Je vous remercie de veiller à ne pas terroriser les Français et de passer votre temps à faire croire à chacun que c’est la faute du gouvernement cela devient anxiogène.
Pourquoi le gouvernement qui n’a pas voulu d’un confinement dur ne l’a pas voulu ? à votre avis c’est parce que les Français ne le veulent pas et ne le supporteraient pas. Attention malgré la qualité de votre radio la majorité des Français ne sont pas auditeurs de France Inter.
Une chose est certaine est que personne ne respecte les gestes barrières : c’est sur cela qu’il faut alerter !!!!! Je suis scientifique et je ne vais plus faire mes courses car personne ne respecte les distances.
Arrêtez de faire peur et faites comprendre que c’est l’affaire de tous et pas seulement du gouvernement.

Moral des français
Monsieur le journaliste, comment osez-vous tenir des propos aussi noirs… Et votre invité, médecin, n’apporte rien que nous ne savons déjà, je ne veux pas défendre le gouvernement, mais je pense que vous êtes toujours à jeter de l’huile sur le feu, pourtant nous sommes entre deux maux, si ce n’est le virus, ce sera sans doute les troubles sociaux d’ampleur, voire troubles psychiatriques individuels en grand nombre.
Arrêtez de nous bombarder le matin de cette façon.

Enfin, une voix un peu différente entendue au journal de 13h ce mercredi. Merci à Bruno Duvic d’avoir eu l’honnêteté de nous faire entendre Patrick Pelloux. Ce médecin urgentiste, souvent très critique avec les pouvoirs publics, nous a expliqué que contrairement à ce que l’on dit, les hôpitaux franciliens ne sont pas tous débordés de malades de la Covid. Enfin, une info un peu rassurante vu tout ce qu’on entend !

France Inter continue à n’inviter que les « enfermistes » !!! Pourquoi ne pas inviter aussi Christophe Prudhomme, Patrick Pelloux, Martin Blachier, Jean Louis Teboul (chef de Service à l’Hôpital Bicêtre) médecins reconnus et tous aussi légitimes et qui ont donné sur d’autres media un point de vue différent (sur les réanimations) des grands pontes de l’APHP qui ne sont pas les seuls à gérer « l’Hôpital » en France (ce qu’oublie (!) aussi de dire les journalistes) …

Sujet d’Hélène Chevallier au 13h du 31 mars :
La plupart des médecins et scientifiques appellent à des mesures vigoureuses et même sonnent l’alarme 
en pointant les services de réanimation saturés, en Ile de France, dans les Hauts de France… Et le nombre de morts qui augmente chaque jour
Plus de 5.000 personnes en soins critiques
Plus de 95.000 morts en France depuis le début de l’épidémie
Au milieu de la plupart des médecins pessimistes voire très pessimistes, un contrepoint… 
Celui de Patrick Pelloux, le président de l’association des médecins urgentistes de France… 

Situation hospitalière
Tout aujourd’hui, vous n’avez laissé entendre qu’un seul son de cloche concernant la situation hospitalière en Ile de France. Vous avez relayé sans arrêt la pétition des médecins de l’AP-HP appelant au confinement et agitant la menace du triage de patients. Toutefois, il n’a pas été une seule fois question du communiqué de presse de la FHF d’Ile de France, déplorant précisément la véhémence de la tribune de l’AP-HP. N’a pas non plus été évoquée l’intervention de Patrick Pelloux dont voici le lien
Je regrette ce traitement de l’information trop univoque, surtout qu’on a déjà bien assez de France Inter pour s’en charger à merveille ! Vous remerciant de l’attention que vous aurez portée à ce message.

Crédibilité
Avec les médecins invités dans les médias, c’est toujours la semaine à venir qui va être la pire… n’ont-ils pas perdu en crédibilité ?

APHP et Pialoux
Arrêtez d’inviter les représentants de l’APHP ! Pourquoi n’interviewez-vous pas Martin Blachier ? Vous aurez un tout autre discours !
Je vous écoute depuis longtemps mais là vous prenez carrément parti pour les “enfermistes” et contre Emmanuel Macron !

On comprend bien que ce n’est pas une “grippette” mais ce n’est pas non plus le choléra ou la peste. Peut-on envisager, de la part de tous ces chefs de services qui, à part quelques-uns, ne tapaient pas du poing sur la table concernant le manque de moyens (lits, personnels) à l’hôpital, qu’ils changent leur fusil d’épaule à l’avenir ? Leur docilité intéressée (cf l’inénarrable Martin Hirsch) les conduits aujourd’hui à dramatiser et nous culpabiliser. Peut-être qu’avec un nombre suffisant de lits aurions-nous pu continuer à vivre normalement en soignant les personnes fragiles.

Confinement / ouverture de lit
On en a marre d’entendre presque tous les jours les spécialistes et directeurs d’hôpitaux demander à nous confiner, on ne les a jamais entendu demander des ouvertures de lits de réanimation, des embauches infirmier-ières , et aides-soignants, et des moyens pour l’hôpital public. Pour rappel la justification du 1er confinement était les capacités des hôpitaux, qu’est ce qui a été fait en 1 an ? Je refuse d’être reconfiné.

Pourquoi ce sont les médecins de l’APHP qui interviennent toujours et pourquoi ne parle-t-on jamais du ressenti en région où c’est paisible et où on a vraiment le sentiment que l’on pourrait vivre normalement ? (Aveyron, Lozère…) en effet le taux d’incidence peut augmenter car des tests sont faux mais vu d’ici…

Une fois encore je me demande vraiment pourquoi vous continuez à inviter ces professeurs de médecine médiatiques qui aiment tant passer sur les ondes avec leur petit point de vue rétréci à un seul aspect des choses ! Le fait que ces gens soient incapables de sortir de leur domaine comme c’est nécessaire pour des gouvernants, leur permet seulement de dire que « le gouvernement ne fait pas ce qu’il faut ».
Invitez donc des gens capables de prendre en compte toutes les données du problème et surtout essayez d’éviter ce genre de « bête médiatique » qui enfonce des portes ouvertes. Cela décrédibilise le discours des vrais scientifiques…
Merci d’avance de prendre en compte ce que je ne suis pas seule à dire…

Interview de Gilles Pialloux
Pourquoi en période de crise n’inclue-t-on pas systématiquement dans les intervieweurs un scientifique vulgarisateur du domaine concerné ? En gardant uniquement des intervieweurs au profil politique et polémiste on n’aide pas les auditeurs à comprendre. Donc on renforce les biais de raisonnement du public et jamais celui-ci n’aura une vision lucide et équilibrée pour soutenir une stratégie de gestion de crise courageuse.

Terrible ! on allume au réveil sa radio et c’est le torrent. Trop tôt pas assez vite, trop tard, pas comme ça etc. Les vociférations s’ajoutent aux mauvaises nouvelles. Un médecin parle. Mais faut-il être médecin pour dénoncer le libéralisme, prédire la privatisation des hôpitaux… dans dix ans… par l’action d’un horrible Macron responsable de tous les maux alors qu’on vient de dénoncer vingt ans de dérive des hôpitaux. Guillaume Erner rétablit vaille que vaille un certain équilibre en se faisant laborieusement l’avocat du diable. Mais pourquoi cette politique d’invités « spécialistes » pour parler aussitôt de ce dont ils ne sont pas spécialistes, de politiques ? pourquoi donner tout le temps la parole à des Cassandre-Tiresisas (ouf j’ai évité le péché de genre !), paranoïaques ? Bref, assez ! Vous devriez vous montrer plus objectifs et plus mesurés dans des critiques dans une période dont personne ne se sort bien. Voilà que moi aussi je déverse ma bile, inutilement évidemment, mais vous l’avez cherché ! Pierre Frantz, fidèle auditeur lassé.

Stop, trop c’est trop ! A quoi joue France Culture en n’invitant que des mécontents, rabâchant tous les jours les mêmes griefs ! Se succèdent des médecins, épidémiologiques, psychologues, syndicalistes qui ne contribuent qu’à créer et augmenter le climat anxiogène qui nous mine. Je craque !!!

Ah enfin, votre journaliste doit jubiler…un spécialiste bien catastrophiste…des morts sur des brancards… une explosion de cas avec du tri de malades, qui meurt et qui ne meurt pas ?… Mais que devient votre radio ? La réflexion, la mesure, des spécialistes nuancés ? ou bien l’idée, c’est de chercher les soignants les plus fatigués qui viennent pousser un coup de gueule et qui ont besoin de taper sur des politiques.
C’est bien dans la ligne des médias actuels : tremblez, chers auditeurs, tout est grave et on va tous y passer !!
Et dire que j’écoute cette radio depuis mon enfance !!

Si je peux me permettre, je trouve que votre invité, ayant la tête dans le guidon de sa problématique bien réelle liée à la réanimation (nbre de place, personnel, organisation, fatigue…etc.…), en oublie les conséquences autrement plus graves de mesures sanitaires plus drastiques. Lui, il est payé pour répondre à ces problématiques ; combien de personnes vont perdre emploi, stabilité familiale, solidité psychologique, ouverture sur l’avenir, en dégâts collatéraux ? Que ce monsieur expérimente ce que c’est de ne pas avoir de solution de relais pour son enfant, son ado, son jeune, son conjoint, ses parents…d’être englouti dans les pbs de dettes et de ne pas pouvoir faire rentrer de l’argent car le pays s’arrête de fonctionner pour sauver, comparativement, que qq personnes développant des formes graves de Covid ou atteintes par des maladies graves qui ne leur laissent qu’un temps limité à vivre…. C’est dur à dire, mais c’est la réalité… Le conseil scientifique médical n’a qu’une vision partielle du contexte global. Ce serait bien qu’il l’entende, me semble-t-il…
Ce qui n’enlève pas la difficulté du quotidien des soignants en réanimation et auprès des personnes gravement malades…
Et c’est une soignante qui s’exprime ainsi…