Depuis des années de nombreux auditeurs clament leur indignation devant l’abus injustifié de la langue anglaise par vos journalistes et dans le titre d’émissions : rien ne change…Michel Lancelot, le réalisateur de cinéma bien connu, dénonçait déjà cette rage des Français à ne pas parler leur langue ! Les québécois se battent depuis trois siècles pour préserver leur langue ; vous, vous la bradez, c’est une honte ! Snobisme ? mode ? Perte du respect de son héritage culturel et donc de soi-même? Vous allez perdre des auditeurs, à bon entendeur, salut ! 

Un petit rappel : – Je me rappelle quelque chose / – Je me souviens de quelque chose. Pitié, révisez votre grammaire mesdames, messieurs les présentateurs. 

S’il vous plaît, pouvez-vous dire à vos journalistes en ce jour de déconfinement que le verbe réouvrir n’existe pas ! C’est ROUVRIR !

Pour ma part, j’avoue être un peu désespérée car notre pauvre langue française est très malmenée par les journalistes et animateurs de vos chaînes. Une grande quantité d’entre eux ne connaissent pas le subjonctif (au moins le présent !) ont quelques soucis avec la concordance des temps sans parler des liaisons, la différence entre un verbe d’état et un verbe d’action etc… D’accord, vivant seule, cela me donne l’occasion, tout en sautant au plafond… de parler à voix haute en les reprenant ! Quelques leçons de français, me semble-t-il ne leur feraient pas de mal… 

Un « infirme » est soigné par son infirmière. Alors peut-être que les infermières s’occupent de « fermiers » ? Plusieurs fois par semaines des journalistes de France Inter prononcent mal le mot « infirmière » en disant : « infermières ». Je sais il s’agit d’une faute très répandue puisque beaucoup d’infirmières parlent lors d’entretiens de leur métier en faisant elles-mêmes cette faute. En plus de cela, depuis plusieurs années et de plus en plus souvent on ne dit plus « un genre de », « une sorte de » ou « un style de » mais « une espèce de » ou « un espèce de ». Or « espèce » est un nom commun et pas un adjectif qui s’accorderait en genre et en nombre avec son sujet. 

Cher France Inter, si indispensable à mes oreilles. J’entends fleurir depuis plusieurs mois dans la bouche de certains de vos journalistes l’expression « a contrario » utilisée comme synonyme de « au contraire » (par exemple : « le Sénat a rejeté le projet de loi, a contrario l’Assemblée nationale l’a voté »). Or ce n’est pas le sens de cette expression, qui ne doit être utilisée que lorsqu’on peut nécessairement déduire une proposition en raisonnant par inverse de la proposition précédente. Définition du Larousse : « Se dit d’un raisonnement dont la forme est identique à celle d’un autre, mais dont l’hypothèse et, par conséquent, la conclusion sont les inverses de celui-ci. » Par exemple : dire que les plus de 65 ans sont par principe des personnes vulnérables au COVID signifie « a contrario » que les moins de 65 ans ne sont pas par principe des personnes vulnérables. En revanche, dire que le Sénat a rejeté le projet de loi n’implique pas nécessairement que l’Assemblée nationale l’ait adopté. Si elle l’a fait, c’est donc « au contraire » du Sénat, et non « a contrario ». 
Bien à vous tous, et pour une fois, c’est moi qui dis « merci de votre écoute » 🙂

Je m’étonne de la disparition des liaisons qui semblaient jusqu’alors obligatoires entre certains mots et particulièrement après « autres » …on entend donc quotidiennement les autre(s) épisodes, les autre(s) étudiants » . Parfois , de façon encore plus étonnante , on entend « les dernier(s) répisodes ». Je passerai sur la prononciation des verbes « distiller » « instiller », mais pas sur « aujord’hui » qui chaque jour m’inquiète parce que c’est aberrant. Et pourtant FC se vante d’avoir remis à la mode l’éternelle dictée !!! Avez -vous conseillé à vos journalistes d’éviter toute liaison pour ne pas risquer d’en faire de catastrophiques ou bien est-ce une nouvelle mode ? 

Si les médias utilisaient les termes français et veillaient à pratiquer un vocabulaire exact, il y aurait plus de gens qui parleraient correctement ! Pourquoi n’y a-t-il pas de vigilance sur ce point alors qu’une communication claire favorise les relations ?

Je sais que ce conflit palestinien suscite beaucoup de réactions. Mais une fois de plus nous entendons dans vos bulletins d’infos le terme de « frappes », mot politiquement correct semble-t-il pour ne pas dire « bombardements » qui, sans doute, doit heurter les oreilles sensibles. En Corse, les frappes sont de délicieux gâteaux sucrés. Par pitié parlez français et utilisez les mots correspondants aux faits traités.

Phrase prononcée par le journaliste : « la mission est prévue pour durer… ». Bonne formulation : « il est prévu que la mission dure… » ou bien « la mission est programmée pour une durée de… » 

Il m’est de plus en plus insupportable que les stations de radio du service public, en l’occurrence celles de Radio « France »(!?), que je finance par mes impôts de contribuable français, ne diffusent que les petits copains francophones, ceux de l’entre soi rive gauche ou alors ceux promus par les majors, et qui ont réussi à Paris. Ou bien encore, de la mid-atlantic soup convenue en anglo-saxon en ignorant totalement les talents des différents terroirs de France.  Si je connais bien les magnifiques artistes de Bretagne parce que je les entends sur des radios associatives bilingues locales, et parce que je vais les voir en concert ou en festival, je ne sais même pas s’il en existe dans d’autres provinces de France. Parce qu’ils sont ignorés, occultés, méprisés. C’est inadmissible. Pas la moindre place ni la moindre voix ne sont accordées aux différentes langues et cultures de France, hormis la culture convenue exclusivement francophone, parisienne et bourgeoise. Et quand on pense que lorsqu’il est proposé de diffuser également un petit quota de 4% de productions en différentes langues des France, ça crée un tollé jacobin de type totalitaire, et bien, le fonctionnement de cette république finit par donner des frissons. J’ai déjà définitivement quitté la tv il y a des années. Je pense que je vais finir par boycotter également les radios hexagonales.  

A ce que je sache les journalistes de Radio France s’adressent aux auditeurs par l’intermédiaire d’émissions qui sont émises en direction des auditeurs qui les réceptionnent sur leurs postes de radio ou autres récepteurs, aussi est-il complètement impropre que ces mêmes journalistes utilisent la formule « soyez les bienvenu(e)s » ou « bienvenue » au début de leur intervention ! Tout au plus, les auditeurs pourraient utiliser cette expression à l’adresse des journalistes à la limite, dans la mesure où ce sont eux, les auditeurs, et non l’inverse, qui reçoivent le message. Par ailleurs, certains journalistes ont la « fâcheuse » habitude de couper la parole à leurs invités ce qui, en plus, est impoli comme mes parents me l’ont appris. Cordialement et merci pour vos émissions 

Je fais référence au message d’un auditeur, publié en 2016, sur lequel je viens de tomber par hasard, qui reproche à votre journaliste d’utiliser le terme « kilomètre par heure » au lieu de « kilomètre heure ». Personnellement, je lui fais au contraire le reproche d’avoir suivi les recommandations de ce message. Le terme n’est nullement un anglicisme, mais découle d’une règle normalisée qui veut que « par » indique une division (normalisation française) : une vitesse, c’est un nombre de kilomètres divisé par un nombre d’heures. Le terme « kilomètre-heure », au contraire, sous-entend une multiplication de kilomètres par des heures, ce qui n’a pas de sens. Dans sa volonté de normalisation, l’AFNOR précise : « En aucun cas, on ne doit omettre le mot « par », ni le remplacer par un trait d’union, en raison de la convention faite pour l’expression des produits. » L’AFNOR précise qu’« il est toléré de dire « kilomètre à l’heure » ».

Votre émission est très intéressante mais je suis déroutée par l’emploi de certains mots. Pourriez-vous veiller au vocabulaire employé : déshabillement (vous), fictionnalité (votre invité), extra-terrien (votre invité), s’il vous plaît car je finis par ne plus savoir ce qui existe ou pas ? Je vous remercie pour votre compréhension. Et merci pour cette émission.

« Deux millions et demi de Françaises et de Français vont se faire vacciner… » : entendu hier. Y a-t-il, comme en Iran, des files « Françaises » et des files « Français » dans les vaccinodromes, pour qu’au nom de je ne sais quel principe, nos deux sexes ne se mélangent pas ? Il y a en France une communauté nationale, pas deux. Par pitié, ne tombez pas dans le travers du politiquement correct, sinon, dans chacun de vos reportages, vous allez devoir mentionner policiers et policières, pompiers et les pompières, manifestants et manifestantes, commerçantes et commerçants… Je vous plains mais vous l’aurez bien mérité. Et rappelez-vous qu’il ne sert à rien de vouloir courir après les progressistes, vous trouverez toujours plus progressistes que vous.

Ne pourrait-on pas demander aux journalistes et aux chroniqueurs d’éviter d’utiliser des nombres à virgule pour désigner des grands nombres ? Pourquoi dire 13 virgule 7 milliards d’euros et pas 13 milliards 700 millions d’euros qui serait plus juste. La partie décimale doit pouvoir s’exprimer avec une unité, or ici le 7 n’a aucune signification. Les exemples de ce type sont nombreux dans les propos des chroniqueurs et c’est un peu dommage. Laissons les nombres décimaux représenter des grandeurs continues, comme les longueurs, les masses et les capacités et restons sur les nombres entiers même grands pour désigner des quantités.

Pourriez-vous, s’il vous plaît, rappeler à vos journalistes – et autres – que lorsqu’un nom ne comporte pas de E à la fin, on n’est pas obligé d’en inventer ? Etant, théoriquement, de ceux qui savent lire, qu’ils n’hésitent pas à apprendre aussi à parler : c’est insupportable ! Exemple : GéraldEU Darmanin… Il faut supporter ce genre d’idiotie cent fois par jour, sur une chaîne nationale que nous finançons ! Merci pour la transmission !

Les journalistes de Radio France ont-ils décidé d’anoblir le ministre de l’Intérieur ? En tout cas, on entend régulièrement Gérald de Darmanin. A moins qu’il ne s’agisse de GéraldE Darmanin ? Avec un tout petit effort, on pourrait peut-être arriver à prononcer correctement Gérald (sans « e ») Darmanin. Merci pour lui.

Le verbe arguer/argüer ne se prononce pas comme vo-guer ou navi-guer, il rime avec ru-er ou tu-er. On doit donc dire « ar-gu-er ». Le « u » qui ne sert pas à faire prononcer « g » mais fait partie de la racine du mot, comme dans argument, argumentation ou argutie. Ce qu’indique la graphie officielle bien que peu courante « argüer ».

Nous avons bien compris que c’est pour ménager nos oreilles d’une lassante répétition que les journalistes utilisent le mot sérum à la place de vaccin ; nous les en remercions et d’ailleurs ce sont à peu près deux synonymes évidemment, de vagues trucs biologiques qui ont de vagues effets, a priori vaguement bénéfiques à notre santé, c’est sans doute tout ce que nous sommes à même de comprendre… En revanche, on ne craint pas notre lassitude à qualifier les relations sino-américaines de compliquées, la circulation sur le périphérique de compliquée, l’organisation des salles de classe de compliquée, les rapports entre pêcheurs britanniques et français de compliqués, et la recomposition des partis de droite, tout particulièrement en PACA de… compliquée !

Comment doit-on prononcer « The Guardian » ? J’aime vous écouter mais… Il me semble que vous avez un petit souci avec la prononciation de ce très bon journal anglais qu’est The Guardian. En tant que prof d’anglais à la retraite, permettez-moi de vous signaler qu’il ne faut pas prononcer le « u ». Donc, ce n’est pas « The ‘GW’ardian » comme dans « Guatemala » mais « The Guardian » comme le français « la gare », « le gaz », « gagne » avec un avec un « a » long mais sans « u »/ »w ». Idem pour les célèbres Horse Guards.

S’il vous plaît, demandez aux journalistes ou chroniqueurs de cesser de dire très souvent le mot : effectivement ! Chez certains il n’y a pas une phrase sans ce mot, c’est exaspérant.

Pour votre gouverne, je voudrais vous signaler – que malgré le verbe « fourmiller », il n’existe pas de mot « fourmillère ». On prononce four-mi-lière, cf. votre remarque à propos du vaccinodrome aujourd’hui qu’on ne dit pas « Mi-trand » mais Mi-ter-rand (cf. la commémoration des 40 ans de son élection il y a deux jours) et surtout, qu’on ne dit pas aujOrd’hui mais aujOUrd’hui. Par pitié, faites un effort pour corriger ce défaut de prononciation. Vous n’imaginez pas combien c’est horripilant de vous entendre répéter à longueur d’émission aujOrd’hui, aujOrd’hui, aujOrd’hui. Avec mes remerciements… anticipés.

Serais-je le seul à être excédé par la super-, pour ne pas dire
l’hyper-inflation de « Alors » en début de centaines de réponses d’invités à des questions de vos journalistes ? Ne pourrait-on demander à ces invités de bannir ces tics de paroles autant que faire se peut ? Même question pour « Voilà » suivi… de rien : à l’auditeur de comprendre ce qui aurait pu vouloir être dit… et on a l’impression que le journaliste n’écoute pas les réponses ou s’en moque… (lorsque la phrase en devient inintelligible !).

Pourriez-vous suggérer à votre journaliste dont j’apprécie de professionnalisme de ne plus utiliser sans cesse ces tournures alambiquées, lourdes et qui déchirent les oreilles comme « Pourquoi est-ce-que », « Comment est-ce-que » ? La forme est redondante grammaticalement et appartient à un registre qu’on ne s’attend pas à rencontrer sur France culture. Il est plus correct et surtout plus aisé d’user d’une tournure plus directe. Elle semble elle-même s’emmêler les pinceaux en posant ses questions et on a perdu le fil quand elle arrive péniblement au bout de sa question. Pour sa défense, il faut reconnaître qu’elle n’est pas la seule dans ce cas, et peut-être suis-je un peu sévère mais l’oral est son métier. Elle devrait penser à l’auditeur. Fidèlement attentif.

Auditeur fidèle et historique, je vais devoir renoncer à vous écouter. Le redoublement du sujet (le policier, il a dit/ Emmanuel Macron, il veut etc) qui était l’apanage des enfants (la maîtresse, elle a dit) devient la norme. Votre journaliste a lancé la mode et aujourd’hui 2/3 des interventions commettent cette faute qui nous écorche les oreilles. Dommage le format et le contenu sont parfait mais cela devient insupportable à écouter.

Ce jour le 7 mai 2021 vers 8h, j’ai écouté le commentaire d’une intervenante du ministère de l’Éducation qui évoquait la féminisation des noms de métier qui lui paraissait pertinente pour pallier l’interdiction de l’écriture inclusive à l’école. Elle a cité en exemple les noms de métiers de docteur et d’infirmière qui encourageraient les filles à devenir infirmières plutôt que « docteur ». Je suis Docteur en médecine et que je sache  » docteur » n’est pas un métier mais un titre honorifique. Venant d’un intervenant du ministère de l’éducation l’erreur me parait grossière. Et vu la propension actuelle des jeunes femmes à devenir médecin, le métier se féminisant de plus en plus, l’exemple est particulièrement mal choisi.

Merci pour vos émissions toujours passionnantes et remarquables à tous points de vue sauf… ce petit détail que je me permets de vous faire remarquer car il me gêne à chaque fois : de même qu’on ne dit pas « c’est à lui à qui je parle », on ne dit pas plus « c’est de cela dont nous allons parler demain » mais « c’est ça dont nous parlerons » ou « c’est de ça que nous parlerons ». Et voilà. Bon, cela dit, il s’agit d’une faute que vos collègues font à longueur de micro.

Dans les journaux de dimanche 9 mai vous mentionniez l’hommage pour le policier mort à Avignon la semaine dernière. Je suis agacé par le fait que vous dites que le policier est mort en intervention sur un point de deal. Ne pensez-vous pas qu’on pourrait dire plutôt sur un point de vente de drogue plutôt ?

Aujourd’hui, votre journaliste présente la circulaire de Jean-Michel Blanquer sur l’interdiction de l’écriture inclusive à l’école et en profite pour nous infliger un « celles et ceux » à propos des élèves « qui souffrent de dyslexie ». Cette expression a été popularisée par l’actuel Président de la République et par sa majorité, comme signe tangible de leur progressisme, et si elle peut se justifier dans certains cas où femmes et hommes se trouveraient dans des situations différentes, ici, c’est tout simplement grotesque. Cette manière balourde de nous rappeler à tout moment qu’il existe dans le monde des femmes et des hommes – ici des petites filles et des petits garçons – va complètement à rebours de l’esprit de notre langue, l’élégance du français reposant essentiellement sur sa capacité à exprimer le moins pour dire le plus. Imaginons Voltaire « genrant » Candide et décrivant ainsi les suites du tremblement de terre de Lisbonne : « Ensuite, ils travaillèrent … à soulager les habitants et les habitantes… Quelques citoyens et citoyennes … leur donnèrent un aussi bon dîner qu’on le pouvait… ». Cela se passe de commentaire.

Merci beaucoup pour vos émissions. Juste aujourd’hui, Susie Morgenstern dit : « ma fille Aliyah me dit que j’ai été autiste avec mon judaïsme ». Mme Aliyah Morgenstern est linguiste, elle écrit des livres sur le langage très intéressants. De ce fait je suis vraiment triste et surprise de voir le mot autiste utilisé de cette manière. Tant que ce mot sera utilisé dans ce sens, il contribuera à maintenir l’image négative, réductrice de l’autisme, qui est encore présente en France. Dommage. Mon fils est autiste. C’est une différence qui contient des richesses surprenantes, qui n’a rien à voir avec de l’aveuglement…. J’espère que le regard sur l’autisme évoluera, la radio peut aider à cela…

Pourriez-vous informer vos journalistes qu’on ne doit pas utiliser le mot « sérum » quand on parle de vaccins, même votre « spécialiste » des questions de santé fait la confusion : « Pfizer et Moderna travaillent à de nouveaux sérums plus performants face aux variants. Une « deuxième génération » de vaccins dont la fabrication est facilitée par la technique de l’ARN messager ».

Tout et son contraire. Ce matin. La journaliste parle des élections du mois de JOIN. Et non. JUIN !! Beaucoup de journalistes commettent cette faute de prononciation. Coquetterie ou pure ignorance ? J’ai mon idée.

Très dommage que votre journaliste n’ait pas oser faire réfléchir tout le monde en questionnant son invitée du Matin 5 mai, Perrine Simon-Nahum, sur l’utilité d’utiliser le terme « schizophrénie », deux fois en 5 minutes. C’est grave d’ignorer le sens de ce mot, de l’utiliser à tort et à travers, et ainsi stigmatiser cette maladie et les personnes qui vivent avec. Je suis très déçue de constater qu’une fois de plus, un journaliste laisse passer l’abus.

Cela fait un moment que j’hésite à vous écrire, mais la chose prenant de plus en plus d’ampleur, je me décide. Pourquoi de plus en plus souvent les commentateurs des reportages prennent-ils cette voix bizarre, qui ne sonne pas juste et qui rend leurs propos artificiels et assez désagréables à écouter ? Ces nouvelles intonations sont sans lien avec la structure des phrases et des ponctuations. On a l’impression que des virgules sont rajoutées et surtout que les fins de phrase restent en suspens. Par ailleurs certains mots sont accentués sans aucune raison. Serait-ce dû à l’enseignement en école de journalisme ? Ma remarque ne concerne absolument pas les accents de tel ou tel journaliste, présentateur ou chroniqueur, leur façon singulière de s’exprimer qui est leur signature… S’il faut que tous les commentateurs adoptent une seule et même façon de parler, au moins que celle-ci soit naturelle et respectueuse de la grammaire française.

Un grand merci à Anne Goscinny d’avoir rappelé à l’animateur que les mots père et mère ne sont ni grossiers ni méprisants. Les termes papa et maman étant généralement réservés au langage des jeunes enfants.