Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, est l’auteur du livre « Le laboureur et les mangeurs de vent » aux éditions Odile Jacob. Il était l’invité du Grand entretien de la matinale sur France Inter le 17 mars 2022.

Je n’ai pas très bien compris la phrase de Monsieur Cyrulnik à propos de la guerre, il pensait ne pas revoir la guerre…. Irak, La Palestine, Mali, Uganda etc….. La Syrie ???? Y aurait-il des pays où des humains comptent plus que d’autres ?

J’ai beaucoup de respect pour Monsieur Cyrulnik mais je suis choquée de l’entendre dire qu’il n’a jamais imaginé revoir la guerre comme celle en Ukraine.
Je voudrais lui demander, pour qu’il se reprenne, où était-il pendant la guerre en Syrie ou en Irak ?

J’ai deux modèles en ce moment : Jean-Marc Jancovici et Boris Cyrulnik. L’un dit que la société aura des frustrations à cause de l’effondrement des énergies fossiles. L’autre nous explique que les dictateurs prennent le pouvoir grâce aux frustrations des peuples. Comment conserver notre démocratie avec les épreuves qui nous attendent ?

Je souhaiterais remercier Boris Cyrulnik. Il explique de façon très exacte le ressenti des enfants exilés. J’ai été moi-même enfant exilé aux Etats Unis en 1961 sortie de mon pays avec mon petit frère sans ma famille pour fuir les violences à Cuba. Sans aide psychologique les enfants exilés gardent un traumatisme à vie. C’est pourquoi je suis bénévole à UNICEF. Bravo à France Inter pour vos émissions et vos choix d’invités.

Ne pensez-vous pas que le mot « résilience » utilisé par beaucoup de politiques, journalistes… n’est pas utilisé à bon escient et donc mal compris ?

J’écoute en ce moment l’interview de M. Cyrulnik. A un moment de notre histoire collective où il est difficile de ne pas avoir peur, ses mots, sa pensée, sa douceur me font espérer. Merci de l’avoir invité.

Les propos de Boris Cyrulnik résonnent étrangement avec le problème des nationalistes Corses. Il devrait parler avec G. Simeoni. Ces nationalistes qui se prétendent envahis par les Français.

Il n’y a pas de personne qui a une voix aussi monocorde que M. Cyrulnik, en pourtant, on reste scotché à cette voix.