François Hollande, ancien président de la République, était l’invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé lundi 25 mai à 8h20.
François Hollande a estimé avoir sa part de responsabilité dans la situation de l’hôpital. Ce sont des paroles rarissimes en politique, et si nécessaires pour réconcilier les français avec leurs dirigeants. Certains devraient prendre exemple dans la crise sanitaire actuelle.
Je me demande pourquoi vous invitez quelqu’un comme François Hollande.
Il va se permettre de critiquer le gouvernement actuel et de donner des conseils alors qu’il est mal placé.
Vous avez eu votre chance Monsieur Hollande maintenant c’est trop tard.
Merci!
Monsieur Hollande
Où sont les propositions du « monde d’après » ??
Que de vieilles recettes : soutenir le pouvoir d’achat, soutenir la consommation, la croissance, l’activité…
Rien de plus ?? Vraiment ??
Mais ce n’est pas ça que beaucoup de Français veulent…
N’êtes-vous pas complètement du monde d’avant ??
Au milieu d’un fatras de propos convenus, de portes ouvertes enfoncées, François Hollande a quand même l’honnêteté de faire un début de commencement de mea culpa sur la situation de l’hopital
Vous n’avez pas quelqu’un d’autre à inviter et à faire parler que François Hollande ? INSUPPORTABLE. Merci
Le choix des invités n’est pas judicieux. Comment osez-vous nous présenter cet « ex » qui n’a œuvré pendant 5 ans que pour les puissants, qui porte une responsabilité écrasante dans la situation actuelle. Je l’ai écouté quelques secondes avant de retourner à des occupations plus saines. Ces politiques ! ni responsables, ni coupables comme d’habitude.
Tout d’abord, je tiens à remercier toutes les équipes de France Inter pour la qualité des débats sur votre antenne, pour donner souvent la parole aux auditeurs, et pour être présents pendant cette période assez troublée.
Je voudrais réagir suite à l’interview de François Hollande dans le grand entretien de ce lundi 25 mai 2020.
Je suis déçu d’entendre une intervention à côté de la plaque en ce qui concerne la décroissance : la décroissance, prônée par certains, dont ça ne me dérange pas de dire que je fais partie, même si je reste en interrogations sur différents points, la décroissance, disais-je, n’est pas la récession !
Même si on peut en trouver évidemment beaucoup de définitions, dont le célèbre « sortir de la religion de la croissance », j’aime beaucoup cette définition, donnée par Michel Lepesant :
« La décroissance ne se contente pas de demander l’arrêt de la croissance. Car tous les plafonds de soutenabilité écologique sont dépassés et c’est l’effondrement qui menace : le réalisme politique est bien de défendre la « transition » comme un « retour sous les plafonds ». Si ce retour est démocratique, alors il est la « décroissance » (sinon il est la « récession »). »
D’ailleurs, pour enfoncer le clou, j’ajouterais bien que ce retour doit être égalitaire, organisé, planifié et évidemment maintenir les libertés fondamentales, mais cela n’est que mon opinion et cela pourrait donc découler du fait qu’il soit démocratique.
Bref, une diminution subie du PIB n’est pas la décroissance ! c’est une récession !
D’ailleurs, quelle idée saugrenue de penser qu’une diminution subie du PIB serait un programme politique. L’organisation d’une diminution du PIB qui soit démocratique, écologiquement efficace, socialement juste, économiquement acceptable… est tellement complexe, que c’est presque une insulte au(x) mouvement(s) de la décroissance que de l(es) assimiler à cela… et cela n’élève de toute façon pas le débat !
Vous dites que les jeunes doivent être prioritaires mais durant votre mandat, vous avez rajouté à tous les fonctionnaires un échelon qui ne profite donc qu’aux fonctionnaires en fin d’activité et pendant leur retraite. On sait que, (pour la planète aussi), il faut moins consommer et les retraités consomment beaucoup (160 000 français en vacances au début du confinement dont beaucoup de retraités. Pourquoi n’avez-vous pas augmenté plutôt les jeunes fonctionnaires qui ont en davantage besoin que les vieux sans charge d’enfants ?
Celui que vous recevez aujourd’hui est largement coresponsable de la situation dramatique actuelle. Il a grignoté les valeurs de solidarité et de l’égalité.