Auditeur très fidèle de France Inter, j’écoute ce matin l’entretien entre Léa Salamé et Carlos Ghosn.
Je tiens ici à vous faire part de ma déception sur la façon dont cet entretien est mené ; j’ai le sentiment que vous avez cédé à la tentation du scoop sensationnel, au détriment de l’investigation. Pas d’informations, beaucoup de dénégations de la part de Carlos Ghosn : France Inter a en quelque sorte offert une tribune de plaidoyer à Carlos Ghosn, sans aucune contradiction… J’ai déjà entendu Léa Salamé beaucoup plus incisive…
Dommage…

Ce jeudi 9 janvier, nous avons eu le déplaisir d’entendre une interview du fugitif Carlos Ghosn par Mme Léa Salamé. Le ton employé, la présentation des faits et les questions posées par cette journaliste ont été incroyablement complaisants à l’égard d’une personne qui fait l’objet de multiples enquêtes dans plusieurs pays pour corruption et abus de biens sociaux, allant jusqu’à le présenter comme un héros pour les enfants… La mise en regard de cette interview avec celle du mardi 7 janvier de M. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, par la même journaliste, cette fois bien moins complaisante pour ne pas dire carrément condescendante, est édifiante.On ne peut que conclure que Mme Salamé devrait cesser de confondre ses opinions et accointances personnelles avec sa mission d’information sur une chaîne du service public financée par les citoyens. On ne peut que conclure que la rédaction en chef de la matinale de France Inter devrait se réformer pour garantir le traitement le plus sincère et distancié de l’information. Ce qui, aujourd’hui, n’est manifestement pas le cas.

Interview complaisante et même plus. On sent la fascination de Mme Salamé pour la fuite de M. Ghosn, transformée en fuite rocambolesque: » Pour les enfants, vous êtes l’homme qui a voyagé dans la malle ». Aucune question de fond. On dirait une interview de Gala. Indigne du service public, un voyage organisé au Liban aux frais du contribuable alors que Radio France est en grève

Auditeur fidèle de la matinale, je m’étonne du traitement de l’information par Madame Salamé. J’ai trouvé parfaitement normal qu’elle reçoive Monsieur Ghosn, qui est au cœur de l’actualité. Mais l’interview relevait plus du publi-reportage que du journalisme. Aucune question n’a ainsi été posée à Monsieur Ghosn sur les accusations qui pèsent sur lui au Japon. Madame Salamé est d’ordinaire plus pugnace.

Je suis consterné par l’interview de Carlos Ghosn menée par Léa Salamé sur votre antenne. Lorsqu’elle l’interroge sur les circonstances de son évasion, elle s’adresse à lui comme s’il était un héros de dessin animé pour enfants qui viendrait d’accomplir un tour de magie. C’est à la fois gênant et obscène. Cet homme est poursuivi pour des faits très graves et s’est soustrait à la justice japonaise. Il bénéficie de la présomption d’innocence mais ne devrait en aucun cas être accueilli sur un tapis rouge et interrogé sur un ton plaisantin comme ce fut le cas.
J’attends beaucoup mieux de la part d’une radio sérieuse comme France Inter.

Je suis choqué par l’interview qu’a donné Léa Salamé à Carlos Ghosn et qui a été diffusée sur la matinale la plus écoutée de France.
Certes je conviens qu’il faut préserver la présomption d’innocence. Cependant je regrette que France Inter (et d’autres médias) donne autant de voix et de visibilité à un individu inculpé par la justice.
Ne peut-on pas laisser la justice faire son travail avant d’aider un homme à laver son image? On verra quand l’homme sera jugé, s’il le mérite.
Je trouve cela d’autant plus regrettable que Léa Salamé semblait très enthousiaste et amusée (pour ne pas dire « charmée ») par l’acte d’un hors-la-loi, son évasion.
Je constate malheureusement que l’on donne plus de crédit à un homme riche ayant (eu) beaucoup de pouvoir qu’à de milliers de personnes militantes qui peuvent être également injustement traquées par les justices de nombreux pays dits « démocratiques » (dont la France) et qui eux agissent pour des causes que j’estime plus justes et/ou plus humaines!
Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à mon propos et j’espère que vous y serez sensibles.
De manière générale, je tiens à remercier France Inter pour la qualité de vos émissions.

Comment ne pas être indigné au vu de cet entretien par Léa Salamé à Beyrouth après la fuite de ce Magna de l’automobile, sous mandat d’arrêt international d’Interpol, j’imagine voyage et séjour de la journaliste de la matinale de France inter, pris en charge par Radio France à l’heure des économies drastiques imposées aux radios du service public. Les Français sont en droit d’attendre autre chose que ce genre d’entretien dont l’objectif est de faire le « buzz »
Très cordialement
Un auditeur qui a encore un peu de sens civique et d’esprit critique

C’est honteux et immoral les propos de Léa Salamé lors de l’interview de Carlos Gohns. Elle déroule le tapis rouge et flatte un voleur quand même.
C’est scandaleux !!!
Par ces propos elle prouve qu’en France on gratifie les voleurs, comment éduquer les citoyens après ça.
Je suis profondément déçue par le manque d’objectivité et de distance d’une journaliste de France Inter.

Nous sommes choqués de cette interview de Mr Ghosn par Léa Salamé… cet individu doit être jugé il est en fuite et Léa salamé lui déclare avec des étoiles dans les yeux toute son admiration pour sa formidable évasion ( « qui fait rêver les enfants »!!! Pas les miens en tout cas…)
On croit rêver !!!
Par contre qd Fabien Roussel est invité on se fout bien de lui ( le PCF est fini … patati patata…)
Où est votre morale?
Faites votre boulot de journaliste en posant des questions pertinentes et ne foncer pas tête là première dans des lieux communs … et surtout laissez ces grands patrons se débrouiller tout seuls pour leur communication , Ils n’ont pas besoin de tribune !!!

Je suis atterrée par l’interview de Carlos Ghosn par Léa Salamé sur votre antenne. On a l’impression d’une gamine excitée de rencontrer son héros. Où est l’intérêt pour nous auditeurs de savoir si Carlos Ghosn s’est vraiment enfui dans une malle ou s’il a eu peur pendant sa fuite… C’est un hors la loi qui fuit la justice et France Inter, radio encore publique, présente ce hors la loi comme un héros. Quand je revois l’interview de Martinez, c’est vraiment deux poids, deux mesures dans le traitement des personnes. D’un côté, nous avons un fugitif accusé de détournement de biens sociaux qui est placé en presque héros et de l’autre nous avons le représentant de la cgt qui est traité comme un hors la loi. Où est la logique ? Où est l’impartialité du journaliste et où est la neutralité d’une radio publique ? Moi j’appelle ça de la complaisance ! Non elle ne fait pas son travail de journaliste en l’interviewant de cette manière. Demain j’arrête d’écouter les infos sur France Inter !

Je suis atterré par le contenu de l’interview entre Léa Salamé et Carlos Ghosn : la question « vous êtes aux yeux des enfants l’homme qui a voyagé en malle » est un niveau zéro du journalisme. J’ai honte pour le service public.

Ayant écouté et vu les dernières interviews de Madame Salamé, celle de M.Martinez et celle de M.Ghosn, je trouve, et apparemment je ne suis pas le seul, que ses prestations respectives sont pour le moins à complaisances inverses au regard de ce qui est « reproché » aux deux hommes : l’un est face à la justice pour des graves soupçons d’escroquerie, l’autre est juste un syndicaliste dans son rôle. Tout un chacun a pu constater la différence de « traitement ». Je trouve cela particulièrement lamentable en terme de déontologie.
Un fidèle auditeur qui vous soutient en cette période difficile.

Wahou, quelle complaisance de la part de Léa Salamé avec Carlos Ghosn ! On le croyait fugitif, exilé (fiscal), délinquant voire truand et on le découvre nouvelle icône des enfants !
On aimerait voir Mme Salamé pugnace avec les puissants, surtout lorsque ceux-ci sont poursuivis par la justice, en prise avec des affaires et des casseroles. Malheureusement on la trouve admirative et servant la soupe à un présumé truand.
Ce n’est plus du journalisme de service public, c’est Gala à une heure de grande écoute.