Le poncif des journalistes (ceux qui disposent de la parole et des micros) à dénoncer les multiples sujets de débats absents, pendant la campagne présidentielle est une forme supérieure d’excuse, alors que personne, mais personne n’empêche les mêmes journalistes à les aborder, quand ils disposent de la liberté totale des questions qu’ils posent pendant la campagne lamentable des présidentielles ! 

Dans l’un de vos journaux aujourd’hui dans la rubrique Cinéma, la journaliste présente le film d’Omar Sy, Tirailleur. Elle termine sur une note personnelle, présentant ces hommes comme des « enrôlés de force ». Oui, et alors ?  Faut-il rappeler à ces gens de presse et de culture que tous les français de 1914 ont été enrôlés de force, pas seulement les « pauvres » africains ? Cette situation n’était pas une injustice, une discrimination envers les peuples africains.  Qu’ils soient chtis, corses, bretons, basques, corréziens ou d’autres provinces, ils étaient tous appelés, incorporés avec ou sans leur assentiment. Ils quittaient leur terre souvent pour la première fois, avec grande appréhension, et comme les africains, nombre d’entre eux ne parlaient pas (ou très mal) le français. Ce n’était pas l’apanage des soldats venant d’outremer.  (cf des centaines de romans et films sur ce déracinement, « un long dimanche de fiançailles », « le collier rouge » …) Il est normal qu’un film rende hommage au courage de ces hommes africains ; il n’est pas normal que vous présentiez cet événement historique comme un traitement injuste, discriminatoire, à l’encontre de ces hommes.  Je trouve insupportable cette manie quasi systématique de ramener, quel que soit le sujet traité, une soi-disant responsabilité de « l’homme blanc européen » sur les malheurs des autres peuples du monde.  

Dans « Les petits bateaux », je viens d’écouter la question d’une enfant de 5 ans qui demandait pourquoi on ne mangeait pas de chat en France. La réponse n’était pas du tout adaptée à un enfant de cet âge c’était plutôt une explication pour les adultes. Il faudrait peut-être rappeler à certains experts qu’ils s’adressent à des enfants et donc leur demander de formuler leur réponse en conséquence sinon à quoi ça sert de faire une émission à destination des enfants. Merci

Cette émission « Les petits bateaux est fantastique mais les « spécialistes » répondent de manière incompréhensible pour les enfants, tant par leur débit, que par la terminologie qu’ils utilisent. Dommage.

Je n’en peux plus de votre invité qui viens vendre son livre écolo !! Avec des recettes qui coutent chères et qui demandent un temps fou. Dans quel monde vit-on ?  C’est un monde de bobos écolos qui prennent l’avion et qui sont riches.. Cela suffit, la morale pour les pauvres qui ne peuvent plus acheter au 15 du mois. Ils devraient avoir honte 

J’en ai assez d’entendre qu’une hausse de l’immobilier est une « embellie », c’est vraiment honteux ce vocabulaire d’agence immobilière. Le logement est LA grande cause de perte de pouvoir d’achat ces dernières années, à cause du fait que c’est un placement financier, alors que c’est vital, comme la nourriture, l’eau, la santé !

J’en ai un peu marre d’être quotidiennement tenue pour responsable du dérèglement climatique. Quel est le pourcentage « exact » de l’impact individuel sur le climat ?? Je mange peu de viande, n’ai pas de voiture, me déplace à vélo sauf une fois par an en avion, ne consomme pas trop… je ne vois pas comment agir plus mais tous les matins BIM ! Discours « on ne fait rien ou pas assez ou… ». Il me semble que c’est plutôt au niveau des entreprises que ça se joue, au niveau des décisions politiques concrètes. Nous, individuellement.

Ce matin dans le 7-9 l’intervention de votre chroniqueur éco sur le climat m’a choquée. Les inquiétudes sur le climat ne serait qu’une préoccupation des jeunes générations ? Les actions sur le climat seraient déjà bien engagées en Europe et soi-disant suffisantes au regard des efforts à fournir par le monde ? C’est effectivement mon interprétation et mes mots retraçant le discours de ce matin. Mais c’est également sûrement ce qu’ont entendu tous les auditeurs…bref il y a urgence climatique et urgence que les médias aident à plaider cette cause aux côtés des nombreuses initiatives individuelles et non pas l’inverse. Voilà je prends le temps de la remarque en espérant créer des prises de conscience. 

Je suis assez surprise du traitement de la météo.
Le ton y est étonnamment léger, on y annonce des températures « douces », alors qu’on atteint facilement les 30°C dans une grande partie de la France seulement à mi-mai. Il me semble qu’il est important de traiter ces informations météo comme ce qu’elles sont : le symptôme d’un dérèglement climatique qui se fait toujours plus présent et menace notre avenir. Je ne vois pas en quoi ces températures et cette sécheresse seraient moins alarmantes que la crise du COVID dont on a entendu et on entend encore tellement parler (et cette couverture ne me semble pas inadaptée pour le coup).
Merci de votre travail, et vive le service public !

J’ai écouté 3 journaux sur France inter à différents jours d’intervalle et ces 3 journaux traitaient du meurtre par arme à feu d’une dizaine de personnes à Buffalo aux États-Unis avec des motivations ouvertement racistes. Je suis surpris qu’on n’emploie pas le terme « terrorisme » ou « attentat » et j’ai le sentiment que ce n’est pas la première fois. Quand il s’agit d’un attentat commis par un blanc, on utilise plus facilement les mots « tuerie » ou « tuerie de masse  » ou « attaque ». Ils renvoient davantage dans l’imaginaire aux nombreuses tueries perpétrées dans les collèges et lycées américains, souvent apolitiques, et font plus penser à l’œuvre d’un déséquilibré solitaire. Or cet attentat, pour lequel l’auteur lui-même dit s’être inspiré de celui de Christchurch en Nouvelle-Zélande, est bien un meurtre commis sur des innocents avec un mobile idéologique clair et revendiqué, par écrit et par vidéo, ce qui en fait par définition un acte terroriste. Lors de l’attentat du 14 juillet à Nice par exemple, les motivations du tueur étaient bien plus floues et pourtant personne n’avait hésité (à juste titre) à qualifier cet acte d’attentat terroriste. Le tueur de Buffalo a peut-être agi seul, ou en tout cas sans être vraiment mandaté par une organisation terroriste (tout comme celui de Nice, ou de Saint-Étienne de Rouvray ) mais pour autant le fait de revendiquer clairement ses motivations et son appartenance à un courant idéologique fait de lui un terroriste. Et je trouve qu’en ces temps où l’on tend de plus en plus à renvoyer dos à dos l’extrême droite et l’extrême gauche comme deux périls comparables, il n’est pas inutile de nommer par son nom le terrorisme d’extrême droite. Et de ne pas réserver le qualificatif de terroristes aux seuls djihadistes musulmans.

Dans l’un de vos journaux d’information sur France Inter, une information brutale, choquante a été donnée sans aucune précaution à une heure de grande écoute avec enfants. Pourriez-vous mesurer l’impact de vos paroles. Le viol d’un garçon devant sa maman en Ukraine constitue t-il une information essentielle et éclairante sur le conflit ? Restez factuel , nous vous apprécions ainsi ! D’autres radios sont tombées dans ce piège des infos accrocheuses, nous ne les écoutons plus et ne sommes pas les seuls. Bravo par ailleurs au Téléphone sonne , toujours bien mené et riche.

Je suis très nostalgique, des chanteurs qui ont marqués ma jeunesse, je pense notamment à Nicolas Peyrac, et surtout à Gilles Dreux, « Alouette ! Alouette !! Auriez-vous la gentillesse de programmer, ces chanteurs plus souvent !!