Ce lundi 16 juin, j’ai trouvé la chronique de Sophia Aram très problématique. Si son obsession pour LFI et JL Mélenchon à longueur de chronique peut passer, sa justification ce matin des frappes israéliennes sur l’Iran me semble contraire à la mission du service public. Si je veux bien entendre que l’opinion à la place sur votre antenne, je pense que l’intervention de votre chroniqueuse n’avait pas lieu d’être, ne se basant sur aucun élément de droit.
Par ailleurs, il serait intéressant de qualifier formellement le rôle de Sophia Aram sur l’antenne. Est-elle humoriste, chroniqueuse géopolitique, éditorialiste politique ? Je pense qu’il serait sain de savoir à quel titre elle s’adresse aux auditeurs.
Par avance merci pour la lecture de mon message. Et pour le sérieux dont font preuve les journalistes de votre rédaction.
Je me permets de vous écrire pour exprimer mon profond malaise à l’écoute de la chronique de Madame Sophia Aram lundi sur France Inter. Son ton, censé être humoristique, s’est révélé non seulement déplacé, mais aussi profondément choquant au regard des circonstances dramatiques actuelles à Gaza. L’ironie affichée et le mépris apparent envers les initiatives humanitaires, notamment celles visant à briser le blocus, donnent le sentiment qu’elle se complaît dans une forme de cynisme qui n’a, à mon sens, pas sa place sur l’antenne d’un service public. L’humour peut être une arme précieuse, mais il exige aussi une forme de responsabilité, surtout sur une antenne aussi écoutée que celle de France Inter. En tant qu’auditeur fidèle, je souhaite que cet espace reste un lieu d’information, d’analyse, et de respect de la dignité humaine.
J’ai entendu la chronique de Sophia Aram ce matin ! Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qu’elle cherche à provoquer. En 3 minutes mettre un tel concentré de mépris et de moquerie dans un contexte de guerre.
Je ne connais pas tous les dessous du bateau pour Gaza, ni de la marche qui vient de Tunisie ; y en a-t-il seulement, peu m’importe ; la seule chose que je sais, que vous journalistes rapportez quotidiennement, ce sont les massacres quotidiens, de dizaine de milliers d’enfants et de femmes à Gaza, de civils innocents ! Cela Mme Aram semble l’oublier, elle préfère essayer de ridiculiser une démarche citoyenne qui a le mérite de réveiller le monde.
Non Madame, la Shoah ou l’antisémitisme, totalement condamnables, ne justifient pas les massacres commis par l’armée Israélienne !
Non Madame, un enfant, une femme ou un homme -sans arme- quel que soit sa couleur de peau, sa religion, sa langue, reste un être humain.
Il n’y a pas d’étrangers sur cette terre.
Auditeur de Radio France depuis des décennies, je vous avoue que j’ai été très déçu, voire un peu honteux d’être un de vos fidèles auditeurs en écoutant la chronique censée être humoristique de Sophia Aram. L’humour, ce qui est drôle, est subjectif, j’en conviens. Cependant, tenter d’être drôle, sur des gens affamés, un génocide en cours (selon la CPI) je trouve cela obscène.
Madame Sophia Aram, depuis des années, vos chroniques accompagnaient mes lundis. Votre plume, acérée mais souvent juste, me semblait incarner une forme d’engagement éclairé. Mais ce lundi, j’ai entendu autre chose.
Un ami m’a communiqué votre chronique alors que je rentre du Caire. J’y ai reconnu, avec douleur, le mépris dont vous avez couvert celles et ceux qui ont pris part à cette initiative humanitaire — dont moi.
Je fais partie de ces gens que vous avez osé traiter de “Tintin au Congo”, de “teubés “et autres ignominies. Ces mots qui mêlent la condescendance coloniale à l’insulte intellectuelle. Des mots qui claquent, sans doute.
Mais qui, au fond, ne sont que des gifles gratuites assénées à 4 000 personnes venues de tous horizons pour défendre un principe simple : aucune vie ne vaut moins qu’une autre.
Je m’appelle L. Je suis française. Sans religion. Je suis une humaniste, comme l’étaient celles et ceux qui ont marché à mes côtés : des enseignants, des soignants, des libraires, des étudiants, des retraités, des mères. Des êtres humains qui ont pris sur leurs congés, leurs économies, leur confort pour soutenir, même symboliquement, un peuple enfermé, bombardé, affamé.
Vous avez vu dans ce geste de solidarité, une entreprise grotesque. Vous y avez projeté un imaginaire de ridicule, d’ignorance, de fanatisme.
Vous moquez, vous méprisez, vous généralisez. Où est passée votre intelligence ? Votre sens de la nuance ? Votre humanité ?
Est-ce donc cela, aujourd’hui, être chroniqueuse ? Se moquer depuis un studio parisien de celles et ceux qui, sur le terrain, prennent des risques pour défendre des principes humains fondamentaux ?
Et vous, Madame, que faites-vous pour la vie ? Pour l’humanité ? En dehors de vos chroniques pleines de sarcasmes, que faites-vous d’utile, de concret, de risqué, de solidaire ?
La satire ne dispense pas de responsabilité. Et la liberté de ton ne justifie pas tout.
Votre plume, que j’ai tant aimée, à ce jour perdu son éclat. Elle ne pique plus les puissants : elle tape sur les engagés. Et ça, c’est trop facile.
Vous n’avez pas critiqué un projet. Vous avez piétiné des personnes.
Je ne vous demande pas d’être d’accord. Je vous demande juste de ne pas oublier que derrière vos mots, il y a des vies, des personnes et que contrairement à vous, nous sommes debout fiers du bon côté de l’histoire !
Cela fait quelque temps que je ne trouve plus Sophia Aram drôle. Je me demandais comment formuler cela, et grâce à Nicole Ferroni, invitée de Bistroscopie récemment, j’ai compris : le clown en elle a disparu. Peut-être l’actualité est-elle trop lourde pour elle comme pour moi, mais je ne suis pas présente à une heure de grande écoute pour déverser mon amertume dans les oreilles des auditeurs. Où est passé son humour fin et provocant ? Il est enseveli sous ce qui ressemble à une fixation contre LFI, que je n’apprécie pas particulièrement non plus, par ailleurs ! Je souhaite de très bonnes vacances à Sophia Aram, j’espère que ce repos lui aura permis de retrouver son clown.
La chronique de Sophia Aram de ce lundi matin m’a profondément choqué, ce billet d’humeur niait toutes les horreurs qui se passent à Gaza en faisant passer les personnes qui souhaitent y aller pour des imbéciles dénués de toute culture .
On peut, on doit rire de tout, disait Desproges, cependant il faut être sûr que les propos de l’humoriste sont destinés à faire rire et là j’ai plus qu’un doute .
Je suis extrêmement choquée par la chronique de Sophia Aram diffusée le 16 juin dans l’émission du 7/10. J’en ai encore la nausée et les oreilles sales. Comment est-ce possible de diffuser de tels propos sur France Inter ? Je vous supplie d’être à la hauteur de votre mission de service public.
Depuis quelque temps, tel Raymond Devos j’avais un doute, mais depuis ce matin, grâce à vous, Sophia Aram, le doute est levé : je suis un imbécile. En effet, malgré mon âge avancé, je continuer de manifester régulièrement pour espérer qu’advienne, un jour, la paix entre les peuples israéliens et palestiniens. Faut-il être bête ! Je ne suis ni pro Hamas ni antisémite, juste un vieil imbécile.
Je ne suis pas bobo mais comme Alain Souchon, j’ai bobo
ps : j’y retournerai quand même, les imbéciles sont têtus