Pourquoi entend-on, surtout en parlant de sport, d’égalité « parfaite » ? C’est évidemment une redondance, je ne connais pas d’égalité imparfaite ! Pourrait-on demander aux journalistes de l’éviter ?
Pouvez-vous dire à vos invités de ne pas employer “impacter” à toutes les sauces. Le mot “toucher” est bien et n’est pas un anglicisme !
Il faut taxer toutes les fautes basiques de français diffusées sur les antennes par tous ces salariés de Radio France qui passent à l’antenne chaque jour, toutes publicités comprises. L’exemplarité très négative, entre autres, pour la jeunesse française, de cette situation est indigne de la langue française, on en fait le triste constat en permanence.
Pouvez-vous indiquer à vos invités et vos présentateurs que le mot espèce est définitivement et invariablement féminin !
Il y a quelques jours, vous évoquiez (avec votre talent coutumier – sourire) les anglicismes et leurs usages. Ce matin, je vous entends évoquer « un gap » (et ce n’est pas la première fois !) Je suis touché, affecté, atteint (mais pas réellement impacté) par cette légère incohérence. Mais enfin, de là à vous être infidèle, il y a un … gouffre ? (Aucun risque)
Rappelez à votre intervenante sur le sujet de la vaccination que l’on ne dit pas : cinq “centinjections” mais cinq cents « z » injections. La règle est pourtant simple : cent prend un S quand il est précédé d’un nombre qui le multiplie mais il reste invariable quand il est suivi d’un autre nombre. Quant à mille, il est toujours invariable. Fermez le ban. Je veux rappeler que parler à la radio est une mission régalienne : la France vous écoute et les enfants aussi. Défendez votre langue en la parlant mieux. Merci.
J’apprécie beaucoup vos émissions, mais votre emploi constant de « digital » à la place de « numérique » est vraiment très problématique sur France Culture. Vous le savez très bien « digital » signifie ce qui est en rapport avec les doigts (empreintes digitales, digicode…) et en aucune manière un synonyme de numérique. Cela pose par exemple un problème quand vous parlez de peinture digitale (au sens numérique) de l’artiste Beeple, les grottes de Lascaux ont des peintures digitales, mais celles de Beeple sont numériques… Bref, cela peut amener à des confusions assez importantes. C’est un peu comme l’emploi de « décade » à la place de « décennie » (décade 10 jours, mais en anglais 10 ans). De plus l’utilisation de « digital » est un marqueur culturel des agences de marketing et de communication (toujours à vouloir utiliser des termes franglais sans vraiment les maitriser). Très bonne continuation dans vos émissions.
Votre émission est souvent intéressante mais serait bien meilleure votre journaliste s’exprimait en français correct en évitant d’émailler ses propos de mots anglais (confinement light ???) et en relevant ce même usage pédant de la part de ses invités
Désolé, je suis vraiment un auditeur depuis des années, j’ai 55 ans, je n’en peux plus de tous ces anglicismes dans des émissions comme la vôtre entre autres mais sur l’antenne d’Inter en général.
De grâce, à propos de votre article sur DAUNAT, orthographiez correctement le substantif « fabricant » avec un C et non « qu » qui est employé uniquement pour le participe présent. Evitons que la langue française se délite toujours davantage, il incombe aux journalistes, entre autres, de veiller à son orthographie correcte !
Je suppose que je ne suis pas la seule à me plaindre mais aujourd’hui une goutte a fait déborder le vase : je veux parler des fautes de français impardonnables sur une radio telle que France Inter.
Aujourd’hui le chroniqueur nous dit froidement » Ils ont “smilé”, c’est une chanson feel good…
Sans parler du pronom relatif » lequel » qui est devenu invariable (sans qu’on nous ait prévenus) ainsi, on peut entendre sur votre antenne mais aussi sur France Culture : » Parmi toutes ces raisons, celle pour lequel etc. » » C’est une mesure avec lequel il faudra… ».
Sans parler des « pour ne pas que… »
Je ne veux pas baisser les bras, notre langue est tellement subtile, nuancée que je la défendrai jusqu’au bout contre ce globish uniformisant réducteur de la pensée.
Bon sang! que les » animateurs » des émissions reprennent gentiment leurs interlocuteurs ou répètent tout simplement la phrase « corrigée »…
Je ne suis pas une vieille ringarde bêtement conservatrice, simplement une auditrice attentive et si j’écoute F Inter ou F. Culture c’est pour la qualité des émissions à condition qu’elles soient en » français ».
Ce matin le journaliste accueille son invité par « vous êtes on time » ! En ajoutant cependant « à l’heure ». Quel est l’intérêt d’employer d’emblée un mot anglais suivi de son équivalent français quasiment présenté comme une traduction ? Et au journal de 13h, on nous à nouveau servi le confinement « light » ! Je vois à la lecture des messages que je ne suis pas le seul à réagir ainsi, et je vois aussi que ces remarques n’ont pas le moindre effet sur les habitudes de vos journalistes.
Votre journaliste peut-il nous expliquer en quoi son « on time », qu’il a tenu à traduire aussitôt après par « à temps » (merci !) était indispensable ? Honte à tous ceux (et ils sont nombreux) qui à France inter (radio de service public) nous mettent de l’anglais à tout et hors de propos.
Ce 24 mars : « on time » dit le journaliste… Encore un qui veut se « distinguer » (mais ce sera bientôt de parler français sur France Inter qui distinguera). Méprisant pour les auditeurs français. Et ridicule.
J’attire votre attention sur le fait que la plupart du temps les journalistes parlent de distanciation « sociale » au lieu de « physique » dans le cadre des mesures sanitaires. Nous sommes soumis à une distanciation physique, qui entraîne, de fait, une rupture des liens sociaux. Des professionnels tels que vous, ne devraient pas tomber dans ce genre de confusion. S’il vous plait, employez les bons mots aux bons endroits. Je vous en remercie d’avance.
« S’est faite vaccinée » ! Sur le site ! Mon dieu je meurs… Vous avez changé de stagiaire en charge des réseaux ? Bon… « S’est fait (sans e même si c’est une femme) vaccinER »
Très amusante votre chronique sur les mots qui ont changé de sens… On peut y ajouter le mot « énervé », pour lequel le renversement de sens (fin du XIXème siècle) est aussi drôle que spectaculaire.
Si votre journaliste pouvait faire un effort sur sa façon de parler, peut-être que suivre cette émission redeviendrait agréable. 2 jours de suite à nous parler des « gamins ». C’est insupportable. Merci
Je souhaite vous signaler une erreur que commettent plusieurs de vos journalistes, par ailleurs excellents. Probablement pour éviter les répétitions, ils utilisent le mot sérum en place de vaccin. Or ces 2 mots ont un sens différent, en quelque sorte opposé. Un vaccin contient tout ou partie d’un agent infectieux, modifié ou non, qui constitue le ou les antigènes qui, administrés à un sujet, entraine une réaction immunitaire spécifique de l’agent infectieux. Un sérum est la partie du sang après coagulation et qui est ainsi débarrassé des cellules (globules et plaquettes) et certaines molécules de la coagulation. Ce sérum contient les anticorps spécifiques de l’agent infectieux, protéines de la classe des immunoglobulines constituant une part de l’action immunitaire appelée immunité humorale. Dans le cas de la Covid-19 cette immunité humorale est moins efficace que l’immunité cellulaire. Immunité humorale et immunité cellulaire interviennent conjointement et chacune comporte plusieurs divisions selon le type d’anticorps ou de cellule impliqué. Ainsi en nommant sérum ce qui est vaccin on risque d’alimenter la confusion répandue dans le public, notamment lorsqu’il entendra ou lira vaccinothérapie et antigénothérapie et surtout sérologie et sérothérapie. Comprendra-t-il qu’une sérologie est un acte diagnostique qui nécessite une prise de sang dont on séparera le sérum après coagulation suivie de la détermination et du dosage des anticorps (et ses différentes immunoglobulines) spécifiques de la maladie à diagnostiquer (par exemple Covid-19) ? Et le mot sérothérapie sera-t-il compris comme une thérapeutique consistant en l’injection (en général dans une veine) d’un sérum qui contient des anticorps (immunoglobulines) naturels ou de synthèse (anticorps monoclonaux) spécifiques de la maladie c’est à dire de l’antigène auquel il correspond ? En conclusion, je pense qu’une bonne information se fait avec des mots justes qui évitent toute ambiguïté et donc que le mot sérum ne doit pas être utilisé si l’on parle de vaccin. Bien cordialement un auditeur médecin
C’est pour donner raison à tous ceux qui prononcent ode comme s’il s’écrivait « Aude », la belle au bras blanc, que le mot ode a été couronné d’un magnifique accent circonflexe ?
Est-ce pour gommer les accents du sud que l’on ferme tous les o, histoire de ne pas se tromper ?
Je trouve très préoccupant l’utilisation du terme sérum comme un synonyme du mot vaccin entendu à plusieurs reprises dans les journaux de France Inter. Je renvoie aux définitions des deux termes dans les dictionnaires : dans le cadre d’une utilisation médicale, le vaccin désigne une substance d’origine microbienne qu’on inocule à une personne pour la protéger d’ (l’immuniser contre) une maladie. Le sérum est un extrait du sang riche en anticorps et qui peut être utilisé pour traiter un malade. Un est donc un dérivé du sang d’un personne ou d’un animal qui a survécu à la maladie ou a été vacciné et a développé des anticorps spécifiques. Je m’excuse auprès de votre rédaction dont j’apprécie plus que toute la qualité de cette remarque qui pourrait apparaître comme tatillonne, mais en ces temps de polémiques et d’incertitudes sanitaires, il m’apparaît utile d’éviter d’ajouter de la confusion à une situation déjà suffisamment incertaine. Je vous prie de transmettre à toutes vos équipes mes remerciements pour la qualité générale de Radio France et vous prie d’accepter mes meilleures salutations.
Pasteur doit se retourner dans sa tombe lorsqu’il entend les journalistes employer le mot Sérum comme si c’était un synonyme de Vaccin… Quasiment tous les soirs, en rentrant du cabinet vétérinaire dans lequel je travaille, j’entends les journalistes du journal de 18 heures et de l’émission d’information qui suit employer indifféremment ces 2 mots pour parler… uniquement de vaccins. Si le reste des informations et des explications données sur cette maladie sont aussi précises… ça fait peur ! Ce n’est, hélas, pas la première fois, et sans doute pas la dernière, que les propos tenus par les journalistes sont imprécis, incomplets et parfois même complètement faux. Mais, hélas encore une fois, ne peuvent s’en rendre compte que ceux qui connaissent déjà le sujet dont il est question…Un vaccin permet à un organisme de construire ses propres défenses immunitaires : c’est un outil préventif Un sérum permet d’injecter dans un organisme des défenses immunitaires qui ont été produites ailleurs : c’est un outil thérapeutique.
Je note que de plus en plus de liaisons sont faites qui n’ont pas lieu d’être. Il ne s’agit plus de liaisons « mal-t-à propos » comme nous nous l’entendions dire à l’école, mais de liaisons à tout propos. C’est étonnant comme cette mauvaise habitude qui vient d’être prise s’est répandue comme une traînée de poudre et atteint à la fois les journalistes et autres chroniqueurs, mais aussi les publicités. Et ce soir j’ai même entendu, au sujet du lave-vaisselle Bob « un appareil produit (t)en France », et là on se demande si le présentateur sait que « un » est la marque du masculin et que donc cet appareil est produit et non produite !!
Il m’est insupportable d’entendre parler des journalistes qui ignorent le verbe « aller » et le remplace par l’auxiliaire « être »
Cela donne aujourd’hui à 13h40 environ.
Le journaliste s’adressant à son invité » est ce que vous avez été consulté, à la place de » est-ce que vous vous êtes allé consulter » de ce fait le sens est complètement différent.
C’est grave de massacrer ainsi la langue, surtout venant d’un journaliste.
Un petit rappel des règles leur serait nécessaire je crois.
Les auditeurs de France Info ont à plusieurs reprises pris la peine – par le truchement de la Médiatrice – de rappeler qu’un vaccin n’est pas sérum et qu’un sérum n’est pas un vaccin. L’un sert à prévenir, l’autre à guérir. L’un est une substance qui mime l’attaque d’un virus chez un sujet sain pour activer les défenses de l’organisme, l’autre un extrait sanguin injecté à un malade et destiné à combattre le virus, cf. le programme de 3ème des collèges. En conséquence, je vous serais reconnaissant d’éviter d’utiliser l’un pour l’autre à longueur de Fil Info.
Vous publiez le message d’une enseignante pour le moins peu compétente, il faut espérer que ce n’est pas le Français qu’elle enseigne. Elle se plaint d’erreurs d’accords de conjugaison : « une quarantaine de patrons ont dit que … », « un tiers des militaires ont déjà … », « une dizaine ont été repérées … ». Eh bien il n’y a aucune erreur ! Elle n’a jamais entendu parler d’accord avec le sujet réel ou le sujet grammatical ? Moi si, depuis l’école primaire, il y a plus de 50 ans ! Ce n’est pas la quarantaine (sujet grammatical) qui a dit que, ce sont quarante patrons qui l’ont dit. Ce n’est pas le tiers ou la dizaine qui etc., ce tiers et cette dizaine représentent une certaine quantité, qui réclame le pluriel. Pour faire une omelette, une douzaine d’œufs sera utilisée. Une douzaine de minutes seront nécessaires pour la préparer.
J’ai appris à l’école et en 1971/72 pendant mon service militaire, par les instructeurs et mes supérieurs, (moi étant sergent), Pour une maladie, un virus, une épidémie, etc etc , on devait dire Distanciation Physique (puisque métrique) et NON Distanciation sociale (de Genre). Comme disait mon grand-père (on ne mélange pas les torchons avec les serviettes). Bon oui, nous sommes en 2021. Et aussi nos politiques, surtout les journalistes, les gens de la télé, radios, la presse écrite etc. emploient de plus en plus des mots anglais, bien ouais, (mettre un sous titrage en bas de l’écran en Français) car d’après mes connaissances et d’autres 60% des Français(es) non pas appris et parle l’anglais. Le Français su et parlé, une belle langue je crois.
Heureuse de ce service public qui, par l’écoute de vos émissions, informe, cultive, égaye, je m’étonne du titre « Les 1 an » . Si on fête une première année, cela me semble étrange d’utiliser le pluriel. C’est une locution qu’on entend fréquemment, mais je suis surprise de la lire ou l’entendre sur vos ondes. « La 1ère année » ne serait pas plus logique ?