Un rapport du groupe de réflexion sur la transition énergétique « The Shift Project », propose un ensemble de mesures pour réduire l’empreinte carbone de nos voyages longue distance. C’était le thème de « La Terre au carré » ce mardi 19 avril sur France Inter. Une sélection de messages d’auditeurs à lire ici :

Limiter les voyages en avion c’est une chose mais il faut voir ce qui en découlerait. 
Restons au sol, mais les voyages sont aussi une façon de s’ouvrir au monde et d’arrêter de se plaindre de ce qu’il se passe chez nous en découvrant ce qu’il se passe dans le reste du monde. Il y a tant de choses à voir dans le monde le pire comme le meilleur. Pour moi le voyage d’agrément (hors des hôtels all inclusive) est peut-être le meilleur moyen de lutter contre le nationalisme, développe aussi l’envie d’aider les autres 
Je suis plus choqué par des personnes qui font énormément de voyages professionnels en avion (comme mon ancien patron qui faisait environ 12 AR Luxembourg/Seoul plus 15 à 20 congrès scientifique mondiaux). Le distanciel devrait également être plus développé. 

A la campagne nous nous déplaçons peu en avion. Les vacances ne sont souvent pas notre priorité. Mais on nous supprime les services publics. Et nous devrons vivre !.. Donc nous déplacer aussi. Pour aller travailler, faire nos courses, utiliser les services dits publics. Un peu l’impression d’être encore légèrement oubliés même par votre émission très centrée sur le problème certes important des « vacances », mais qui est n’est pas un problème de survie pour nous campagnards.

Moi j’ai une voiture électrique mais pour les longs trajets, c’est vraiment galère pour trouver des bornes, elles sont souvent accessibles avec des cartes spéciales, il faut télécharger des applis, ça prend du temps, ça ne fonctionne pas toujours avec mon portable qui a presque 5 ans et est déjà obsolète il faudrait des cartes universelles, fournies par le constructeur à l’achat de la voiture.

Je suis spécialisée depuis 3 ans dans le transport aérien, dans le but de travailler en aéroport. Dans mon master MITAT (Management International du Transport Aérien et du Tourisme), l’aspect du développement durable dans le secteur a été longuement abordé et de manière approfondie, tant sur la conception des avions, que les différents types de compagnies aériennes, les habitudes de consommation, le recyclage des avions, l’utilisation des énergies renouvelables ou bien des SAF.
Je considère que les entreprises doivent faire des changements pour réduire leur emprunte carbone. MAIS c’est aussi aux utilisateurs de consommer « mieux » les transports aériens. Cela permettrait de créer une réelle synergie entre les professionnels du secteur et les utilisateurs.
On en revient aux mêmes principes que pour l’industrie alimentaire et textile par exemple… On ne peut pas attendre de ces industries de réduire leur emprunt carbone de manière significative si les consommateurs achètent auprès des marques non éthiques, qui ne cherchent pas à améliorer leur activité en termes d’écologie.

Et il faudrait aussi des trains moins centralisés ! Quand vous voulez aller de Vannes à la Rochelle, la SNCF vous fait passer par Paris (2 TGV)…

Les billets d’avion à 5, 10, 15€ (Ryanair) induisent des comportements aberrants : certains partent à l’autre bout de l’Europe le matin et reviennent le soir sans se soucier du bilan carbone. Sans parler des avions qui volent quasiment vides pour ne pas perdre leur créneau !

Et la décroissance ? Tous ceux qui prennent l’avion plusieurs fois par an pour partir en voyage à l’autre bout du monde devraient essayer les vacances à vélo pour aller découvrir ce qui se passe en France, pas loin de chez eux… le voyage commence en bas de chez soi… Aventure & dépaysement garantis !!

Vous parlez dans votre émission La Terre au carré en ce moment même du transport des personnes aussi bien professionnel que personnel et des solutions pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre mais vous ne parlez pas du plus gros pollueur qu’est le transport routier de marchandise souvent au détriment du rail qui serait bien moins polluant, bien sur le facteur économiques est très fort en effet les transporteurs routiers ne payent pas la route il y avait des solutions mais aucune n’a jamais été mise en œuvre à cause des lobbys de ces professions ne faudrait-il pas commencer par ce problème avant de contraindre les particulier avec des véhicules électriques qu’on va recharger avec quel moyen ? Si on remplace le parc de véhicule actuel par de l’électrique il faudra 20 centrales nucléaires de 900Mw en plus du parc actuel, impensable…

Et quand va-t-on limiter les transports en camion ? Qui en plus font parfois beaucoup plus de route que besoin ?

Pourquoi parler de biocarburants et non pas d’agrocarburants ? Les huiles de fritures sont issues de l’agriculture mais pas forcément de l’agriculture biologique !

Dites agrocarburant et non Biocarburant. En effet pour cet agro carburant il faut beaucoup de pesticides…

L’emploi du train est une véritable bonne idée, mais au niveau bagages ce n’est pas forcément l’idéal. Et, le plus pénible, n’est pas le train lui-même mais souvent son accessibilité. C’est particulièrement le cas quand il faut traverser la capitale avec le métro et ses nombreux escaliers. La RATP ne devrait-elle pas accroître bien davantage ses efforts à ce niveau-là ?

Comment privilégier le train alors que les tarifs ne nous y encouragent pas ? (Prix élevé, parfois plus que l’avion ; prix du billet pour le chien équivalent à la moitié du prix du billet de l’humain).

J’habite en montagne pas loin d’une nationale où passe le flux de touristes. Rien que le type de véhicule permet de faire une étude sociologique. C’est impressionnant. Le prix croissant des stations de ski et surtout ces derniers temps le gasoil exercent une pression de sélection… il n’y a plus quasiment que des gros véhicules types SUV qui bougent.
Que les voyagent restent accessibles…oui, mais à quel prix et surtout pour QUI ?? Merci pour vos émissions !!