Je m’étonne du traitement donné par votre antenne à l’agression ayant causé la mort d’Yvan Colonna.
Si les débats sur l’autonomie de la Corse sont intéressants et d’utilité publique, je ne comprends pas qu’une radio publique donne autant la parole à des soutiens d’un assassin qui l’érigent en héros.
C’est particulièrement choquant d’entendre la glorification de ce monsieur.
Mes pensées vont à la famille de M. Erignac et des fonctionnaires élus agressés ou tués dans leurs fonctions.

Diffuser des points de vue de Corses sur Yvan Colonna ne signifie pas cautionner les propos tenus, il s’agit simplement de faire entendre les réactions que cette disparition provoque chez certains, après plusieurs jours de fortes tensions et une visite de trois jours en Corse du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a promis des discussions avec les élus corses et les forces vives de l’île sur une éventuelle autonomie. En pleine campagne présidentielle, ce sujet est éminemment sensible. Cette disparition ne pouvait donc pas être traitée en deux phrases au milieu d’un journal comme l’auraient souhaité des auditeurs. Emmanuelle Daviet

Je suis un auditeur fidèle et souvent en écoutant votre antenne, cela m’aide à garder l’esprit ouvert. Mais j’ai des interrogations depuis plusieurs jours de votre couverture de l’affaire Colonna, l’assassin d’un préfet de la République à son tour assassiné par un fanatique islamiste, deux extrémistes sanglants qui ne sont ni des héros, ni des martyrs, ni des victimes, mais plutôt des esprits égarés dans la violence radicale. Il me semble que cette couverture n’est pas pleinement conforme à la défense des valeurs qui sont les vôtres ni au courage et à l’objectivité journalistique qui vous caractérise. Etes-vous certain de traiter comme il convient ces dérives mafieuses et extrémistes ?

De grâce arrêtez de diffuser des propos glorifiant un assassin de préfet de la république.

A propos d’Yvan Colonna aux informations : peut-être faudrait-il rappeler que celui qui est présenté comme un héros a tué un préfet de la république qui avait aussi deux enfants. Je suis assez choquée par votre présentation.

Je suis scandalisé par ce qui se passe autour du décès d’Yvan Colonna. On voit aujourd’hui des gens qui défendent un meurtrier ! A quand une statue à son effigie sur la place principale de Bastia, d’Ajaccio etc… On croit rêver ! Comme je l’ai déjà écrit, vivement l’indépendance, pure et dure.

Non mais on croit cauchemarder à écouter ce bref sujet sur la ferveur Colonna : et pourtant il s’agit bien d’un terroriste-indépendantiste-qui-a-assassiné-lachement-un-homme-de-deux-balles-dans-le dos… ! Allons y : Colonna, santo subito !

Je suis auditeur de votre radio depuis 30 ans et hier j’ai été sidéré. Colonna était devenu un martyr. Pas un mot pour la famille Erignac. Et tout de suite ce refrain de craintes de désordres en Corse ! Ou quand les journalistes se couchent devant l’info. Veulent-ils une villa ? De la revue de presse aux journaux : le martyr Colonna ! Indécent ! Je vous ai connu beaucoup plus courageux.

Yvan Colonna est un ASSASSIN ! Merci de ne pas donner tant la parole à ceux qui en font un héros !

Arrêtez de nous faire pleurer avec la mort d’un terroriste, d’un criminel odieux qui a tué lâchement un préfet de la République. Stop !

Je suis tout à fait choquée que vous fassiez la nécrologie d’un assassin remarquable par sa lâcheté.
Tout ce que vous pouvez dire sur Colonna, c’est qu’il a tiré sur un préfet non armé et dans le dos.
Il ne mérite pas un mot de plus, et surtout aucune complaisance. Mais enfin, à quoi pensez-vous en traitant cet assassin comme un héros ? J’espère que vous ne repasserez plus cette indécente nécrologie.

J’ai du mal à comprendre la place qui est faite au décès de Colonna. A-t-on oublié qu’il est l’assassin d’un préfet extraordinaire de simplicité de bonne volonté ?
Je ne comprends pas les journalistes qui le font passer pour un martyr en rappelant du bout des lèvres qu’il est un assassin. Je ne comprends pas !

J’écoute le journal et mon sang s’est mis à bouillir. Je vous rassure, je suis pacifique mais quand un individu « dévasté par le chagrin » parlant d’Yvan Colonna dit « c’est un patriote qui est mort assassiné » je suis outrée. On parle d’un assassin. Si seulement cet « évènement » pouvait faire prendre conscience de ce que représente le mot « assassin ». Ce qui est déplorable c’est que certains vont s’emparer de cet évènement pour justifier de nouvelles violences. D’ici qu’on donne son nom à une place ou une école et pourquoi pas une statue sur une place d’Ajaccio… Nous vivons décidemment une drôle d’époque.

Etrange ce discours pour un meurtrier qui est traité par les médias comme un martyr ! On connait les tortures qui peuvent arriver dans les prisons d’ailleurs surtout pour des prisonniers bien moins dangereux qu’un criminel. Pourtant pour ces cas-là les médias se taisent … !

Lorsque vous évoquez l’agresseur d’Yvan Colonna, « un codétenu radicalisé » ou simplement « un codétenu » comme je l’ai entendu plusieurs fois aujourd’hui, je me demande si cette présentation euphémisante est voulue ou inconsciente. On ne met pas les gens en prison pour radicalisation, le parquet antiterroriste s’est saisi de l’affaire et l’auteur de l’agression a été condamné pour des faits de djihadisme, « détenu radicalisé » me semble donc bien faible, et il faudrait au minimum parler d’islamiste, voire de djihadiste. Dans ce domaine, vos journalistes font preuve d’une timidité qui me laisse perplexe. Cela ressemble beaucoup à l’attitude de certains candidats à la présidentielle qui, à l’occasion de l’hommage aux victimes de Toulouse, ont réussi à ne pas employer le mot d’islamisme, comme l’ont relevé bon nombre de journaux.   

Merci, à votre présentateur, d’avoir dit ce qui s’impose en lancement du sujet, « Colonna, assassin »… La pétaudière insulaire démontre une fois de plus en cette circonstance la peur qui l’infecte quand il s’agit d’exprimer un avis contraire à ceux des extrémistes et leurs menaces de représailles, en lâches toujours craints.

Le journaliste présentateur dit d’Yvan Colonna qu’il « a participé à l’assassinat du préfet Erignac » or il me semble que la justice l’a reconnu AUTEUR de l’assassinat du préfet, ce qui est totalement différent. Sur un sujet aussi sensible, il serait bon d’être factuel. 

Je trouve totalement irréaliste le traitement réservé à l’affaire Colonna. On parle quand même d’un assassin, lâche (c’est le mot quand on exécute quelqu’un dans le dos), condamné pour ses actes. 3 mots en bas de page, et basta, c’est suffisant ! Ce qu’il est nécessaire de nous faire partager, c’est l’enquête relative à son agression. N’en faites pas un héros ! Quant aux palabres de ces chers corses, cessons de les écouter par pitié… Ils sont d’une telle mauvaise foi, c’en est insupportable. Indépendance, s’ils ne sont pas satisfaits de leur sort. Merci.

Je suis un auditeur fidèle, depuis des années à votre antenne. Aujourd’hui, je suis furieux : depuis ce matin votre manière de présenter l’info selon laquelle Colonna est décédé est scandaleuse. A chaque fois vous avez laissé entendre que la violence VA exploser.
Ainsi j’entends votre présentateur dire que « la violence n’a pas ENCORE (sic) explosé » : on a l’impression que vous l’attendez !
C’est tout simplement « pousse au crime » : on voudrait envoyer un message à la jeunesse corse qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Il faut dire que çà permet de barboter dans la culture « mainstream » qui affuble les Corses de l’étiquette stigmatisante d’un peuple intrinsèquement violent.