Afin de pouvoir éclairer les auditeurs sur les pratiques journalistiques mises en oeuvre pour traiter le dossier de l’hydroxychloroquine, les journalistes santé et spécialistes sciences des antennes, Danielle Messager et Mathieu Vidard de France Inter, Nicolas Martin de France Culture et Solenne Le Hen de Franceinfo répondent ici à trois questions identiques sur cette actualité.

Un peu déçue que vous vous engouffriez sur l’autoroute de l’information unique, du soit pour, soit contre. Où est la richesse, la diversité ? Elle existe aussi en matière de médecine. On dirait que cela vous fait peur ? Sommes-nous soit des moutons, soit des complotistes ? Acculée à devoir choisir, je suis très mal à l’aise ces derniers temps et rien de cela ne me convient. Rien que la virulence contre ce traitement est « louche », à vouloir faire taire. Voici une réflexion très documentée sur cette étude. Sur France Inter, comme ailleurs, on nage en pleine réflexion unique sous peine d’être assimilé complotiste c’est très grave. Désolé je m’exprime très mal, je n’ai pas votre facilité de parole, d’écriture, je tente quand même ce petit mail. 

Ce samedi 23 mai 2020, à chaque point d’information, votre radio présente “The Lancet” comme référence ultime en terme de revue médicale dans le monde.
The Lancet démolit le traitement contre le coronavirus préconisé par le professeur Raoult à savoir l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine. Ce traitement serait dangereux voir mortel. On croit rêver (le 4 juillet 2016 Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, faisait une annonce disant qu’un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses, ça relativise un peu l’objectivité du « LANSET »).
Quant à la « soi-disant » dangerosité de la chloroquine, IL SERAIT TEMPS QU’IL Y AIT UN DÉBAT CONTRADICTOIRE afin d’éclairer les Français sur le sujet. J’aimerais par exemple que des scientifiques de renom, dont l’indépendance totale vis-à-vis des grands laboratoires pharmaceutiques ne puisse être mise en doute (le professeur Jean Dominique MICHEL par exemple) que vous ça vous plaise ou non le traitement de Raoult a sauvé des centaines de vies en France et dans le monde c’est un fait.

Je suis particulièrement scandalisé par la façon dont vous traitez l’affaire de l’hydroxychloroquine et celui qui fait la une des médias quant à son utilisation contre la Covid-19. Éditorial ce matin et émission scientifique à charge en début d’après-midi. Et ceci, après une semaine entière à charge…
Je souhaiterais donc que des journalistes prennent la peine de lire cet article et en fassent état dans les émissions d’information de grande écoute.
Et si d’aventure il vous prenait l’idée de faire un débat, un vrai, encore faudrait-il prendre la peine que les « invités » ne soient pas du même avis.
Mais sans doute tout ceci relève-t-il maintenant d’un pur rêve éveillé?

Ce message est en réaction à l’article publié sur le site de France Inter au sujet de la chloroquine.
Il se veut factuel et en a l’apparence, mais en réalité il ne permet nullement au lecteur de prendre la distance critique qui sied face aux sources et faits qui lui sont assénés.
Un statisticien ou un médecin un tant soit peu éclairé peut aisément voir que ces études sont biaisées.
Et certains s’acquittent très bien de cette tâche sur les réseaux sociaux où l’on ne trouve pas nécessairement plus de bobards/fake news qu’ici. Comment, par qui et dans quel but ?
Telle serait la question à poser et à laquelle vous devriez vous attacher à répondre.
Bon nombre de chercheurs français ont un lien étroit avec des laboratoires en vue qui essayent de fourguer, à prix élevé, des molécules inefficaces et dangereuses et qui ont des intérêts économiques et autres manifestes à faire en sorte que ces molécules onéreuses soient adoptées, alors que celles qui ne rapportent rien seraient disqualifiées.
Entendons-nous bien sur le propos : j’ignore si l’hydroxychloroquine est efficace ou non contre le coronavirus dans le contexte où elle est utilisée par des tas de médecins de terrain à travers le monde et n’ai aucun avis personnel ni élément de réponse sur la question. J’essaye de comprendre ce qui se passe.
Je sais simplement, en revanche, que s’opposent deux modèles aux intérêts divergents : celui d’une médecine qui essaye de soigner des patients avec ce qui existe, avec les limites de l’expérimentation et des connaissances et médicaments à disposition, et celui de chercheurs de laboratoire privés ou d’instituts qui sont de plus aux mains d’intérêts privés et ne soignent personne. Lequel préférez-vous ?
(…) Si l’article publié sur le site de France Inter ne fait que reprendre de façon apparemment structurée des études, potentiellement sérieuses et crédibles, sur les effets de chloroquine sur des patients atteints par le coronavirus, il ne propose en réalité aucune distance critique ni contextuelle permettant d’apprécier si ces études sont crédibles ou non dans leur méthodologie ou leur intention. Sans en avoir l’air, cela s’appelle de la désinformation !

Aujourd’hui vous avez battu votre record d’information négatives sur la chloroquine au début de chaque bulletin d’informations de l’après-midi. J’ai été choqué par tant de désinformation. Cela montre que vous êtes aux ordres du pouvoir, je l’ai remarqué depuis le début de l’épidémie. Vous décrédibilisez France Inter qui est une bonne radio. Si on écoute monsieur Douste Blazy sur une autre radio il dit qu’il y a eu cinq fois moins de morts à Marseille qu’à Paris, ce qui veux dire que le gouvernement qui a fait un arrêté interdisant la chloroquine est responsable de la mort de milliers de gens et qu’il devrait être jugé pour ça. Vous couvrez donc ce gouvernement en étant systématiquement négatif sur la chloroquine. Vous devriez faire un débat honnête le dimanche midi avec des temps de parole chronométrés en invitant Raoult, Douste Blazy et non des lobbyistes payés par les labos. C’est dommage pour moi parce que j’écoute beaucoup France Inter et maintenant je n’ai plus confiance.

Merci de demander à cette Professeure quels sont ses conflits d’intérêts puisqu’elle est, entre autres, membre des groupes de travail de l’OMS dont la gestion de cette épidémie a été plus que scandaleuse ! De manière générale le demander à tous les médecins intervenant sur votre radio comme la loi les y oblige, cela nous éviterait d’entendre quelques contrevérités bien orchestrées, justement par l’OMS et son donateur Bill Gates, bien évidemment opposé à tout traitement pour imposer la vaccination.

Vous devriez mieux vous renseigner avant de relayer des informations analysées seulement par des médecins à la botte des laboratoires pharmaceutiques. Ces études sont absolument contestables dans leur démarche scientifique malheureusement.

Fidèle auditeur de votre émission je suis tombé de ma chaise en écoutant votre émission traitant de la chloroquine. Vous commentez les résultats de l’essai thérapeutique sans faire aucune mention des conditions dans lesquelles le professeur Raoult préconisait l’emploi de la chloroquine. Il a toujours clamé haut et fort que son traitement ne fonctionnait que sur des malades en début d’infection or l’étude a été faite sur des malades hospitalisés donc n’étant plus au stade primaire du covid. L’étude paraît sérieusement pipée sans doute sous la pression des lobbyistes de l’industrie pharmaceutique…. Décidément le monde d’après ne ressemble pas au monde d’avant.

« On peut considérer que l’hydroxychloroquine n’a probablement pas d’avenir thérapeutique pour les formes graves du Covid-19 »
Et donc ? Je ne suis ni pro, ni anti Raoult.
Mon conseil : relisez bien et réécoutez bien ce qu’a dit ou écrit le professeur Raoult. Lisez bien, et dans son intégralité, l’étude publiée par The Lancet.

La rage et la colère s’agissant ce démontage de l’utilisation de l’hydroxychloroquine par les journalistes partiaux
1 -Alors on n’a trouvé pour dézinguer ce produit qu’un virologue suisse qui bien sûr était acquise à la cause du dénigrement de ce produit… et je n’ai rien contre les Suisses
2 – Personne n’a été trouvé ou bien aucun appel n’a été passé à l’antenne pour dénoncer cette étude scandaleuse du Lancet qui a utilisé des méthodes que l’on reproche au Pr Raoult… qui ne respecte pas son protocole !!!
Tout cela a été écrit à la suite de cet article à charge du Lancet mais personne n’en a fait état et certainement ceux qui comme moi aurait voulu intervenir n’ont soit pas pu, soit n’ont pas été sélectionnés pour répondre !!!
Cet épisode partisan dans une émission qui se veut scientifique n’honore pas la chaîne ni ses auteurs !!!
On aurait pu aussi citer en référence certains médecins qui se sont indignés il y a un moment déjà des publications biaisées de ce Lancet avant de prendre pour argent comptant cette étude sur l’hydroxichloroquine qui est tout sauf scientifique. La vérité fera un jour tomber de leur chaise ceux qui se prêtent à ce jeu dangereux de jouer avec la santé des gens. Dans cette histoire de covid tout le langage gravite autour du mot vaccin sans savoir si ce virus va réapparaître et l’on va dépenser des fortunes pour ce faire.

Je ne suis pas scientifique mais je ne comprends pas que dans une émission sur cette molécule, il n’est pas précisé que l’étude anglaise se base sur son utilisation à des phases graves, alors que son utilisation par Raoult et il l’a répété, répété est au début de la maladie et qu’il répète aussi qu’il ne faut pas l’utiliser sur des cas graves.
C’est quand ce qui fait la différence !

Vous m’avez vraiment déçue car, aux émissions scientifiques, on a l’impression que vous comprenez mais là le doute m’a prise. Cette étude Lancet montre, comme l’a dit Raoult à la publication du décret, qu’il ne faut pas utiliser la chloroquine pour ces patients hospitalisés car la charge virale est très faible, le problème étant inflammatoire. Avez-vous lu tout l’article ?

Je me décide pour la première fois de ma vie à faire part de mon incompréhension et de ma stupeur par écrit, et je m’excuse par avance de ce trop long message. Ce vendredi 15 mai 2020 une étude de Mathieu Mahévas concernant un traitement par chloroquine de la covid-19 a été évoqué. Très chers journalistes de France Culture en qui j’avais entière confiance et pour qui j’ai encore un profond respect, pourquoi ne pas aller au bout des choses comme à votre habitude ? Je suis une amie personnelle de Mathieu Mahévas, son étude vise à montrer comme d’autres études en Espagne et en Italie que la chloroquine n’est effectivement pas efficace quand elle est donnée tardivement. Ça tombe bien l’idée c’est de la donner tôt ! Hélas nous avons entendu au journal Mathieu Mahévas exposer les conditions de l’étude mais les conclusions elles furent rendues par le journaliste sans cette précision essentielle. Et une fois de plus ce traitement est discrédité en bloc. Heureusement certains médecins hospitaliers courageux le prescrivent rapidement y compris dans les EHPAD et avec de bons résultats (certes ils n’ont pas encore d’étude à montrer, ils bossent depuis 2 mois H24 pardonnez-leur…). Peut-être une émission des « Pieds sur Terre » à faire à nouveau sur ces EPHAD là justement avec des pensionnaires vivants et rassurés (CF « Les Pieds sur terre » de jeudi 14 mai magnifique comme toujours mais avec peu d’espoir). Si vous pouviez juste éviter de nous dire à longueur d’émission qu’il n’y a PAS de traitement mais peut-être préciser : pas de traitement officiellement reconnu en France… Nicolas Martin nous parlait avec raison de l’Afrique cette semaine, sa jeunesse, sa population peu touchée par le diabète, etc. mais pourquoi ne pas parler aussi de la chloroquine si connue en Afrique à cause du paludisme et largement prescrite pour la covid19 là encore avec succès. Pourquoi invoquer systématiquement les réels effets indésirables de ce traitement (sans jamais les décrire pour autant ???) mais ne pas nous parler des effets dramatiques d’une intubation prolongée en réanimation ? C’est quoi le problème, vous n’aimez pas le coiffeur de Raoult ? Vous avez interdiction de parler objectivement du traitement dont on ne doit pas prononcer le nom ? Michel Serres nous manque … écoutez un autre Michel (Jean Dominique Michel) lui aussi libre penseur au regard pétillant.

J’ai écouté votre journaliste abordant cette fameuse étude de The Lancet, tirant à boulet rouge sur les traitements à base de chloroquine et visant à enterrer définitivement le bien-fondé du protocole du Pr Raoult.(…) Il ne faut pas être spécialiste pour se rendre compte rapidement que cette étude n’est qu’un gros mensonge ! Il est impossible de sortir aussi vite une étude valable portant sur plus de 90000 patients (venant de nombreux pays) en 3 mois ! Et si c’était le cas, avec une choloroquine aussi dangereuse et tueuse alors nous sommes devant un autre scandale type « médiator » car la chloroquine est donnée depuis 40 ans à des centaines de millions de gens !! Mais ça bien sûr, vous ne l’abordez pas…Même le Pr Douste-Blazy dénonce cette étude mais vous les invitez tous ces Professeurs ? Raoult, Douste-Blazy, Pérone? non pas à ma connaissance.

Comment se fait-il que personne ne relaie l’infiltration des labos tant dans la New England Review et The Lancet et ne regarde les études de près : pour la dernière, les critères d’inclusion favorisent les problèmes cardiaques etc. Un certain nombre de scientifiques en parlent, silence radio sur le sujet. Soyons sérieux et pas naïfs !! C’est un labo qui est propriétaire de la New England…

Cette étude de The Lancet relève une mortalité jusqu’à 23 % alors que « Early treatment of COVID-19 patients with hydroxychloroquine and azithromycin: A retrospective analysis of 1061 cases in Marseille, France » donne une mortalité de 0,75 %
Qui a raison ?

Il me semble que le Pr Raoult n’a pas proposé cette molécule pour traiter des personnes au stade de l’hospitalisation, mais bien en amont sur des patients testés positifs au covid pour diminuer le nombre d’hospitalisés ! Donc pour empêcher l’aggravation des symptômes de patients non hospitalisés ! Or les essais s’appliquent à des patients hospitalisés.

Info négative ce lundi matin 25 mai 2020 contre le seul traitement avéré de la Codiv19 se « fondant » sur une « étude » publiée dans la « prestigieuse » revue « scientifique » The Lancet. Le journaliste évoque un « traitement standard » de cette infection. L’auditeur aimerait connaître celui-ci, afin de l’exiger de son gouvernement. Il souhaiterait, par la même occasion, qu’un service de l’audiovisuel réputé public cesse de le prendre pour un benêt.

Quel simplisme (à la limite de la malhonnêteté si c’est pour faire pour faire du Buzz en 1er sujet) dans le raisonnement de votre journaliste pour vouloir à tout prix que l’avis du Lancet, disant que la chloroquine n’était pas efficace à l’hôpital et avait des effets cardiaques néfastes, allait faire tomber le professeur Raoult. 
Didier Raoult a toujours dit que l’administration aux malades sévères qui n’ont plus beaucoup de charge virale mais surtout une sur réaction immunitaire était aberrante ! Et la « science » lui donne raison ? 
Comment des journalistes ont-ils pu se prêter à cette opération de lynchage ? Il y a juste eu une journaliste pour défendre timidement le Pr. Raoult. 
Didier Raoult a aussi dit que les essais Discovery ne prouveraient rien car ils ne reprenaient pas son protocole qui est une association d’hydroxychloroquine et d’azitromicine. Et qu’ils n’étaient pas menés au début de la maladie sur des malades à forte charge virale. Pourquoi la mauvaise foi de pseudo journalistes oublient-ils tout cela pour le discréditer ? 
Enfin l’hydroxychloroquine est dangereuse pour le cœur. Oui elle l’est vraiment en phase de Covid avancé. Avec des poumons dégradés l’impact cœur est sévère, et le Lancet a raison. 
Mais cela ne condamne pas le Pr. Raoult qui fait une investigation cardiaque pour se prémunir contre ce risque pourtant moins sévère au stage précoce du covid. Et il faudra que les grands professeurs qui crient contre Didier Raoult fassent leur mea culpa de 56 années de vente libre de Nivaquine et de Plaquémil contre le paludisme. Et même depuis janvier 2020 ils acceptent très bien ces risques sur ordonnance pour les Lupus et les polyarthrites. C’est une faute d’avoir accepté les AMM de 1974 puis 2006 ! 
Cette émission spectacle, d’une mauvaise foi incroyable, une vraie désinformation qui attaque un innocent. Un jeu de cirque avec pouce vers le bas. 

Je suis profondément choqué par le traitement de l’information. C’est inadmissible d’attaquer ainsi l’usage de l’hydroxychloroquine et le Professeur Raoult. Tout d’abord ce médicament est d’usage courant en Afrique contre le paludisme. Si ce médicament était dangereux et provoquait autant d’effets secondaires graves cela se saurait. Pas un intervenant n’a rappelé cet usage par des millions de gens, surtout en Afrique. De plus, le docteur Raoult a bien précisé qu’il recommandait l’usage de l’hydroxychloroquine associé à un antibiotique, en début de maladie et non pas lorsque les cas sont devenus des cas graves. Pas un intervenant et encore moins le journaliste, n’a eu l’honnêteté de rappelé les conditions de sa prescription. Donc sur la base d’une étude qui ne correspond pas du tout à ce que le Professeur Raoult a expliqué, un journaliste et des « ignorants » se permettent de dire le plus grand mal de cette personne et en arrivent à le comparer à Donald Trump. Pourquoi ne pas interroger le professeur Raoult lui-même ? Pourquoi ce jeu de massacre… C’est de l’information digne d’un café du commerce. Il n’y a aucune éthique. Un journaliste doit réunir l’information et approfondir son sujet. Si j’étais le professeur RAOULT, je demanderais un droit de réponse après avoir été ainsi ridiculisé.