Mon souhait d’auditeur pour 2022 ? Que vous cessiez d’utiliser à tort et à travers des mots ou expressions anglo-américaines. Le vocable « care » en particulier est détestable, laid et vulgaire. Le mot « soin » est-il désormais trop ringard ? Ce phénomène de mode, de mimétisme est presque risible quand on pense à l’état des systèmes de santé étasunien et britannique…Sans rancune !
Une précision de vocabulaire : les médias utilisent constamment le mot « absentéisme » pour les fonctionnaires ou salariés absents de leur travail pour cause de covid. Or, le mot « absentéisme » est très connoté, et fort négativement, selon sa définition : « comportement d’une personne qui est souvent absente alors qu’elle devrait être présente » (Robert). Il ne faut donc pas parler d’absentéisme, mais plus justement d’absence pour cause de maladie.
Votre invitée a cité sans doute une vingtaine de fois, 2 ou 3 fois par phrase, ces 2 mots réflexes et inutiles « en fait » ! Pour une défenseuse de l’évolution du langage ceci la décrédibilise… Je ne suis pas un lettré ni un vieux con. Je suis cantonnier dans un petit village de montagne en Corse mais je lis et j’aime les langues. Merci pour votre émission. Face à un bon feu de bois dans notre magnifique montagne, vous êtes à la culture- pour ceux qui en ont un difficile accès un peu notre radio Londres…
Qu’il est pénible, agaçant, d’entendre tout au long de l’année ces formules creuses comme « belle journée à vous », « belle émission ».
Au passage, les gens qui utilisent ces formules à la mode se contrefichent complètement des remarques que l’on peut leur faire. C’est même à se demander si ces gens lisent les messages des auditeurs ; ils auraient pourtant beaucoup à y gagner dans l’exercice de leur métier.
Alors, pendant quelques semaines il va falloir se coltiner des « belle année à vous ».
Je ne vais pas faire l’analyse de l’utilisation de formules passant à la mode, d’autres la font beaucoup mieux que moi.
Les vieux de mon âge ont vu passer, goguenards, les ridicules « super », « hyper », « méga », les « tu vois », « j’veux dire », « en fait », « du coup »…. Maintenant le journaliste ou l’animateur radio ne peut pas voir la violence (ce terme étant bien souvent déjà excessif) que si elle est attifée de l’adjectif « inouïe », par exemple… Et si on pouvait revenir à une langue simple, avec de l’emphase uniquement quand c’est nécessaire, sans tous ces mots de globish, sans ces mots issus de l’anglais* (alors, qu’entre nous soit dit, la prononciation de l’anglais par nos journalistes et animateurs mériterait quelques heure de formation continue). Et tout ceci n’empêcherait pas l’inventivité, l’utilisation de mots tombés dans l’oubli. I had a dream…!
Non, pas vous ! Hélas, vous venez, horresco referens, d’évoquer « les quatre coins de l’hexagone » (sic). Allez, mettons ça sur le compte de séquelles de réveillon épuisant, mais n’y revenez en aucun cas… Cordiales salutations (quand même)…
Vous avez parlé des « quatre coins de l’hexagone ». Ne trouvez-vous pas étrange de ne donner que quatre coins à une forme géométrique qui doit en compter six ?
Bien à vous et meilleurs vœux pour 2022.
Stop avec votre « Dry January ». Cessez ce stupide franglais !
Ras le bol !
Pourriez-vous essayer d’utiliser les mots : Infolettre au lieu de newsletter ? Enregistrements sonores ou balados au lieu de podcast ?
Je suis étonné d’entendre l’animatrice employer le subjectif après « après que « . Encore ce matin même.
Bien évidemment c’est l’indicatif qui s’applique. Serait-il possible de rappeler aux journalistes les règles de base de la conjugaison ?