Pourquoi personne n’insiste sur le fait que chaque Français est responsable de la circulation du virus. Si chacun respectait les gestes barrières, le virus aurait plus de mal à passer d’une personne à l’autre. Soyons tous responsables. Le gouvernement ne peut pas tout faire à notre place.
Je souhaite manifester mon agacement, mon énervement, lorsque j’entends toutes les réactions des personnes de toutes catégories, toutes sortes, lorsque j’entends les journalistes critiquer, à longueur de journée et d’émissions, les mesures mises en place par le gouvernement pour tenter de faire face à cette pandémie mondiale. il est évident qu’il n’existe aucun plan miracle, tous les pays tâtonnent et avancent à l’aveugle. Bien sur que ces confinements, restrictions de nos libertés sont épuisantes, sources de contrariétés… Mais, qu’on arrête de tirer à feu ininterrompu sur le gouvernement, d’utiliser des paroles lourdes. Qu’en est il de toutes ces personnes qui les attaquent en justice ? Mais, où va t’on ? Je n’écoute que France Inter depuis des années et j’en ai 66 à mon actif !
Votre dernière lettre commence par les critiques des auditeurs envers l’action du Président de la République et du gouvernement. Ils se disent « effarés par la 3ème vague (ou la prolongation de la 2ème) et les mauvaises décisions de l’exécutif.” Mais que je sache, ce ne sont pas ni Messieurs Macron, Castex, Blanquer ou Véran qui nous contaminent mais bien nous-mêmes lors de nos repas de famille, de nos apéritifs entre « quelques amis », nos promenades sur les quais de Seine, du Rhône ou de Garonne un verre de bière à la main. L’exécutif est accusé de ne pas oser prendre des mesures suffisamment fortes face à la gravité de la situation. Les journalistes de France Inter et les français pourraient-ils se rappeler des réactions des élus marseillais criant au scandale lorsque des mesures coercitives avaient été prises (de Samia Ghali à JL Mélenchon en passant par le Maire de Marseille et Renaud Muselier) Comment peut-on à la fois dénoncer une infantilisation des français quand le gouvernement prend des mesures fermes et se plaindre que l’exécutif ne soit pas plus coercitif alors qu’il en appelle à notre responsabilité ? Je ne parle même pas des attitudes proprement irresponsables des fêtards en tous genres, carnavaleux, manifestants ou teufeurs. Hier soir dans mon département, 50 personnes ont été verbalisées lors d’une fête « improvisée”. Combien de fois ce genre de manifestations s’est-il produit sur l’ensemble du territoire ce week-end ? Une collègue de l’enseignement supérieur m’expliquait qu’elle voyait ses étudiants se faire la bise le matin. Mes plus jeunes élèves m’expliquent que leurs cousins de Lyon sont venus chez eux ou qu’ils ont fêté leur anniversaire avec leurs grands-parents. Faire porter le chapeau à Messieurs et Mesdames les gouvernements, c’est tellement plus commode !
Je suis surprise d’entendre tout le monde réclamer des compensations … institutrice qui évoque avoir dépenser un euro…intermittents du spectacle alors que certains producteurs qui les emploient sont richissimes de même que certains artistes ou autres qui pourraient financer des initiatives… ce matin une avocate qui parle d’aide pour faire garder son enfant… mais pas sans condition de revenu j’espère. …Et c’est vrai que ce n’est pas enthousiasmant cette période mais si l’on dramatise tout le temps et n’évoque jamais des solutions positives tout s’empire ! Et que l’on se prenne en charge et s’entraide dans les immeubles dans les quartiers dans les villages. …Je suis de gauche en faveur de l’écologie …précision pour interprétation de ce que j’écris.
Finalement au bout du bout du bout, la question éternelle est « mort ou vivant ? »
La mort est un critère malheureusement incontestable.
Alors, pourquoi continuer avec des arguments spécieux sur la souffrance psychologique due à un confinement et autres ? Cette souffrance existe, comme d’autres. Doit-on pour cela accepter 200 à 300 morts par jour ?
N’y a-t-il pas eu des précédents ? 1914 ? 1939-45, exode, enfants sous les bombardements ? Enfants orphelins, enfants déportés. A l’époque pas de pédo psychiatres, de cellules de soutien psychologique. Juste l’envie de vivre et l’humanité de certains. Les enfants survivants n’ont-ils pas grandi ?
Certaines objections à des mesures radicales ne sont-elles pas des arguments de petits marquis pseudo intellectuels ? Certains n’en profitent ils pas pour exister à cette occasion ?
La mort ne connait pas la démocratie.
Nous si…
Alors, pour les défenseurs des libertés s’opposent au port du masque, adeptes des apéros et fêtes entres amis, pourquoi ne pas proposer un fichier national des démasqués avec signature par ceux-ci d’un renoncement à une place en réanimation si, malheureusement pour eux, le besoin s’en faisait sentir ? Voilà qui ferait réfléchir, soulagerait un peu les « soignants » qu’ils ne savent qu’applaudir et serai un geste fort de leur part puisqu’ils se disent « responsables ».
Pourquoi les médecins ne se mettent-ils pas en grève administrative (plus aucune cotation des actes) pour témoigner de leur mécontentement ?
Pourquoi les enseignants ne se mettent-ils pas en grève pour la même raison. Il me semble qu’ils l’ont fait pour moins ?
J’écoute le professeur invité. Je suis frappée par le fait que personne ne parle du non-respect des mesures barrières quasi systématique dans mon quartier (le Marais). Cela a forcément une incidence sur la situation actuelle. Il est facile de mettre toute la responsabilité sur la politique peu cohérente du gouvernement. Un peu plus de responsabilité personnelle serait la bienvenue…