« Une fois de plus, le gel, les canicules et les pluies intenses inquiètent les agriculteurs et producteurs de fruits, qui chaque année doivent s’adapter aux aléas climatiques. Quelles sont leurs stratégies pour résister à un climat de plus en plus imprévisible ? » Le thème du Téléphone Sonne sur France Inter ce 5 avril a fait réagir les auditeurs. Une sélection de messages à lire ici :

C’est intéressant comme idée d’aller inventer de nouvelles techniques… On va le dire comme ça… Nous sommes capables de nous adapter au déséquilibre climatique pour conserver un marché, mais incapables d’imaginer de changer nos habitudes pour limiter ce bouleversement. Continuons ! Nous sommes formidables !

Avant de vouloir essayer de trouver des solutions pour protéger les cultures du gel il faut se poser la question du dérèglement climatique. Le fait de vouloir inventer de nouvelles variétés résistantes repousse le problème de quelques années. Et après ???

Les phénomènes s’accélèrent et sont plus intenses, ça va être de pire en pire, surtout si on ne s’attaque pas à la racine.
Votre émission dans 2 ans fera rire, y aura eu 7 gelées, 8 sécheresses, 11 épisodes pluvieux majeurs, 200 000 paysans sur le carreau, mais vous continuerez à parler d’adaptation agricole et de transformation du goût !
100 millions de barils de pétrole de 150 litres chacun sont consommés chaque jour en augmentation, même en France malgré l’auto-satisfaction nationale… et la croissance est sacro-sainte ! Alors, continuons vers le mur… merci de nous aider à aller dans le mur. Les changements sont bien plus rapides que la capacité d’adaptation de la nature. Ce dont on doit parler c’est de la protection de la planète. Point.

Une partie de la réponse aux aléas météorologiques peut-elle venir du développement de l’agrivoltaïsme ? Certaines cultures peuvent être protégées du gel, de la canicule, etc. par des panneaux solaires, en créant sous les panneaux des micro-climats et en diminuant les écarts avec la normale. Si en plus on les combine à d’autres techniques (permaculture, replantage de haies, doubles cultures, etc.), le bénéfice pourrait être décuplé, sans parler de la production d’énergie, bien sûr. Quels sont les freins ? L’investissement financier ? Une adaptation de l’outillage et des machines agricoles ? Une augmentation de main d’œuvre ?

Je ne comprends pas pourquoi aucun media, aucun homme politique, aucun partie politique, aucun journaliste essayent de promouvoir le développement de centrale géothermique dans chacune des grandes villes de France pour remplacer à long terme le gaz russe destiné au chauffage des Français . Pas de pollution, aucun risque industriel et technicité maitrisée et du travail pour tous !
Seule deux centrales sont en fonctionnement en France (Guadeloupe et ile de France) ?
Si comme moi vous êtes convaincus, merci de faire passer cette solution dans les esprits décideurs du pays.

Vous parlez de changement climatique ce serait mieux de parler de dérèglement climatique.

Pourquoi nos cultures sont-elles devenues fragiles au gel ? N’est-ce pas parce que sont privilégiées des variétés plus précoces, le consommateur est pressé d’avoir de nouveaux fruits. Il y a comme une course à avoir les premiers fruits.
Ne devrions-nous pas renoncer à ces primeurs et choisir de préférence des variétés plus tardives ?

Ne faudrait-il pas cultiver des variétés tardives, donc qui fleurissent plus tard, des variétés plus résistantes au gel, et financer et installer des dispositifs pour protéger ces cultures (ventilateurs, pulvérisateurs, fils chauffants, etc.) ? Le relief ne joue-t-il pas aussi un grand rôle ?