A cause des sondages, j’ai voté pour X au lieu de voter Y. Je ne suis sûrement pas le seul à avoir été influencé par les sondages plutôt que par les programmes des candidats.
A quel point peut-on tolérer que les sondages influencent les votes ? Ne devrait-on pas consacrer le temps passé à commenter les sondages à la comparaison des programmes des différents candidats ?
Est-ce que les médias feront un jour une auto-critique sur ce point ?

A écouter tous les commentaires depuis hier soir, j’ai l’impression que ce sont les sondages qui nous tiennent la main dans l’isoloir (j’en fait partie). Est-ce normal ?

Pourquoi personne ne parle de la suppression de la redevance audio-visuelle du service public et de ses conséquences sur la qualité et la diversité de l’information quand 90 % des grands médias sont contrôlés par des milliardaires. Pourtant, si on calcule bien la redevance, c’est 11 euros par mois pour une information plus indépendante et une qualité très grande des émissions du service public (« par Jupiter », « le téléphone sonne » sur France Inter…et aussi sur France Culture et FranceInfo).

Je suis très surprise de la somme colossale empruntée pour mener une campagne électorale. Des millions d’euros ça me semble quand même énorme… (locations de salles, rémunérations du personnel, ok) mais j’ai du mal à comprendre ce que peut bien comporter cette somme. Merci d’avance, si vous pouviez avoir quelques informations. 

Je vous supplie de soumettre aux candidats, ou leurs représentants à votre antenne, le problème du climat : que comptent-ils faire pour réduire le réchauffement climatique, notre consommation des énergies fossiles, comment concilieraient-ils le maintien du pouvoir d’achat avec les restrictions nécessaires ?

J’ai l’impression que les retraités et plus âgés font l’élection, qu’en pensez-vous ? Vu leur importance et le manque d’attention des personnes âgées sur ces sujets, j’ai peur que les enjeux (climats et inégalités) ne soient pas pris en compte !

Est-ce que vous pourriez faire un peu de pédagogie et expliquer que le vote utile disparaîtra en changeant le mode de scrutin des présidentielles pour un mode au « vote majoritaire » en un tour ? Chacun pourra alors s’exprimer proprement sur son avis sur chacun des candidats. Merci de votre aide pour la démocratie, et merci pour vos émissions !

Le vote étant par essence « utile », pourquoi l’emploi permanent de cette expression « vote utile » qui signifierait que le simple fait de voter ne serait pas forcément utile ??

Je voudrais savoir si les instituts de sondage et les rédactions ont des précautions prévues au moment de l’annonce des résultats du 2e tour. En effet, on l’a vu au premier tour avec la petite impression de « hausse » de M. Mélenchon à mesure que remontaient les résultats des grandes villes, en cours de soirée : les résultats à 20h sont imparfaits. Comment fait-on si à 20h Mme Le Pen semble légèrement au-dessus ? Alors même qu’il serait possible que M. Macron « repasse devant » à mesure du véritable dépouillement. En clair, comment évite-t-on le chaos et les théories du complot à l’américaine d’une soirée électorale mouvante ? Est-il envisageable que les instituts se retiennent jusque 21h, 22h, plus ? Ne faudrait-il pas l’évoquer dès maintenant pour éviter que cela apparaisse comme étrange ?

Depuis mes 18 ans, je vote à chaque élection. C’est une volonté, un chemin bordé par les époques et les échéances, de plus en plus complexes, exigeantes. Il m’arrive d’être exaucé où faire partie de la minorité post-élection. Qu’importe, il s’agit de défendre des valeurs. Et ce combat, pour que la démocratie vive, ne supporte aucune faiblesse. Venons-en au fait. Certains candidats, parmi ceux qui ont recueilli moins de 5% des votes au premier tour de cette présidentielle, quémandent monnaie sonnante et trébuchante pour payer leur campagne passée. Et ces candidats sont adossés à une structure qui les a propulsés dans la course à la magistrature suprême. Ces mêmes candidats sont supposés, si élus, administrer un pays, et entre autres, gérer son budget, réduire la dette, et toutes ces sortes de choses. Dans la circonstance, je saisis que ces candidats dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas, ni en stock, ni même avec une ligne de crédit. Alors, ils se retournent vers leurs adhérents, leurs sympathisants, voire le peuple. J’ai honte. J’ai honte pour eux. Que se passerait-il si un Français, électeur ou non, voulait acheter une baguette, une bouteille d’eau, une tranche de jambon, sans euros ou certitude de rentrée prochaine d’argent ? Il serait éconduit, marginalisé, éventuellement humilié. Mesdames, Messieurs, vous qui sollicitez nos suffrages et n’avez pas les moyens de vos ambitions, êtes-vous dignes de la carrière que vous souhaitez embrasser ? Êtes-vous digne de nous représenter ? Êtes-vous tout simplement dignes de faire de la politique ?

Deuxième sujet à aborder, après le Climat, absolument avec les candidats : l’hôpital et en général le problème sanitaire de la désertification médicale. 2/3 de la population vivent dans une zone où la densité médicale est insuffisante. Jusqu’ici absence de réponse de l’Etat. Ceci nous amène au problème plus général des Services Publics en crise : santé, enseignement, justice, police, prison. Les problèmes sont à la base toujours les mêmes et mettent en cause l’organisation défaillante, le manque de moyens et le manque de personnel.

Avant tout, merci pour la qualité de vos émissions ! Vous parlez quotidiennement des retraites, avec comparaisons des programmes des différents candidats. Retraite à 62, 65, 67… mais vous ne parlez quasi jamais – ou extrêmement rarement, de la situation actuelle. Mon cas par exemple, mais nous sommes des millions dans ce cas : j’ai 66 ans, j’ai travaillé toute ma vie, j’ai cotisé en tant que travailleur indépendant (profitez de yoga) et comme salarié (je suis auteure-pigiste pour le Guide du Routard). Au final, je dois travailler jusqu’à 67 ans pour toucher ma retraite à taux plein, qui sera de 580 €/mois ! Pas de minimum retraite possible car je suis propriétaire de ma maison. C’est un scandale dont il serait juste de parler ! On entend des témoignages de personnes touchant des « petites retraites » de 1400 euros, mais jamais de toutes ces personnes qui, comme moi, touchent des retraites pour le moins indécentes… et qui ont pourtant travaillé et cotisé toute leur vie.