Comment se fait-il que la chloroquine ait été utilisée depuis plus de 30 ans et sans ordonnance ? Pourquoi n’a-t-on jamais parlé de sa toxicité auparavant ?
J’aimerais savoir pourquoi, alors que les évidences de baisse de charge virale ont été observées, la chloroquine n’est pas utilisée massivement ? Même si le premier essai clinique français est un peu faible dans sa conduite. Néanmoins les essais chinois ont aussi démontré son efficacité. Stocks vides ? Je n’ose penser à une histoire de gros sous avec les labo pharmaceutiques…
Le discours officiel du conseil scientifique sur les mesures à prendre sont à 80% liés aux difficultés logistiques vécues ou anticipées. C’est le cas des masques, c’est le cas de l’absence de tests systématiques, c’est aussi le cas de la chloroquine. Pourquoi attendre que les cas soient graves pour donner de la chloroquine (médicament bénin qu’on donne à tous ceux qui partent en Afrique) ? Si c’est pour une raison de disponibilité logistique ? Ce médicament pourrait peut-être réduire la durée de contagiosité, donc il faudrait au contraire le donner à tous ceux qui doivent encore sortir de chez eux. J’entends des stupidités sur les raisons de ne pas tester la chloroquine en attendant mieux : si on avait attendu d’être sûr que le débarquement de Normandie allait marcher pour le lancer, il n’aurait jamais eu lieu. Nous souffrons en France d’une autosatisfaction constamment répétée, mais jamais vérifiée, en prétendant que nous avons la meilleure médecine du monde : le monde bouge, et ce qui était vrai il y a 40 ans ne l’est plus aujourd’hui.
Comment expliquer aux gens qu’un médicament prescrit pendant 50 ans et un antibiotique largement prescrit, dont l’interaction est sans-danger sur les femmes enceintes selon une étude publiée dans The Lancet il y a des années, est soit-disant tellement toxique qu’on ne peut pas le donner aux malades MAINTENANT.
Dans le cas de l’essai de la chloroquine, il me semble que la personne qui expliquait ce 23 mars, que la balance bénéfice/risque ne permet pas à ce stade d’étendre l’utilisation de la chloroquine se trompe : 1/ les risques sont connus, le médicament a déjà une AMM et un usage courant sur un grand nombre de patients. Les problèmes cardiaques surviennent à doses élevées, pas celles utilisées ici pour le coronavirus. 2/ Le bénéfice est …évident : la survie des malades, la baisse de la contagion par baisse de la charge virale. Dans tout essai clinique, si on constate rapidement que le groupe traité a de meilleures chances de nette amélioration, l’éthique médicale est : l’arrêt de l’essai pour bénéfice évident, et la distribution de la molécule testée aux deux groupes. On est ici bien dans ce cas. Et ne pas y recourir, attendre 6 semaines, sera à juste titre impossible à justifier aux familles de patients décédés en nombre ! Je ne comprends pas que cette lecture de la situation ne soit pas largement donnée : il ne faut pas attendre…
Je sens confusément (et de très nombreux autres avec moi) que derrière la chloroquine se cache un très gros lièvre. Indépendamment des points de vue qui s’opposent, il serait bon de savoir pourquoi cette molécule, utilisée depuis des décennies, peu coûteuse à produire, en vente libre, a été inscrite en janvier dernier dans les substances vénéneuses et est ainsi devenue accessible seulement sur ordonnance. Encore un scandale d’état ? Seules des investigations comme celles de votre équipe peuvent faire la lumière sur cette affaire. Je ne serais pas surpris que vous soyez déjà à y travailler. D’avance, merci de m’avoir lu.
Comment se fait-il que Mme Buzyn avant de quitter le ministère de la santé a fait classer la chloroquine comme une substance vénéneuse ? N’y aurait-il pas un conflit d’intérêt caché sachant que son mari (ex-directeur de l’INSERM) est plutôt pour le vaccin ? BIZARRE !!!
Les tests réalisés à Marseille ont été réalisés sur des patients ne présentant pas de graves symptômes… les résultats semblent montrer une efficacité dans ce cas. Or le gouvernement autorise pour les patients aux signes graves. Est-ce une nouvelle fois de la gestion de pénurie ? A quand la mise en place du binôme tests généralisés + traitement chloroquine si positif sans attendre une dégradation de l’état du patient ?
Je ne comprends pas pourquoi le corps médical fait tant de « chichis » au sujet de la chloroquine. Des millions de gens en ont pris durant des années, sans que cela crée de scandale sanitaire. Administrons-le immédiatement sur tous les malades critiques, il fera certainement moins de dégâts que le virus. On a bien laissé le Médiator sur le marché durant des années, ainsi que d’autres médicaments dangereux, avec les conséquences malheureuses qu’on connait. N’est-ce pas une forme d’hypocrisie médicale ?
Bonsoir, vos invités peuvent-ils expliquer pourquoi une partie de la communauté scientifique exprime des réserves sur la chloroquine, alors que celle-ci est utilisée, étudiée, documentée depuis 1949 ? Ces réserves s’expliquent-elles par une prudence scientifique légitime, par des jalousies et des tensions entre chercheurs (la médecine n’y échappe pas), par la pression des laboratoires pharmaceutiques qui préféreraient imposer leur molécule que de voir adopter la chloroquine, tombée dans le domaine public depuis longtemps ?
Mme LACOMBE nous dit que le traitement n’a pas fait la preuve de son efficacité ?! La même personne disait hier qu’il n’y avait pas d’autorisation de mise sur le marché alors que cette molécule est très connue et sur le marché depuis plus de 50 ans. C’est un des traitements proposés aujourd’hui avec une molécule tombée dans le domaine publique. Efficace ou pas les risques associés sont connus, laissons les médecins l’administrer comme ils essayent d’autres molécules. Lamentable.
Pourquoi le traitement du coronavirus à la chloroquine n’est pas acté par le gouvernement et les labos !!? Simplement par ce que cela ne coûte rien et qu’on va mettre au point un vaccin ruineux qui lui va coûter une fortune aux gouvernements et aux populations et enrichir une fois de plus les labos protégés par les puissants. Quelle frilosité ! Quand va on écouter le nombre de médecins qui crie haut et fort que cela marche ?
Je ne comprends toujours pas les réticences de votre invitée (médecin) à propos de la Chloroquine. Alors, confinement, oui, mais : Essais cliniques nécessaires de la chloroquine:
–Inocuïté Déjà fait. 70 ans d’expérience. –versus placebo: ridicule en la circonstance. –efficacité: La prescription dès maintenant, n’est-ce pas un test grandeur nature ? A t’on vraiment besoin de la randomisation légitime d’habitude ? On répète que le tsunami est là, le risque de débordement des hôpitaux, qui tue, et nous sommes si soucieux de nos soignants harassés et exposés. La Chloroquine peut peut-être écrêter la courbe, et on sait quels risques, contrindications on doit prendre en compte. Alors ? J’ai entendu une question intelligente : Quand prescrire , par rapport à l’évolution de chaque patient? (la Chloroquine entraverait l’interféron qui est utile au début, mais catastrophique en phase sévère, par emballement mortel des phénomènes inflammatoires, dont il est un acteur.
A t’on besoin des tests cliniques classiques pour préciser cette question du » quand » ?
Moi , je crois que les services en lice sont tout à fait capables de faire cette étude. Les conférences de consensus, les références médicales opposables, nous pratiquons cela depuis des décennies. Je trouve que les chercheurs ne tiennent pas assez en compte les compétences des praticiens en CHU, par exemple. Ils feraient mieux d’organiser la prescription hospitalière et le recueil des données. Heureusement, le gouvernement prend de bonnes décisions (E Philippe hier). Et aussi, vous ne nous parlez pas de « remède miracle ». Merci de ne pas nous prendre pour des imbéciles qui feraient un caprice. Ce n’est pas du tout le cas sur tous les médias. Je les zappe, et vous avez l’exclusivité de l’info chez moi. Merci
Comment s’assurer d’un échec ? Donc, la chloroquine va être réservée aux victimes à l’agonie, en définitive, ceux pour lesquels il est déjà trop tard. Bien entendu cette molécule n’a pas de dons divins. Elle va échouer dans des proportions élevées. Donc, d’aucuns pourront affirmer qu’elle ne vaut rien. Fermer le ban. Évidemment, on ne saura par contre jamais, quel impact cette molécule aurait pu avoir en l’utilisant précocement sur ces mêmes patients ! Je manipule, tu manipules, il/elle manipule…
Bonjour, j’habite à Turin et ici personne ne parle de la chloroquine mais du médicament AVIGAN. C’est un médicament japonais contre la grippe et qui fonctionne pour le coronavirus. Il doit être pris dès les premiers symptômes (fièvre) car il est inefficace en cas d’insuffisance respiratoire. Alors pourquoi ne sommes nous pas soignés avec un médicament efficace et « tester » puisqu’il est prescrit depuis des années au Japon. Actuellement tous les japonais vivent normalement et sans masque …
Il y a beaucoup d’enjeux financiers. Le problème de la chloroquine n’est-il pas surtout qu’elle ne coûte rien?
Gère-t-on raisonnablement les stocks de chloroquine ? On me dit que ce médicament indispensable pour le lupus commence à manquer. Faut-il sacrifier Pierre pour sauver Jacques ?
Bonjour, je lis dans plusieurs médias (cubains, canadiens, ou même France info aux caraïbes) que Cuba disposerait de molécules efficaces contre le coronavirus. Qu’en est-il ? Il me semble que l’une d’entre elle est testée aux côtés de la chloroquine dans l’essai clinique lancé par l’Europe. Pourquoi ne parle-t-on que de la chloroquine ?
Bonsoir, il est quand même curieux que vous ne teniez pas compte de ce que disent les médecins de Marseille : la chloroquine ne fonctionne PAS dans les cas graves! Elle avec l’adjonction d’un antiviral diminue la densité virale… Et ne sommes nous pas en crise avec des gens qui meurent tous les jours… rien n’empêche de faire des recherches qui vont durer dans le temps merci
Si nous avons 10 jours de retard par rapport à l’Italie, cela veut dire 6000 morts de plus dans 10 jours. Ne croyez vous pas éthiquement parlant que tous ceux qui toussent actuellement à s’arracher les poumons devraient pouvoir donner leur consentement pour prendre de la chloroquine sous contrôle médical? Ne serait-ce pas la meilleure façon d’éviter l’engorgement des hôpitaux dans 10 jours et les 6000 morts supplémentaires.?
La chloroquine peut-elle avoir des effets bénéfiques dans le traitement d’une pathologie (malaria, paludisme) et délétères dans le traitement du COVID19?
On parle beaucoup de la circulation du virus, mais est-ce que les anticorps développés par ceux qui sont guéris circulent aussi? Dans ce cadre, si les enfants ne font pas de formes graves, en les confinant est ce qu’on ne se prive pas aussi de la circulation des anticorps ?
Que risque-t-on si on utilise la fameuse chloroquine et qu’elle se révèle inefficace ? Au pire, rien, non ?
Bonsoir, d’Amsterdam je me pose la question des enjeux financiers et du poids de l’industrie pharmaceutique sur les hésitations concernant la chloroquine… Merci pour toutes vos infos q je suis d’autant plus q le choix des Pays-Bas m’inquiète!
Pourrait-on arrêter de repousser les essais avec la chloroquine en justifiant que tous les essais académiques ne sont pas faits alors que l’on peut craindre que les justificatifs donnés pour la non-utilité de masques, celles des tests est dû à l’absence des produits d pour les fabriquer plutôt que d’inventer des justifications qui n’es sont pas ! les expériences dans la Corée du nord l’ont montré. Arrêtons de vous vouloir justifier nos incompétences et reconnaissons la réalité et la population pourra croire nos politiques et nos scientifiques !!!
Au vu du temps nécessaire pour valider l’essai clinique sur l’hydroxy-choloroquine, et considérant les courbes de croissance, tant en nombre de décès, qu’en nombre de sujets durement touchés, combien de morts avant que ce produit ne soit accepté ?
Vos intervenants sont sereins vis à vis des durées de test je n’y reviens pas. Juste une question: s’ils ont une personne qu’ils aiment qui est en difficulté grave à cause du corona, ne seraient-ils pas tentées de tester par exemple la chloroquine ou dérivée pour sauver l’ètre aimé ?
La chloroquine est est plus dangereuse que la chimiothérapie qui tue autant qu’elle soigne?
Le confinement oui mais sans tester toute la population cette mesure n’est qu’un trompe l’œil. Donc il faut un plan national de dépistage général de tous. Cette épidémie a dévoilé la situation catastrophique de notre service public de Santé. Elle est le miroir des politiques libérales poursuivies en la matière. Pourquoi la France ne donne pas autorisation à la production de la chloroquine et ses dérivés pour soigner ces malades et la population. Sanole Maroc filiale de l’entreprise française avec une AMM produit ce médicament bien connu pour soigner les marocains. Il semble aussi que Mylan, entreprise américaine, produit la chloroquine aux USA et en France. Pourquoi le gouvernement n’ordonne pas une AMM pour produire la chloroquine et soigner la population en France ? L’annonce du Conseil scientifique disant le confinement est la seule solution est un scandale.
L’anti-paludisme Chloroquine est souvent évoqué les derniers jours. J’aimerais qu’il y ait un message clair à ce sujet : 1) l’efficacité de ce médicament contre les coronavirus (au pluriel !) n’est pas prouvé, 2) les effets secondaires sont nombreux et souvent très graves : problèmes cardiaques, dégradation de la rétine, problèmes de foie et des reins (voir ci-dessous), 3) la maladie du Covid19 est dans la grande majorité des cas bénigne et passe tout seul, sans traitement spécifique, 4) vu les surdosages possibles et très dangereuses, la chloroquine ne devrait pas être administré préventivement à tout le monde, mais être réservé au cas les plus graves où les médecins pondèrent le risque d’utilité ou d’effets secondaires graves.
On nous parle des hésitations devant le médicament testé à Marseille, mais est ce que les chinois n’ont pas indiqué les médicaments qu’ils utilisaient depuis 3 mois? et en Italie? je ne comprends pas que l’on tergiverse ainsi! merci
Pourquoi personne ne parle de l’Interféron Alfa2B mis au point à Cuba et utilisé en Chine?
Je suis très déçu ce soir encore ! Les auditeurs posent les bonnes questions. Les soi-disant experts ne leur répondent pas ou restent sur leurs certitudes. Une auditrice dit « j’utilise ce médicament depuis 17 ans et tout va bien » Dès lors pourquoi ne pas l’utiliser ? » Réponse de votre expert « ça ne prouve rien ! » Mais pourquoi ne pas leur poser la question toute simple posée par les auditeurs. Si vous êtes en danger de mort, vous ou votre enfant, à cause de ce virus, allez-vous attendre six semaines pour avoir les résultats des tests ? Je suis déçu, très déçu !! Quel manque de discernement !
Existe-t-il un seul médicament sans effet secondaire ? (Car votre intervenant semble avancer l’effet secondaire potentiel pour justifier la non-utilisation du chlorychose)
Le traitement à l’hydroxychloroquine est peu coûteux (20 ou 30 euros). Deux autres spécialités actuellement à l’étude coûtent 280 euros pour l’une, plus de 800 euros pour l’autre. Pour l’instant et peut-être avant augmentation. Il ne faudrait pas que les tergiversations sur l’hydroxychloroquine masquent un lobbying des laboratoires intéressés. Et quid des conflits d’intérêts notamment des médecins faisant partie du Conseil scientifique et autres instances partie-prenantes ?
Il semblerait que cette molécule entre dans la Nivaquine. Or, nous avons « découvert » que la nivaquine (à petite dose) guérissait des allergies et brûlures graves dues au soleil. Mon compagnon se couvrait de cloques dés qu’une partie de son corps y était exposée… Or, dans les pays où la nivaquine s’imposait contre le paludisme, il n’avait aucune réaction allergique.. On nous a conseillé d’essayer ici. Après 2 étés à raison de 2 ou 3 prises par semaine, plus rien… On ne sait jamais. Peut être ce message peut-il apporter quelque chose aux médecins qui travaillent sur ce produit. Bon courage. Bravo pour votre réactivité et la qualité de vos émissions
Tous ces avis divergents des scientifiques sur la chloroquine et le « devoir sacré » de faire une étude clinique véritable pour un médoc connu depuis longtemps me laissent perplexe… sont-ce des avis « scientifiques » ou des avis personnels ?auquel cas ce serait comme la religion j(y crois ou j’y crois pas. Pour moi la science ne devrait avoir qu’une seule voix. Qu’en pensez-vous ? j’aimerais qu’on aborde le sujet et pour l’instant je n’ai rien entendu.
Je vis et travaille à Toronto, en tant que chercheuse postdoctorante à SickKids. J’écoute le 7/9 depuis 10 ans et grâce à l’application je vous écoute tous les matins en allant au travail. Le décalage horaire ne me permet pas de vous envoyer mes questions en direct. Je me demandais si vous pourriez poser celle ci au prochain invité qualifié pour parler de la chloroquine. Voilà: Je suis atteinte du Lupus érythémateux systémique, je prends du plaquénil depuis 16 ans, j’en ai besoin pour maitriser ma maladie auto-immune afin qu’elle n’attaque pas mes organes. Avec toute l’effervescence autour de la chloroquine, et dans l’éventualité qu’elle puisse être un traitement pour tous les patients du Covid19, est-ce que le gouvernement peut anticiper qu’il y aura des stocks pour les malades du lupus? que le prix ne vont pas augmenter? Merci et merci pour vos émissions: surtout Léa Salamé, Laurence Paracuellos, Pierre Haski, Nicolas Demorand et Ali Rebeihi. Je ne manque vos rubriques pour rien au monde!