d’adapter mes comportements pour limiter mon impact environnemental. Pendant ce temps, l’équipe de la Terre au Carré se promène dans les Pyrénées, skie et profite des joies de la montagne et du ski en hiver, tout en dénonçant l’impact environnemental du ski.
C’est tout simplement scandaleux. Je vous remercie de signaler à l’équipe de la Terre au Carré que les entendre parler tout en étant essoufflés après une descente à ski n’apporte rien… Mais au contraire diminue grandement la qualité de l’émission.


La réponse de Mathieu Vidard

Mathieu Vidard : « Voilà, c’est peu de dire que le thème de l’émission d’hier à la station de Cauterets, vous a fait réagir. Avalanche de messages, très contrastés d’ailleurs depuis sur la boîte de la Terre au carré et également auprès de la Médiatrice, pour vous exprimer et exprimer votre colère, votre déception, votre incompréhension, mais aussi quand même votre enthousiasme et vos encouragements. Ce qui est certain, c’est que la question fait débat et c’est tant mieux, car nous devons débattre et réfléchir tous ensemble pour répondre aux enjeux qui nous attendent et qui sont colossaux. Mais c’est vrai que dans cette masse d’informations souvent très anxiogène qu’on vous livre tous les jours dans la Terre au carré au sujet de notre bonne vieille planète, eh bien, on en a envie, c’est vrai parfois de vous donner un peu d’air frais et de sourires pour ne pas sombrer dans la déprime. C’était le sens, entre autres, de notre descente à ski qu’il fallait surtout entendre comme une parenthèse au milieu d’une discussion dans laquelle, à aucun moment, nous n’avons encouragé la pratique du ski, mais au contraire interrogé son impact et poser des questions concernant son avenir. On peut certes interpréter le fait d’avoir chaussé des skis comme « maladroit », « scandaleux » ou « contradictoire », mais c’était pour nous avant tout une façon d’illustrer notre propos avec une pointe de légèreté au milieu du chaos. On peut le juger de très mauvais goût. Ça doit être notre côté « bronzés font du ski », mais cette légèreté, on en a grandement besoin et elle ne remet absolument pas en cause le travail que nous menons tous les jours sur cette antenne autour de l’écologie. »