Depuis déjà quelques semaines, certains de vos journalistes parlent en les confondant allègrement aux infos de vaccin et de sérum, deux notions complètement différentes que déjà en école primaire on savait distinguer en étudiant les activités de Pasteur :
Un vaccin est une substance, virus tué ou autre, qu’on injecte au patient qui réagit en fabriquant lui-même ses anticorps, processus d’immunité active durable.
Un sérum est un extrait du sang style plasma qui contient des anticorps concentrés, ce sang provenant d’animaux hypervaccinés. Ce sérum est utilisé en urgence pour procurer immédiatement une immunité passive très passagère au patient. Il serait souhaitable de faire suivre cette précision à vos journalistes, si ce n’est déjà fait, pour leur éviter de passer pour de gros incultes et consolider la qualité de votre maison que j’écoute exclusivement par ailleurs. Signé un vétérinaire.

Arrêtez de parler sans cesse du « sérum » de Pfizer ou Moderna ou Astra Zeneca !!! Ce sont des vaccins ! pas des sérums ! ce n’est pas du tout la même chose ! A croire que vos journalistes ne savent pas de quoi ils parlent !

Vous utilisez régulièrement sur votre site Internet le mot sérum à la place de vaccin : il s’agit d’une erreur de terme. Le sérum sanguin est ce qui reste après coagulation du plasma sanguin dans lequel baignent les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Il n’est pas utilisé en thérapeutique, contrairement au plasma. En perfusions, on utilise ce qu’on appelle du sérum glucosé ou du sérum physiologique. Aucun vaccin n’est un sérum. Du point de vue médical, seul le mot vaccin est licite. J’apprécie trop la qualité, la rigueur, le professionnalisme de votre site Internet pour ne pas vous signaler cette erreur récurrente dans vos articles sur les vaccins anti-Covid. Très cordialement, un pédiatre retraité.

Qu’un journaliste lambda confonde vaccin et sérum, c’est agaçant, mais quand c’est madame « Billet sciences » qui nous sert la phrase suivante, les bras m’en tombent : « Sans le VACCIN, les chercheurs estiment qu’ils auraient pu faire des formes plus graves. Et c’est d’abord le but de ces SERUMS… ». Après un an d’épidémie et tous les messages d’auditeurs publiés à ce propos sur votre site, ça n’est pas sérieux. Comment une journaliste scientifique qui se respecte peut-elle tenir de tels propos ?

Je souhaite vous signaler une erreur que commettent plusieurs de vos journalistes, par ailleurs excellents. Probablement pour éviter les répétitions, ils utilisent le mot sérum en place de vaccin. Or ces 2 mots ont un sens différent, en quelque sorte opposé. Un vaccin contient tout ou partie d’un agent infectieux, modifié ou non, qui constitue le ou les antigènes qui, administrés à un sujet, entraine une réaction immunitaire spécifique de l’agent infectieux. Un sérum est la partie du sang après coagulation et qui est ainsi débarrassé des cellules (globules et plaquettes) et certaines molécules de la coagulation. Ce sérum contient les anticorps spécifiques de l’agent infectieux, protéines de la classe des immunoglobulines constituant une part de l’action immunitaire appelée immunité humorale. Dans le cas de la Covid-19 cette immunité humorale est moins efficace que l’immunité cellulaire. Immunité humorale et immunité cellulaire interviennent conjointement et chacune comporte plusieurs divisions selon le type d’anticorps ou de cellule impliqué. Ainsi en nommant sérum ce qui est vaccin on risque d’alimenter la confusion répandue dans le public, notamment lorsqu’il entendra ou lira vaccinothérapie et antigénothérapie et surtout sérologie et sérothérapie. Comprendra-t-il qu’une sérologie est un acte diagnostique qui nécessite une prise de sang dont on séparera le sérum après coagulation suivie de la détermination et du dosage des anticorps (et ses différentes immunoglobulines) spécifiques de la maladie à diagnostiquer (par exemple Covid-19) ? Et le mot sérothérapie sera-t-il compris comme une thérapeutique consistant en l’injection (en général dans une veine) d’un sérum qui contient des anticorps (immunoglobulines) naturels ou de synthèse (anticorps monoclonaux) spécifiques de la maladie c’est à dire de l’antigène auquel il correspond ? En conclusion, je pense qu’une bonne information se fait avec des mots justes qui évitent toute ambiguïté et donc que le mot sérum ne doit pas être utilisé si l’on parle de vaccin. Un Docteur.

J’entends souvent sur Franceinfo parler indifféremment de vaccin ou sérum contre la COVID.Le vaccin permet au corps de fabriquer ses propres anticorps protecteurs. Le sérum à l’inverse apporte directement ces anticorps, c’est le cas des anticorps monoclonaux qui ont depuis peu une A.T.U. en France. Pouvez-vous transmettre aux rédactions ce correctif ? Un Professeur de médecine

Merci de bien vouloir signaler à vos journalistes la différence fondamentale qui existe entre vaccin et sérum. » Les mots ont un sens et mal nommer les choses, c’est rajouter du malheur au monde… »