Pitié ! Epargnez-nous le « coche toutes les cases » ! Pensez à ceux à qui il en manque
Lorsque j’entends peu avant 18h aujourd’hui même (lundi 16 mai) un intervenant dire que la femme pressentie pour être première ministre « coche toutes les cases » à deux reprises, puis peu après 18h une intervenante dire cette fois que la même personnalité « ne coche pas toutes les cases », j’en viens à penser que vraiment les journalistes de la radio en général ont vraiment un vocabulaire très limité et qu’il est grand temps pour moi de cesser d’écouter ce genre de discours où pullulent les expressions toutes faites comme « un tsunami de protestations », « les syndicats sont vent debout », « le chassé-croisé des aoutiens », « seul bémol », etc. qui semblent aussi contagieux qu’un certain virus récent mais qui sévissent depuis bien plus longtemps et de manière bien plus tenace. Autre tournure insupportable : celle qui consiste à ne plus faire de phrases mais au contraire truffer ses propositions de « qui » au lieu d’employer un verbe conjugué. Tout cela est bien dommage.
Une « fusillade » est un échange de coups de feu. Sauf erreur de ma part (bis), les victimes des criminels en série qui mitraillent dans les universités, les synagogues, les mosquées, etc, etc, ne sont pas armées. Donc, rien à échanger ! Evitez dès lors d’user et d’abuser du terme « fusillade ».
Serait-il possible pour les journalistes du groupe Radio France de respecter les institutions en nommant les acteurs politiques par leur prénom qui précède leur patronyme, ou bien leur titre. Exemple, qu’il est désolant d’entendre « Macron », pour indiquer le Président de la République. Emmanuel Macron, c’est bien, le Président de la République Emmanuel Macron, c’est mieux. Macron tout seul est vraiment irrespectueux. Je sais que l’on est dans l’économie des mots dans un commentaire, dicté par l’impératif de la gestion du temps d’antenne, mais la désignation réductrice favorise la banalisation, et conduit au non-respect des institutions. La manière péjorative s’installe, sa banalise et c’est désobligeant.
Comment se fait-il que Radio France autorise les publicités vantant les émissions à retrouver sur Radio France en « live ou en replay » et non en direct ou en relecture ? A quel moment avez-vous décidé de ne plus donner l’exemple ?
Premières secondes de l’émission… Vous avez bien dit : « vivèrent nus », ou c’est une désagréable hallucination auditive ?
Je souhaite juste mentionner que les instituteurs n’existent plus. Nous sommes des professeurs des Écoles. Bien sûr seul le nom a changé mais il est bon de l’utiliser.
Je vous écris du Canada d’où j’écoute votre chaine d’info. Mes dents grincent chaque jour à cause de l’utilisation systématique sur vos ondes de mots anglais pour expliquer des mots … français ! Aujourd’hui c’est le pôle « Cold Case » – car c’est comme cela que vos journalistes parlent des « affaires non élucidées ». Je ne ferais pas la liste exhaustive mais entre les benchmark, cluster, la team France, etc, … on se demande quelle langue vous parlez. Comment peut-on justifier ce manque total de respect pour notre langue et pour vos auditeurs ? Avez-vous pensez à mettre en place une veille pour identifier les mauvaises habitudes et aider vos journalistes à parler le français ? Je vous souhaite de retrouver la fierté de notre langue et non la facilite d’une autre. Merci de votre écoute !
Il ne suffit pas de s’excuser après avoir paresseusement employé « somewhere » « anywhere », il faut travailler. Par ex. l’économiste français PN Giraud a théorisé un aspect de la mondialisation en étudiant les sédentaires et les nomades, leurs forces et leurs faiblesses. Arrêtons de nous cacher derrière le petit doigt anglo-saxon, PLEASE.
Une remarque concernant les informations que vous donnez, serait-il possible dans les reportages et informations de privilégier le français et d’arrêter d’utiliser l’anglais en toutes circonstances.je donne un exemple mais le cas est très fréquent Dernier sujet présenté, les »cold case » cela est aussi compréhensible en français d’autant plus que vous faites souvent la traduction pour une bonne compréhension du reportage. Pour terminer, je pense que vous avez une grande importance dans la diffusion de la langue française et que cela n’apporte rien de céder à un effet de mode lorsque le terme français est tout aussi facile à utiliser.
Auditeur assidu de vos radios (France Inter et Franceinfo), je suis très étonné de l’emploi par vos chroniqueurs de l’expression « cold case ». L’image de Radio France passe également par le respect de notre langue et donc de vos auditeurs !
Ça continue… Ce matin, on a eu droit dans la bouche de votre journaliste, « voilà le pitch » du film dont elle faisait la publicité puis elle a parlé d’un personnage qui « loosait ». C’est pénible car des mots français équivalents existent.
Je ne comprends pas qu’on emploie encore ce mot auteure, on se sent obligé de dire « avec un e »…Autrice est un ancien terme, qui a l’avantage de n’offrir aucune ambiguïté, qui est plus agréable à l’oreille et qui correspond à une tradition, dessinateur, dessinatrice…
Je viens d’entendre sur votre antenne, « entairtaiment ». Pouvez-vous me traduire ce mot que je ne connais pas ?
Dans votre interview vous avez employé le mot « schizophrène », dans une question posée à un acteur. Ce mot a un sens, celui d’une maladie terrible dont souffrent des personnes qui ne l’ont pas choisie. C’est une insulte à ces personnes déjà stigmatisées. Il faut plus de tenue. Et le choix de mots respectueux des autres.
Fidèle auditrice de votre antenne – je l’écoute tous les jours – je me décide enfin à vous contacter sur un sujet qui me paraît important. À l’heure où beaucoup s’inquiètent d’un appauvrissement de la langue française, dû à l’invasion de la langue de la “perfide Albion”, il me semble qu’une radio culturelle doit se porter aux avant-postes et veiller elle-même à en respecter les règles de grammaire. Il m’est pénible d’entendre vos journalistes et ou animateurs employer souvent le discours direct à la place du discours indirect. Ce matin encore, en annonce des titres du journal : “Nous essayerons de voir comment Elisabeth Borne VA-T-ELLE concilier…” (citation approximative). Cet usage est certes très courant dans la langue vernaculaire, mais il demeure erroné. On l’entend hélas bien trop souvent à l’antenne, de même que le “UN espèce “ de…, qui me fait dresser les cheveux sur la tête. Contre les anglicismes et autres “agressions” contre le français, rien de mieux que d’en respecter les règles de base.
Je déplore l’abus de néologismes tirés de la langue anglo-saxonne comme le terme de déceptif, qui ne veut PAS dire décevant : L’utilisation de ce terme se répand trop largement, dans les médias et l’environnement professionnel. Il serait souhaitable qu’une radio de qualité comme Radio France n’en fasse pas la promotion.
Les journalistes savent-ils lire correctement ? Prononcez le ‘é’ et le ‘s ‘ de Nupés, n’ayez pas peur ! Si vous ne prononcez pas bien, vous éliminez les écologistes et les socialistes.
Fidèle auditrice, je fais appel à vous car tant sur votre radio que sur les chaînes TV il semblerait que les liaisons aient totalement disparues ‼️? Radio de référence…Dommage de donner le mauvais exemple !
Je suis une fidèle auditrice de votre chaîne dont je lis la « newsletter » avec intérêt. Dans celle reçue la semaine dernière je relève deux fautes de grammaire : c’est beaucoup. « Ils ont survécu » s’écrit sans s à « survécu » Et « les témoins que nous avons rencontrés » prend un « s » à rencontrés.
J’écoute avec beaucoup d’intérêt les émissions de France Info et apprécie l’impartialité des journalistes quant aux sujets brûlants Cependant, il s’avère que depuis plus d’un an, un certain nombre d’entre eux, prennent une certaine liberté concernant la prononciation des « o » fermés tels que : au, eau, o, ô qui deviennent des « o » ouverts, insupportables à entendre. Ainsi, la hausse des prix devient la hosse La zone de combats devient la zone. La faute devient la fote La gauche, la goche etc… Pourquoi cette mode ? Pour rendre plus douce la prononciation de ces « o fermés « ou bien pour en alléger le sens des mots ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Je ne suis pas la seule à avoir remarqué ce phénomène dans mon entourage. Sans compter les : ´je me rappelle de ´et les ´en vélo ´… Je vous remercie de transmettre mes remarques aux journalistes qui devraient être garants de la prononciation et de la grammaire de notre belle langue française.