Maurice Pialat
Bonjour à toute l’équipe de « La Compagnie des œuvres », Grand merci pour vos programmes en général, et pour cette série consacrée à Maurice Pialat en particulier, magnifiquement inaugurée par l’intervention de Serge Toubiana.
Remerciements
Bravo pour cette belle émission. Votre feuilleton “Les Misérables” de Victor Hugo a séduit mes élèves de quatrième, lecteurs réputés récalcitrants. Un grand merci à ceux qui ont donné vie à ce chef-d’œuvre. Bonne continuation.
Le billet politique de Frédéric Says
Tous les matins j’applaudis Frédéric Says pour son billet politique, et ce matin du 1er avril encore plus. C’est intelligent, posé, réfléchi, bien analysé, et ça contraste beaucoup avec les autres médias. Bravo encore !
CIORAN
J’adore la série d’émissions sur Cioran qui est diffusée cette semaine et j’aimerais en avoir une copie afin de conserver tout ce qui a été dit, toutes les références, sans parler des extraits sonores, dont ceux de Cioran lui-même ! Pourriez-vous m’indiquer la marche à suivre pour me procurer ces émissions ? Il va de soi que s’il le faut je paierai ces enregistrements. Merci pour votre aide et votre radio.
Frédéric Lenoir
Merci beaucoup pour cette interview « bouffée d’oxygène » J’en profite pour vous remercier pour l’ensemble de vos émissions de la Grande Table.
Agriculture, l’avenir de l’alimentation
J’écoute votre émission passionnante et je ne peux m’empêcher de témoigner sur deux points spécifiques votre intervenante sépare les gens « qui n’ont pas les moyens » et qui consomment de la nourriture industrielle pas chère et ceux qui sont « plus aisés » qui seraient plus regardants sur le bio et le local. C’est faux je n’ai jamais eu de revenus élevés, j’ai toujours fait partie des gens qui ont moins que les autres j’ai parfois gagné moins que le smic et je fais partie des gens qui ont été les premiers à manger bio. Il en va de même pour la quasi intégralité de mes amis, intermittents, étudiants, chômeurs, etc. ont sacrifié d’autres postes budgétaires, mais on mange des produits de qualité. Un autre point m’a fait réagir, il s’agit des aides agricoles et de leur orientation je me suis installée l’an dernier comme agricultrice en bio certifié, je travaille une toute petite surface (5ha de blé) et je vends toute ma production en circuit court et vente directe sous forme de pain j’ai été choquée de me rendre compte que, malgré les aspects « vertueux » de mon installation je ne rentre dans aucun critère d’aide en dehors des primes PAC. J’ai quitté un emploi de responsable de culture dans des serres de tomates chauffées, dont le mode de culture en hydroponie est très énergivore qui touchaient des dizaines de milliers d’euros de subventions pour « verdir » leur production je dois vous préciser qu’il y avait 9ha de serres ce qui est immense pour ce mode de culture bref… La répartition des aides est encore plus partisane que semblent le souligner Y Cochet et les problèmes encore plus profonds il y a une idéologie dominante qui aujourd’hui refuse encore le modèle de production à petite échelle, c’est mon humble avis félicitations pour vos émissions en tout cas kenavo
Stanislas Dehaene
Je suis étonnée que Stanislas Dehaene puisse s’exprimer aussi longtemps sur une radio publique sans contradicteur ou presque. Je voudrais préciser que ces notions de théorie de l’esprit, interactions entre élèves, soit étayage pédagogique, qu’il semble révéler, sont étudiées depuis fort longtemps en France dans les écoles normales. En classe, les enseignants n’ont pas attendu M. Dehaene pour savoir que « la répétition » est la mère de l’étude », phrase répétée par mon professeur d’espagnol en fac, il y a près de 40 ans. Il se trouve que, nous, enseignants, après toute nouvelle notion enseignée en mathématiques et en français, nous la faisons suivre par une série d’exercices d’application. En outre, l’ancienne élève que je suis, avait compris très jeune (11-12 ans) qu’apprendre une leçon avant de m’endormir m’aider à la connaître parfaitement le lendemain. Je ne dois pas être la seule. D’autre part, je voudrais préciser que l’usage de l’informatique et des logiciels à l’école ne date pas de la présence de M. Dehaene au Conseil de l’Éducation Nationale. Bref, il existe des domaines qui s’appellent : psychologie de l’enfant, didactique, pédagogie, qui abordent ces thèmes pour les apprentissages en classe. Ce monsieur semble apporter de nouvelles clés miraculeuses dans sa boîte à outils (neurosciences) pour régler des difficultés d’apprentissage qui ne sont pas uniquement d’ordre neurologique. La cerise sur le gâteau de l’intervention de Stanislas Dehaene fut sa défense de l’enseignement par écrans interposés. Depuis quelques années des études sérieuses ont été menées concernant la nocivité des écrans sur les enfants (cf. une étude longitudinale menée en 2018 par des chercheurs canadiens sur 4 520 enfants américains de 8 à 11 ans et parue dans “The Lancet Child & Adolescent Health”. Cette étude constate que les enfants passant plus de 2h par jour sur un écran ont de moins bonnes capacités cognitives : problèmes de concentration, de langage, d’écoute à l’autre présent, etc. Soit M. Dehaene ne les a pas lues, soit il balaie d’un revers de la main des études pourtant scientifiques pour des raisons purement idéologiques. Comment ne pas penser que si ce Monsieur vient à la radio défendre l’utilisation des écrans pour l’enseignement, c’est qu’il est en service commandé. Il vient pour développer et répandre l’idée que l’avenir est là : Tous devant nos écrans (enfants et parents) à apprendre et à travailler dans la joie et la bonne humeur. N’était-ce pas là une tentative de «nudging », persuasion en bon français à laquelle nous avons assisté ? Le confinement aura eu au moins le mérite d’inscrire dans nos chairs et celles de nos enfants à quel point nous était nécessaire la présence physique des uns et des autres. D’autant plus quand il s’agit d’enseignement. J’espère et veut le croire que France Culture pourra apporter la contradiction aux propos de M. Dehaene à l’occasion d’autres émissions.
Emission avec M. Dehaene
Bonjour et merci tout d’abord pour la qualité des émissions de France Culture et notamment de « L’invité du matin ». Formateur d’enseignants, je ne peux qu’approuver les propos de M. Dehaene lorsqu’il énonce la nécessité d’une interaction avec un adulte dans les processus d’éducation (Brunner, 1983) ou l’importance du développement de l’esprit critique chez les enfants, au cœur des méthodes éducatives actives (début du siècle précédent). Ces travaux scientifiques sont issus du champ de connaissances que l’on appelle aujourd’hui les sciences de l’éducation, bien avant l’ère des neurosciences… A bon entendeur…
Au sujet de Stanislas Dehaene : les conseils aux enseignants sont bels et bons, mais en France, ils n’ont pas d’ordinateurs permettant l’enseignement à distance.
Même en lycée (par ex au lycée Massena à Nice), où les élèves vont au lycée un jour sur deux, mais ils ne peuvent avoir de cours quand ils sont à la maison. Il n’y a pas d’ordinateurs dans les salles permettant d’hybrider les cours. Les professeurs n’ont pas d’ordinateur portable. Le rectorat interdit « pour des raisons de sécurité » ZOOM, TEAMS, etc. Les professeurs refusent même d’enregistrer leurs cours. Alors qu’à l’université on s’est adapté, au collège et au lycée, rien.
Stop, trop c’est trop ! A quoi joue France culture en n’invitant que des mécontents, rabâchant tous les jours les mêmes griefs ! Se succèdent des médecins, épidémiologiques, psychologues, syndicalistes qui ne contribuent qu’à créer et augmenter le climat anxiogène qui nous mine. Je craque !!!
Terrible ! on allume au réveil sa radio et c’est le torrent. Trop tôt pas assez vite, trop tard, pas comme ça etc. Les vociférations s’ajoutent aux mauvaises nouvelles. Un médecin parle. Mais faut-il être médecin pour dénoncer le libéralisme, prédire la privatisation des hôpitaux… dans dix ans… par l’action d’un horrible Macron responsable de tous les maux alors qu’on vient de dénoncer vingt ans de dérive des hôpitaux. Erner rétablit vaille que vaille un certain équilibre en se faisant laborieusement l’avocat du diable. Mais pourquoi cette politique d’invités « spécialistes » pour parler aussitôt de ce dont ils ne sont pas spécialistes, de politiques ? Pourquoi donner tout le temps la parole à des Cassandre-Tiresisas (ouf j’ai évité le péché de genre !), paranoïaques ? Bref, assez ! Vous devriez vous montrer plus objectifs et plus mesurés dans des critiques dans une période dont personne ne se sort bien. Voilà que moi aussi je déverse ma bile, inutilement évidemment, mais vous l’avez cherché !
Je suis heureuse que vous ayez reçu le prix, oups, du meilleur journaliste scientifique, j’écoute avec assiduité et plaisir votre émission, vous faites avec votre équipe un travail formidable, je ne suis vraiment pas scientifique, mais avec vous, je comprends, c’est vraiment formidable et j’aime beaucoup votre humour, vous êtes vraiment une personne extraordinaire et je le pense sincèrement. Surtout continuez, ne nous abandonner pas. Merci Nicolas